LES ZINFO QUE TOULMONDE Y S’EN FOUT.

15 sujets de 6,901 à 6,915 (sur un total de 9,023)
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  • #1696274
    Gator
    Participant
      Scarr a écrit :

      Mauvais français !

      Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un chinois macroniste.

      ;-))))

      #1696276
      Scarr

        Ah oui, là, c’est compliqué à comprendre pour certains… ^^ 

        #1696280
        ;;
        Participant
          gator a écrit :

          Haaaaaa, c’était le bon temps, hein, Sav’, l’époque dorée des puristes…
          ;-))))
          “Pour vous, le biathlon est un sport qui se pratique sur des skis, avec une carabine dans le dos, une combinaison avec un autocollant de la douane et une pub fluo pour du fromage, et à la fin, un Français qui lève les bras sur la ligne d’arrivée, le tout filmé en mondovision ? C’est en partie juste, mais on revient de loin. Petit coup d’œil dans le rétro, à l’occasion du début des épreuves de biathlon aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin, samedi 5 février, où l’escouade bleue emmenée cette année par Emilien Jacquelin et Anaïs Chevalier-Bouchet nourrit des ambitions dorées, avec l’espoir de faire aussi bien qu’en 2014 (4 médailles) ou en 2018 (5).
          Si le biathlon est testé aux JO depuis ceux de Chamonix en 1924, sous le nom de “ski militaire”, c’est dans les années 1960 qu’il obtient son rond de serviette à la table olympique. Pour vous donner une idée de la misère, la discipline est alors chapeautée par la Fédération de pentathlon moderne. L’équipe de France aux Jeux de Squaw Valley est composée à l’époque… des plus mauvais fondeurs. Ils découvrent leurs armes quelques jours avant l’évènement. “Choisir le biathlon plutôt que le ski de fond était un déclassement”, sourit Yvon Mougel, pionnier de la discipline en France dans les années 1970. “On tirait à l’arme de guerre, les cibles étaient à 150 m [soit trois fois plus loin qu’aujourd’hui]. J’ai déjà laissé une arcade sourcilière avec le recul du fusil. En 1972, l’envoyé spécial du Monde aux JO écrit que le biathlon “ne nous paraît pas devoir figurer (…) au sein d’un programme olympique pléthorique”.
          Qui dit sport de niche dit système D, raconte Yvon Mougel. L’entraînement : “J’installais des cibles en carton dans un endroit tranquille.” Les armes : “On a fini par récupérer du matériel soviétique, des Vostok. On trafiquait les crosses pour qu’elles soient moins lourdes. Et les cartouches coûtaient horriblement cher. On en tirait 20 par séance, maximum.” Les sponsors : “J’ai dû passer le concours d’agent des douanes, on n’avait pas le choix pour faire partie de l’équipe de France.” Enfin, les compétitions : “Pour le championnat de France aux Saisies (Savoie) en 1984, la direction de la station ne voulait pas qu’on dérange les touristes. On était obligés de se rendre dans un endroit accessible uniquement à ski, à 2 km du domaine skiable. Pourtant, je venais de terminer quatrième des Jeux de Sarajevo et d’avoir ma photo en une de ‘L’Equipe Magazine’.”
          Les Jeux d’Albertville de 1992, théâtre du triomphe du relais féminin bleu, auraient pu installer progressivement le biathlon dans le paysage. Mais “j’ai dû faire trois télés après ma médaille d’or, et je suis retournée dans mes montagnes m’entraîner sur un parking l’été”, raconte Corinne Niogret, figure de la discipline durant cette décennie.
          La reconnaissance des sponsors mettra aussi du temps à arriver, raconte Yves Perret, auteur du livre Les Grandes heures du ski nordique en France (éd. Les Passionnés de bouquins). “En 1994, quand le relais féminin fait une médaille de bronze aux Jeux de Lillehammer, les relayeuses reçoivent un chèque de 125 francs (environ 20 euros) chacune, dans une enveloppe, de la part de leur fournisseur de bâtons. Elles l’ont purement et simplement retourné.”

          Le biathlon des années 1990 sent encore très fort la naphtaline. “J’ai souvenir du championnat du monde 1993 à Borovets, en Bulgarie, avec une couverture déplorable, raconte Marc Mingoia, voix du biathlon sur Eurosport pendant vingt ans. Deux caméras, en tout et pour tout. On voyait les équipes tirer, partir skier dans la forêt et pendant 10 minutes, on n’avait rien à l’image.” A l’époque, rares sont les médias à envoyer des journalistes couvrir ces compétitions. “On était trois, compte Marc Mingoia. Moi, ‘L’Equipe’ et ‘Le Dauphiné libéré’.” D’où le fait que le biathlon est l’objet de publicités complètement déjantées jouant sur la méconnaissance du public, comme ce spot de la chaîne câblée 13e Rue qui se termine en fusillade générale…
          https://youtu.be/CggOhOhAQ14

          L’arrivée au premier plan de Raphaël Poirée, à la fin des années 1990, ne débloque toujours pas la popularité de la discipline dans l’Hexagone. Son caractère n’aide pas forcément. “Sur le mur d’un bar de Pokljuka en Slovénie, un haut lieu du biathlon, il y a toutes les stars caricaturées avec un grand sourire, décrit Marc Mingoia. Toutes, sauf une : Poirée qui, lui, tire la tronche.” En revanche, le professionnalisme de l’Isérois fait basculer le biathlon français dans une autre dimension. C’est lui qui rue dans les brancards après le fiasco des JO de Nagano, au Japon, en 1998. Les techniciens norvégiens avaient passé un an sur place pour analyser la neige dans ses moindres cristaux, quand les Français l’avaient joué à l’économie. Pour la dernière fois.
          Dès lors, le statut des biathlètes est dépoussiéré. Finie l’obligation de passer le concours des douanes, place au statut de contractuel. Encore aujourd’hui, cinq des 35 sportifs soutenus par la douane sont des biathlètes. “J’étais très heureux de toucher ces 1 500 euros par mois pour pratiquer mon sport, sourit Jean-Guillaume Béatrix, qui a raccroché la carabine en 2018Je trouvais ça incroyable. J’avais l’impression de très bien vivre. C’est grâce à ce statut que j’ai pu m’acheter un appartement. Je n’ai jamais eu besoin de chercher un emploi pour être indépendant financièrement.”
          “On continue d’entretenir la légende que le biathlon est un sport de douanier”, sourit François Simond, le patron de l’équipe de France des douanes. Notamment grâce au tournoi des douanes, grand-messe annuelle, début mars, qui commence par un défilé en uniforme. N’empêche, cette image d’Epinal des temps héroïques a tendance à disparaître. “Sport de douanier ? Ça fait cinq ou six que je ne l’avais plus entendue”, s’amuse l’ex-biathlète Alexis Bœuf, désormais consultant sur la chaîne L’Equipe, diffuseur de la Coupe du monde. “

          Oh p’tain, j’en apprend encore ! Merci Gator , magnifique !! :-)))

          #1696281
          ;;
          Participant
            gator a écrit :
            gator a écrit :

            https://youtu.be/CggOhOhAQ14

            C’est vrai qu’elle est bien, cette pub. Ce serait comme ça, je regarderais.
            ;-)))

            Trop bon ! 

            #1696282
            ;;
            Participant
              Scarr a écrit :

               Mauvais français !
              Une médaille d’argent, c’est déjà ça de pris…  ^^
              https://www.lemonde.fr/sport/live/2022/02/05/jo-2022-apres-l-argent-en-b…

              Et quelle course ! 

              #1696287
              Gator
              Participant
                savourel a écrit :

                Oh p’tain, j’en apprend encore ! Merci Gator , magnifique !! :-)))

                Foutage de gu… à part, je pensais bien que ça allait t’intéresser. Plus que moi, en tous cas, lol…

                #1696388
                kvalo
                Participant
                  alan a écrit :
                  b.r.t a écrit :

                  Ils ont exporter le championnat de France??

                  exactement , faut aller chercher la paye.

                  https://www.speedhive.com/Sessions/6418357

                  #1696493
                  Gator
                  Participant

                    Piste atypique, ultra-technique, gros engagement, vitesse, 9 mecs dans la même seconde à l’arrivée, je me suis ré-ga-lé!

                    https://www.france.tv/sport/les-jeux-olympiques/3099497-ski-alpin-descente-hommes.html

                    Y a pas à chier, c’est quand même autre chose que les chasseurs alpins avec leur carabine à bouchon…

                    ;-)))

                    #1696505
                    ;;
                    Participant
                      gator a écrit :

                      Piste atypique, ultra-technique, gros engagement, vitesse, 9 mecs dans la même seconde à l’arrivée, je me suis ré-ga-lé!
                      https://www.france.tv/sport/les-jeux-olympiques/3099497-ski-alpin-descen…

                      ;-)))

                      Bien d’accord !

                      #1696506
                      ;;
                      Participant
                        gator a écrit :

                        Y a pas à chier, c’est quand même autre chose que les chasseurs alpins avec leur carabine à bouchon…
                        ;-)))

                        Bien pas d’accord ! :-)))

                        #1696509
                        Gator
                        Participant

                          Sérieux, si t’aimes le MX -ou le Moto GP- t’as quand même plus d’affinités naturelles avec la descente qu’avec les douaniers à l’entraînement…

                          ;-)))

                          #1696513
                          ;;
                          Participant
                            gator a écrit :

                            Sérieux, si t’aimes le MX -ou le Moto GP- t’as quand même plus d’affinités naturelles avec la descente qu’avec les douaniers à l’entraînement…
                            ;-)))

                            Mon pote Pascal me dit toujours : le coeur a ses raisons que la raison ignore ! Et j’suis bien d’accord .

                            #1696536
                            Gator
                            Participant

                              Ha ouais, ça, faut vraiment ignorer toute raison, pour être fan de biathlon.

                              ;-)))

                              #1696548
                              ;;
                              Participant
                                gator a écrit :

                                Ha ouais, ça, faut vraiment ignorer toute raison, pour être fan de biathlon.
                                ;-)))

                                Didier me dit sans arrêt : la raison tue la passion ! 

                                #1696599
                                Gator
                                Participant

                                  Bouhouhou, je fais du cross, on m’a touchée, chuis tombée…

                                  ;-))))

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