Moi Webb, c’est pas que je puisse pas l’encadrer… non, à vrai dire le personnage tel qu’il nous est donné de le voir je m’en tape !
Comme je me tape éperduement de savoir si Tomac est un vrai fermier, Roczen un dur au mal, Musquin une vraie quiche et Barcia un pauvre white trash.
Je l’ai déjà dit, ces mecs là – comme les générations de pilotes qui les ont précédés – n’attirent mon attention que lorsqu’ils prennent le départ d’une course.
Le reste du temps on pourrait bien les stocker dans un bol de liquide physiologique que je m’en foutrai complétement… du moment qu’on les sort du formol pour les coller sur leurs motos le jour des courses !
Donc je n’apprécie que le spectacle.
Soit que ça roule beau, soit que ça roule bestial, soit que ça bastonne… soit que, comme le réussit Webb, ça trouve les clés pour dominer.
C’est pas le plus évident à voir, ça saute pas aux yeux, c’est pas spécialement spectaculaire et ça peut donner le sentiment de manquer de saveur.
Mais quand on connait et qu’on respecte le travail d’un sportif de haut niveau… le méchant Webb, le nabot sans charisme, la tête à claque… on a juste envie de lui dire “Monsieur Webb” !!
Parce que cette année y’a pas photo.
Autant en 2019 il avait marché sur l’eau et tellement joué sur le fil du rasoir qu’on pouvait se demander si son titre n’était pas le résultat d’une réussite insolente qui aurait tout aussi bien pu foirer dix fois dans la saison… autant cette année, tout semble construit, maîtrisé, tenu à force de travail, de volonté et d’intelligence.
Et ça ça m’impressionne beaucoup plus que le sourire sympa de Rozen, les fulgurances de plus en plus rares de Tomac ou le style de tel ou tel rookie prometteur.
Bref, action speaks louder than words…
, le il y a 3 années et 2 mois.
7.9 € TTC
