Antonio vainqueur du championnat je n’y crois pas trop, mais son expérience et sa régularité devraient lui permettre de terminer sur le podium final. A mon avis, il serait surprenant que la « guerre » annoncée entre les numéros 243 – 84 et 461 ne laisse pas un pilote « sur le carreau », au moins pendant quelques courses…
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Tonio n’a plus rien à prouver, et n’aura aucun mal à digérer l’arrivée d’Herlings. Il connaît les qualités et les défauts de son talentueux co équipier, capable de mettre tout le monde d’accord comme de s’auto éliminer en voulant mettre la charrue avant les boeufs. Tonio reste rapide, rusé, et il sait qu’un championnat se joue sur la régularité.
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Herlings justement, c’est bien LA grande interrogation de ce championnat 2017 (seule certitude, il reste imbattable dans le sable, en 250 comme en 450). On sait qu’il a faim de victoires comme personne, on connaît son ego « high level » et son envie de montrer dès cette saison qu’il est le nouveau boss de la catégorie. A cela s’ajoute la fait que Gajser est censé partir aux US en 2018, Herlings aura donc à coeur de le battre avant son départ vers d’autres cieux crossistes…
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Maintenant, avec Jeffrey, c’est souvent tout ou rien, même le meilleur des parieurs doit s’arracher la tignasse (ce qui n’est pas mon cas) pour imaginer le bon pronostic. J’ai du mal à le voir régulier de février à septembre pour sa première saison en MXGP..
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En dépit de son titre Gajser garde une part d’énigme. Son potentiel n’est pas en cause mais là, il va devoir composer avec la pression d’un titre à défendre, l’arrivée du nouvel épouvantail KTM, sans oublier son environnement familial qui n’incite pas toujours à la zénitude…
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Bref, il sera intéressant de voir la façon dont Tim a digéré son n°1 et son nouveau statut…
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Quid de Romain ? Troisième candidat légitime pour le titre, il devra lui aussi passer à travers les blessures, tout en restant au niveau des deux fusées pré citées. L’équation n’est pas simple, mais le vosgien a toutes les qualités pour y parvenir. Il connaît sa moto par cœur, il est dans un team tout acquis à sa cause (au sein duquel il évolue sereinement), il a l’expérience nécessaire et une combativité à toute épreuve…. Dernière remarque qui a son importance : on a vu la saison passée que l’YZF avait du mal à virer devant, ce qui a obligé Febvre à « cravacher » dur pour combler ce handicap. Gajser, Herlings et Cairoli sont loin d’être des manchots en matière de holeshot, et on sait qu’ils ont la bonne machine pour ça. Yamaha devra impérativement rectifier le tir en 2017 pour que le français puisse jouer d’égal à égal. On sait que le départ est important, mais là, il devient essentiel, pour ne pas dire crucial.
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Pour conclure, j’avoue humblement qu’à ce jour j’ai bien du mal à sortir le tiercé dans l’ordre…
, le il y a 6 années et 8 mois.
7.9 € TTC
