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Ah je passais par là pour prendre des news de JME et je vois ce sujet très intéressant , alors je réponds à Bernard : " Fallait pas dire que tu étais présent à Rémalard, dans l’Orne au MXDN ! " parce que c’était en … 1966 !!!
(Et on n’était bien sûr pas encore nés, lol !!!).
Bon, en fouillant un peu mes archives, voici le podium :
1. Great Britain : Dave Bickers, Rickman, Vic Eastwood.
2. Belgium : Joël Robert, Jeff Teuwissen, Walter Baeten.
3. Sweden : Bill Nilsson, Torsten Hallman, Ake Jonsson.
Je n’ai pas pris le temps de vérifier qui représentait l’équipe de France drivée par le gros Marcel (+ Seery ), mais de mémoire, il devait y avoir Jean Hazianis, Gérard Ledormeur et peut-être le Nordiste André Chuchart (à vérifier, bien sûr) …
Et la Russie avec Vicktor Arbekov, champion du Monde 250 l’année précédente … ça c’était quelque chose, à l’époque !
Little fish a raison, c’est bien Thomer-La-Sogne … et Dieu que la pente était tellement raide : certains affirmaient qu’un mètre avant le haut, le pourcentage était quelque peu "à l’envers" et pour bien la franchir il fallait monter très vite, et arrivé presqu’en haut, pousser très fort vers l’avant sur le guidon afin de récuperer le bon setting et se reposer sur les roues derrière cette montée diabolique !
J’adore toutes ces petites anecdotes !!!
Mais en vrai … combien de pilotes peu chevronnés de l’époque sont restés au pied sans tenter de la franchir (non, non, ne rougissez pas … il y a prescription !!!)
: D)
Tout à fait Little Fish, la réponse était bien Thomer-la-Sogne.
Thomer avait cette particularité de posséder certaines parcelles de son circuit bétonnées dont ce célèbre mur évoquait ci-dessus par un internaute. Ce mur était aussi abrupte que ce manège de motos encore en activité sur certains champs de foire. On pouvait à l’époque le passer aisément en 125 cc, il suffisait de ne pas se rater en bas. Avec les 250-500 cc si on arrivait trop vite en haut, c’était le risque de se voir jouer les astronautes, surtout que la descente qui suivait se situait tout de suite sur la gauche, bétonnée elle aussi. J’ai le souvenir de maillots déchirés de motos salement amochées lors d’accrochages dans ce "wall" vertigineux.
En 1975, lors du GP de France 250 cc, si ma mémoire est bonne, une fronde de pilotes, avec à sa tête Joël Robert, Harry Everts, Torleif Hansen et consorts ont bien failli faire capoter l’organisation du fait de la présence de cette particularité quelque peu dangereuse. Tout est rentré dans l’ordre, et le Tchèque Velky s’imposa sur sa CZ.
Je crois que la fédé était quelque peu réticente à offrir à Thomer de nouveaux grands prix en raison de ce béton, mais cela n’a pas empêché, vu le sérieux de ce club, d’organiser à la fin des années 80 le GP de France 125 cc. Thomer était un rendez-vous incontournable du MX mondial, chaque année en avril et septembre, les meilleurs pilotes de la planète se retrouvaient là pour de grands motocross inernationaux.
Un Normand, natif de Pont-Audemer (27) régulièrement qualifié* dans les divers championnats de France fut le co-créateur d’une marque de sportswear (d’abord spécialisée dans le surf, la planche, puis le MX) mondialement connue à notre époque. Qui est cet homme ?
*Oui, avant, il fallait se qualifier pour participer durant l’année à un championnat, en début d’année nous allions souvent à Cognac (250 cc inter 250 cc senior) ou à Gasny (125 cc junior et inter), parfois Dôle-de-Jura…
Mister Valéry & Oxbow
Touché gagné ! Bravo 199 !
Il s’agit bien de Fabrice Valéri, co-créateur au milieu des années 80 de la marque, maintenant célébrissime, Oxbow.
Animateur des championnats de Normandie 125 et 250/500 cc, il fit aussi parti des championnats de France junior 125 cc et du 250 cc inter. Pilote HVA, Kramer, Kawasaki… Fabrice était un précurseur dans la mode branchée en plein développement qui venait des USA au début des "eighties". Des voyages chez l’oncle Sam il nous ramenait ce qui se faisait de plus "in" en la matière.
Qui se souvient de son pick-up Toyota (rarissime à ‘époque) avec la Kawasaki sur le plateau ?
Je connais bien ce mur pour y avoir laissé un bout de mon pantalon en cuir , c’était en 1980 , j’étais bien parti ,dans les 5 , le gars devant moi merdoie un peu dans le virage avant la montée , pris de cours je redescend une vitesse , mais fallait de l’allonge pour franchir les 2 derniers métres à pic , voyant que ça n’allait pas le faire j’ai essayé de propulser la moto en haut , mais ça la pas fait !!!
La moto a valdingué jusqu’en bas avec moi , les autres motos qui me passaient à droite ,à gauche , avaient bien du mal , y en a quelques uns qui m’ont imités
résultat , un guidon cassé net , une grosse frayeur pour moi et fin de la journée .
J’ai roulé aussi le jour du GP 125 en 85 en trophée Kawa , magnifique terrain , d’ailleurs c’était mon terrain fétiche en Normandie .
photo:le saut prés de la route
Merci Thump pour le témoignage et ton animation.
Il existe en Normandie une excellente équipe de cyclisme qui porte le même nom qu’un célèbre motocross qui perdure depuis des décennies. Dans l’intitulé de ce team, vous retrouverez forcément le nom de l’épreuve. Quel est-il ?
st austreberthe (pas sur de l’hortographe)
Je dis la même chose, l’orthographe est presque bon. Sainte-Autreberthe au féminin.
Certes l’ami LITTLE FISH a raison,
mais il n’est pas le seul, MILLIERES a toujours ses pentes en béton….
Une descente pour commencer et deux montées ensuite.
Tout à fait les p’tits gars, il s’agit bien de Sainte-Austreberthe dans le 76 où, chaque année, est organisé le 1er mai son célèbre motocross.
L’équipe de cyclisme est l’USSAPB (Union sportive Saint-Austreberthe Pavilly Barentin), véritable réservoir de jeunes talents.
Et moi qui étais convaincu que les homologations fédérales françaises avaient prohibé les pentes en béton depuis des lustres …
Comme quoi il y a parfois un grand écart entre les décisions bureaucratiques et les réalités !!!
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