Tonton Flingueur
Le Feuilleton à Tonton Riton
Calendrier des sorties
Salut les p’tits n’veux ! L’heure est (déjà !) venue de causer un peu du prochain Supercross de Paris. « Ex-Bercy », si vous préférez, en tous cas de retour dans sa capitale, après l’intermède lillois. Sur le territoire des Hauts-de-Seine géographiquement parlant, mais dans l’enceinte de la toute nouvelle et flashy U Arena, à « Paris La Défense »…
Ce n’est pas une question d’âge. Non, d’époque, plutôt. Aujourd’hui, avec le Net, on est au courant de tout, on voit tout, on sait tout. Plus besoin de quitter son home sweet home. On parvient même à conquérir, rêve éternel de l’humanité, un certain don d’ubiquité ! Bref, on a tendance à cocooner, à éviter de mettre le nez dehors…
Et là je dis : danger ! Au début des eighties, alors moi-même jeune père de famille pourtant, puis lors de la décennie suivante également, elles étaient fort rares les soirées passées à la maison… Toujours en virée à droite-à gauche, par goût au moins autant que pour obligations professionnelles. Faut dire qu’entre 1980 et 84, par exemple, j’habitais Cité Bergère… à peu près au-dessus du Palace ! Pour ma bande de potes et mézigue mon appart’ servait alors de sorte d’aire de départ vers la nuit parisienne…
Evidemment, je n’ai plus le même âge aujourd’hui mais, comme je n’en ai pas conscience le moins du monde et que, s’il m’arrive toutefois de percuter, ça me gave direct donc « j’y pense et puis j’oublie », je fais en sorte de tâcher de continuer à vivre « comme avant ». Comme toujours, en fait. Changer ? Nein, danke ! Cela dit, force est d’avouer que tout de même je bouge moins, c’est clair. Evident. Mais, comme je disais, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème d’âge, ni d’envie d’ailleurs. Mais davantage, je me répète, un signe des temps, comme un marqueur de l’air du temps…
Cependant je sais toujours repérer et apprécier un bon concert ! Tenez, la semaine dernière par exemple, je suis allé au Cabaret Sauvage voir un groupe australien vraiment bonnard. J’étais tellement décidé à ne pas les louper, ces p’tits gars, que j’avais pris des tickets presque trois mois à l’avance, un truc que je n’aurais jamais imaginé jadis ! Mais c’est devenu la norme, d’ailleurs la soirée n’était-elle pas tout simplement sold-out, sans billetterie sur place ? King Gizzard & The Lizard Wizard : derrière ce nom à la con, de jeunes allumés de Melbourne, plutôt singuliers. Au nombre de sept, pour commencer, trois guitares, deux batteries, une basse et un clavier. Définir leur musique n’est pas une mince affaire, les rock-scribouillards parlant de rock garage, tendance psychédélique. Pas faux. Un peu court, cependant. Aussi sec les deux batteurs font penser à Grateful Dead, naturellement, mais la filiation avec les vieux kroumirs planants s’avère bien mince. Incomplète, surtout : KG&TLW donne aussi dans le prog’, avec ses constructions complexes, le surf voire parfois la pop, quasiment, à d’autres moments la joue plus power-rock, limite métal, tout en revendiquant sans cesse, et c’est assez paradoxal, un côté brouillon, mâtiné de quelques traces punkisantes… Fichu cocktail. Quand j’aurai ajouté que ce Roi Gésier est avant tout un groupe de scène, à déguster live, absolument, vu mon enthousiasme z’aurez capté qu’en trois mots ça dépote sérieux. Ah, autre précision d’importance, ces wallabies bossent comme des brutes, des forcenés, de véritables stakhanovistes : à Paris (avant un dernier saut de puce outre-Manche au festival de Glastonbury) ils mettaient la touche finale à une tournée mondiale de près de trois mois et de plus de soixante dates loin de leurs antipodes, entre les territoires US et canadiens et l’Europe. D’autre part, en à peine plus de cinq ans de carrière, ils en sont déjà à une douzaine d’albums, le dernier (enregistré à New York aux mythiques studios Daptone de Brooklyn, comme les précédents) ayant été publié juste au lendemain de leur show parisien… Le troisième à arriver dans les bacs depuis décembre dernier ! Décidément de drôles de zigs, ces Aussies. Super musiciens, hyper inspirés, chauds bouillants, gros bosseurs… Et charmants : hasard complet, je me suis retrouvé à tailler une bavette avec le frontman, Stu McKenzie, à sa sortie de scène et, comme je lui expliquais à quel point j’avais apprécié le concert et combien j’étais impressionné par la cohérence du groupe, il s’est carrément fendu d’un hug des plus chaleureux, apparemment ému. Surpris de deviser ainsi avec un mec qui lui rappelait son grand-père, sans doute…
Alors bon, pour faire court : quels que soient votre âge, vos goûts, votre condition, tout ce que vous voulez, lâchez donc un peu vos écrans (c’est moi qui cause dans le poste et écris pour le Web qui vous le dis !) et bougez, crénom, sortez ! Cinq fruits et légumes par jour si vous voulez, mais surtout lancez-vous à l’assaut des rues de la grande ville, ou des chemins creux de votre campagne, comme il vous plaira, peu importe, mais au plus vite go out et, comme prêchait avec tant de foi le regretté Roger Nelson (aka Prince) : party all night long !
Mais, je digresse, je digresse… Et justement, à propos de sorties, notez sur vos tablettes, si ce n’est déjà fait, les dates de la trente-cinquième édition du Supercross de Paris. « Bercy » revient sur les lieux qui l’ont vu naître, ou presque, non pas au POPB mais pas loin, à Paris La Défense : va surtout pas falloir rater ça ! Règle de base, ne jamais manquer les « premières ». Et il s’en agira là d’une de choix, de première, dans la toute nouvelle et à vue de nez si spectaculaire U Arena…
Ben oui, l’organisation a commencé à dévoiler les noms de quelques champions qui constitueront le plateau et par la même la philosophie générale de ce qui devrait être un comeback historique, aussi peut-on d’ores et déjà calmer son impatience en se penchant d’un peu plus près sur les contours de l’événement. Même si rien ne presse, puisqu’on est encore à plus de quatre mois de l’épreuve et que surtout la fameuse salle n’est pas encore terminée et ne sera inaugurée que fin octobre !
La Défense : c’est à la toute fin des années cinquante que la création d’un grand secteur d’affaires qui deviendrait bientôt le plus important d’Europe, rien que ça, a été imaginée, encouragée et déclenchée : ainsi est né le quartier de Paris La Défense. Sur les territoires des communes de Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre, département des Hauts-de-Seine. Mais exactement dans le prolongement de l’axe historique parisien qui part du palais du Louvre, se poursuit par la place de la Concorde et l’avenue des Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe de l’Étoile et au-delà jusqu’au pont de Neuilly pour venir rejoindre l’Arche de la Défense, voisine de notre nouvelle arène de l’Ouest de la capitale.
Pourquoi la Défense ? Difficile d’imaginer qu’avant de devenir le plus grand quartier d’affaires d’Europe, l’endroit était un simple espace champêtre entre Courbevoie, Puteaux et Nanterre, sur l’autre rive de la Seine, où l’on pouvait notamment voir des chevaux paître en toute tranquillité… Mini-cours d’histoire francilienne : c’est lorsque la décision a été prise d’aménager ce site en 1958 que le nom a été adopté : il s’agissait de rendre hommage à une célèbre statue baptisée « La Défense de Paris », érigée au niveau du principal carrefour de Courbevoie. Cette œuvre, sculptée par Louis-Ernest Barrias (1841-1905) et inaugurée le 12 octobre 1883, avait été édifiée en mémoire des milliers de victimes du siège de Paris pendant la guerre de 1870 opposant la France et la Prusse. Lors de la construction du nouveau quartier, la statue fut d’abord déplacée en 1964 puis remise en place et elle trône fièrement sur un piédestal depuis 1983. On peut d’ailleurs toujours l’admirer aujourd’hui sur le parvis, au milieu de l’immense ensemble de buildings et de tours de bureaux, de logements et de magasins répartis sur une superficie de cent soixante hectares aux portes de la capitale, plein ouest.
Paris or not Paris ? Non, en réalité, seule l’appellation « postale » dit Paris : le quartier de la Défense, situé sur le territoire des Hauts-de-Seine via les communes de Courbevoie, Puteaux, Nanterre et La Garenne, ne fait pas officiellement partie de la ville de Paris, contrairement aux Bois de Vincennes ou de Boulogne, par exemple. D’ailleurs, si l’adresse « Paris La Défense » est retenue pour tout le secteur concerné, le code postal, 92400, est celui de Courbevoie…
Et cette U Arena ! « La salle qui va révolutionner les standards du spectacle », pas moins. Sérieux, les gars, ça va dégager : on nous promet l’expérience de grands frissons mais il y a des chances, au vu de ce que l’on a déjà pu entrevoir, que ça s’avère plus fort que ça encore… Déjà, l’affaire va démarrer super hot avec le parrainage des Rolling Stones ! Les 19, 22 & 25 octobre, inauguration officielle lors de trois concerts, complets (les places se sont envolées en quelques dizaines de minutes !), des papys du rock : Mick Jagger, 74 ans en ce mois de juillet, Keith le pirate du riff Richards idem en décembre, quant à Charlie Watts le métronome jazzy il vient de passer le cap des 76 piges. Faut dire qu’ils ont eux-mêmes laissé entendre que cette tournée serait sans doute la dernière occasion de les voir sur scène…
Et là-dessus, boum, v’là le Supercross qui déboule, les 18 & 19 novembre. Outre le modernisme pour ne pas dire le luxe éclatant du bâtiment qui va l’accueillir, formidable vaisseau dernier cri, l’épreuve, de retour à Paris, va entrer dans une nouvelle dimension, celle dont les aficionados rêvaient depuis toujours. Depuis le premier Bercy, en mars 1984 : dans son nouvel écrin le SX parisien va enfin s’offrir cette piste aux standards US, le top du top qui depuis des lustres alimente les fantasmes les plus fous… Rhaaa !
Nouvelle salle, nouveau show, que du neuf ! Technologiquement parlant, l’U Arena, véritablement digne des années 2020 qui vont s’ouvrir devant elle, proposant du jamais vu en matière de salle de spectacle, va permettre de pénétrer un monde inconnu, carrément. De découvrir d’autres territoires, au-delà d’une autre frontière avec son « mapping » sur les façades extérieures, son « mur de projection » et non plus écran géant, c’est dire la taille du truc (2400 m2 !), à l’intérieur, etc, etc. Un nouveau monde, vous dis-je !
A nouveau cadre, nouveau format de compétition : un programme de courses entièrement repensé permettra de « mieux » profiter de la présence des vedettes en piste, en les suivant plus longtemps à l’œuvre, surmotivés lors de chacune de leurs apparitions grâce à un système d’attribution de points spécialement et finement étudié. Quant au plateau des pilotes, « l’angle d’attaque » est celui de privilégier les purs spécialistes du SX, Américains et Français. Déjà un beau « socle » se dessine, avec les premiers noms dévoilés, les premiers contrats signés… Priorité aux deux « expat’s » américains, Marvin Musquin & Dylan Ferrandis. Les deux Frenchies exilés outre-Atlantique se feront un plaisir de saluer bien bas leurs fans tricolores en leur dédicaçant de super perfs. Face à eux, s’avancera une armada de top-guns US, réels spécialistes du supercross : Zach Osborne, Dean Wilson, Cole Seely, Christian Craig… De l’inédit en terre européenne, qui plus est, le plus souvent. Et pour contrer ces stars (& stripes) américaines, les top-SX Tour-boys voudront faire parler la poudre de leur expérience : transcendés par ce nouveau cadre , on peut s’attendre à voir les Fabien Izoird, Thomas Ramette, Florent Richier, Cyrille Coulon, Greg Aranda, Cédric Soubeyras, Xavier Boog ou Valentin Teillet complètement déchaînés… Naturellement, d’ici la date fatidique, il va sans dire que d’autres (grands) noms viendront s’ajouter à ce premier jet.
Et qu’à l’occasion d’un événement tel que son retour à Paris et ses premiers pas à l’U Arena, le supercross millésime 2017 ne sera surtout pas avare en surprises : on évoque par exemple l’éventuelle création d’une catégorie expérimentale pour aligner une machine électrique avec aux commandes un pilote hors-norme lui aussi…
Et puis, naturellement, pas question d’oublier le FMX, part cruciale du show SX à Paris ! Avec cette fois-ci quatre riders en lice pour un « best trick »… Quatre mousquetaires, soit le Français David Rinaldo, les Australiens Josh Sheehan et Jackson Strong (n’y aurait-il du front flip et du double flip dans l’air ?), accompagnés de l’inusable Hispano-Européen/citoyen du monde Edgar Torronteras !
Need to say more ? On y reviendra, on en reparlera, bien entendu. Et ouais, la billetterie est ouverte…
Juste une précision : si, perso, je n’ai plus aucun rapport direct avec l’événement, simplement j’aime cette course, voilà tout. Et assister à son retour dans sa capitale d’origine, dans un nouveau lieu déjà incontournable, ne peut que me réjouir. Period.
Vive le rock’n’roll ! Vive le supercross ! Vive Paris et vive la France ! Vous m’avez compris ?
Tonton Flingueur
Le Feuilleton à Tonton Riton
Calendrier des sorties
Salut les p’tits n’veux ! L’heure est (déjà !) venue de causer un peu du prochain Supercross de Paris. « Ex-Bercy », si vous préférez, en tous cas de retour dans sa capitale, après l’intermède lillois. Sur le territoire des Hauts-de-Seine géographiquement parlant, mais dans l’enceinte de la toute nouvelle et flashy U Arena, à « Paris La Défense »…
Ce n’est pas une question d’âge. Non, d’époque, plutôt. Aujourd’hui, avec le Net, on est au courant de tout, on voit tout, on sait tout. Plus besoin de quitter son home sweet home. On parvient même à conquérir, rêve éternel de l’humanité, un certain don d’ubiquité ! Bref, on a tendance à cocooner, à éviter de mettre le nez dehors…
Et là je dis : danger ! Au début des eighties, alors moi-même jeune père de famille pourtant, puis lors de la décennie suivante également, elles étaient fort rares les soirées passées à la maison… Toujours en virée à droite-à gauche, par goût au moins autant que pour obligations professionnelles. Faut dire qu’entre 1980 et 84, par exemple, j’habitais Cité Bergère… à peu près au-dessus du Palace ! Pour ma bande de potes et mézigue mon appart’ servait alors de sorte d’aire de départ vers la nuit parisienne…
Evidemment, je n’ai plus le même âge aujourd’hui mais, comme je n’en ai pas conscience le moins du monde et que, s’il m’arrive toutefois de percuter, ça me gave direct donc « j’y pense et puis j’oublie », je fais en sorte de tâcher de continuer à vivre « comme avant ». Comme toujours, en fait. Changer ? Nein, danke ! Cela dit, force est d’avouer que tout de même je bouge moins, c’est clair. Evident. Mais, comme je disais, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème d’âge, ni d’envie d’ailleurs. Mais davantage, je me répète, un signe des temps, comme un marqueur de l’air du temps…
Cependant je sais toujours repérer et apprécier un bon concert ! Tenez, la semaine dernière par exemple, je suis allé au Cabaret Sauvage voir un groupe australien vraiment bonnard. J’étais tellement décidé à ne pas les louper, ces p’tits gars, que j’avais pris des tickets presque trois mois à l’avance, un truc que je n’aurais jamais imaginé jadis ! Mais c’est devenu la norme, d’ailleurs la soirée n’était-elle pas tout simplement sold-out, sans billetterie sur place ? King Gizzard & The Lizard Wizard : derrière ce nom à la con, de jeunes allumés de Melbourne, plutôt singuliers. Au nombre de sept, pour commencer, trois guitares, deux batteries, une basse et un clavier. Définir leur musique n’est pas une mince affaire, les rock-scribouillards parlant de rock garage, tendance psychédélique. Pas faux. Un peu court, cependant. Aussi sec les deux batteurs font penser à Grateful Dead, naturellement, mais la filiation avec les vieux kroumirs planants s’avère bien mince. Incomplète, surtout : KG&TLW donne aussi dans le prog’, avec ses constructions complexes, le surf voire parfois la pop, quasiment, à d’autres moments la joue plus power-rock, limite métal, tout en revendiquant sans cesse, et c’est assez paradoxal, un côté brouillon, mâtiné de quelques traces punkisantes… Fichu cocktail. Quand j’aurai ajouté que ce Roi Gésier est avant tout un groupe de scène, à déguster live, absolument, vu mon enthousiasme z’aurez capté qu’en trois mots ça dépote sérieux. Ah, autre précision d’importance, ces wallabies bossent comme des brutes, des forcenés, de véritables stakhanovistes : à Paris (avant un dernier saut de puce outre-Manche au festival de Glastonbury) ils mettaient la touche finale à une tournée mondiale de près de trois mois et de plus de soixante dates loin de leurs antipodes, entre les territoires US et canadiens et l’Europe. D’autre part, en à peine plus de cinq ans de carrière, ils en sont déjà à une douzaine d’albums, le dernier (enregistré à New York aux mythiques studios Daptone de Brooklyn, comme les précédents) ayant été publié juste au lendemain de leur show parisien… Le troisième à arriver dans les bacs depuis décembre dernier ! Décidément de drôles de zigs, ces Aussies. Super musiciens, hyper inspirés, chauds bouillants, gros bosseurs… Et charmants : hasard complet, je me suis retrouvé à tailler une bavette avec le frontman, Stu McKenzie, à sa sortie de scène et, comme je lui expliquais à quel point j’avais apprécié le concert et combien j’étais impressionné par la cohérence du groupe, il s’est carrément fendu d’un hug des plus chaleureux, apparemment ému. Surpris de deviser ainsi avec un mec qui lui rappelait son grand-père, sans doute…
Alors bon, pour faire court : quels que soient votre âge, vos goûts, votre condition, tout ce que vous voulez, lâchez donc un peu vos écrans (c’est moi qui cause dans le poste et écris pour le Web qui vous le dis !) et bougez, crénom, sortez ! Cinq fruits et légumes par jour si vous voulez, mais surtout lancez-vous à l’assaut des rues de la grande ville, ou des chemins creux de votre campagne, comme il vous plaira, peu importe, mais au plus vite go out et, comme prêchait avec tant de foi le regretté Roger Nelson (aka Prince) : party all night long !
Mais, je digresse, je digresse… Et justement, à propos de sorties, notez sur vos tablettes, si ce n’est déjà fait, les dates de la trente-cinquième édition du Supercross de Paris. « Bercy » revient sur les lieux qui l’ont vu naître, ou presque, non pas au POPB mais pas loin, à Paris La Défense : va surtout pas falloir rater ça ! Règle de base, ne jamais manquer les « premières ». Et il s’en agira là d’une de choix, de première, dans la toute nouvelle et à vue de nez si spectaculaire U Arena…
Ben oui, l’organisation a commencé à dévoiler les noms de quelques champions qui constitueront le plateau et par la même la philosophie générale de ce qui devrait être un comeback historique, aussi peut-on d’ores et déjà calmer son impatience en se penchant d’un peu plus près sur les contours de l’événement. Même si rien ne presse, puisqu’on est encore à plus de quatre mois de l’épreuve et que surtout la fameuse salle n’est pas encore terminée et ne sera inaugurée que fin octobre !
La Défense : c’est à la toute fin des années cinquante que la création d’un grand secteur d’affaires qui deviendrait bientôt le plus important d’Europe, rien que ça, a été imaginée, encouragée et déclenchée : ainsi est né le quartier de Paris La Défense. Sur les territoires des communes de Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre, département des Hauts-de-Seine. Mais exactement dans le prolongement de l’axe historique parisien qui part du palais du Louvre, se poursuit par la place de la Concorde et l’avenue des Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe de l’Étoile et au-delà jusqu’au pont de Neuilly pour venir rejoindre l’Arche de la Défense, voisine de notre nouvelle arène de l’Ouest de la capitale.
Pourquoi la Défense ? Difficile d’imaginer qu’avant de devenir le plus grand quartier d’affaires d’Europe, l’endroit était un simple espace champêtre entre Courbevoie, Puteaux et Nanterre, sur l’autre rive de la Seine, où l’on pouvait notamment voir des chevaux paître en toute tranquillité… Mini-cours d’histoire francilienne : c’est lorsque la décision a été prise d’aménager ce site en 1958 que le nom a été adopté : il s’agissait de rendre hommage à une célèbre statue baptisée « La Défense de Paris », érigée au niveau du principal carrefour de Courbevoie. Cette œuvre, sculptée par Louis-Ernest Barrias (1841-1905) et inaugurée le 12 octobre 1883, avait été édifiée en mémoire des milliers de victimes du siège de Paris pendant la guerre de 1870 opposant la France et la Prusse. Lors de la construction du nouveau quartier, la statue fut d’abord déplacée en 1964 puis remise en place et elle trône fièrement sur un piédestal depuis 1983. On peut d’ailleurs toujours l’admirer aujourd’hui sur le parvis, au milieu de l’immense ensemble de buildings et de tours de bureaux, de logements et de magasins répartis sur une superficie de cent soixante hectares aux portes de la capitale, plein ouest.
Paris or not Paris ? Non, en réalité, seule l’appellation « postale » dit Paris : le quartier de la Défense, situé sur le territoire des Hauts-de-Seine via les communes de Courbevoie, Puteaux, Nanterre et La Garenne, ne fait pas officiellement partie de la ville de Paris, contrairement aux Bois de Vincennes ou de Boulogne, par exemple. D’ailleurs, si l’adresse « Paris La Défense » est retenue pour tout le secteur concerné, le code postal, 92400, est celui de Courbevoie…
Et cette U Arena ! « La salle qui va révolutionner les standards du spectacle », pas moins. Sérieux, les gars, ça va dégager : on nous promet l’expérience de grands frissons mais il y a des chances, au vu de ce que l’on a déjà pu entrevoir, que ça s’avère plus fort que ça encore… Déjà, l’affaire va démarrer super hot avec le parrainage des Rolling Stones ! Les 19, 22 & 25 octobre, inauguration officielle lors de trois concerts, complets (les places se sont envolées en quelques dizaines de minutes !), des papys du rock : Mick Jagger, 74 ans en ce mois de juillet, Keith le pirate du riff Richards idem en décembre, quant à Charlie Watts le métronome jazzy il vient de passer le cap des 76 piges. Faut dire qu’ils ont eux-mêmes laissé entendre que cette tournée serait sans doute la dernière occasion de les voir sur scène…
Et là-dessus, boum, v’là le Supercross qui déboule, les 18 & 19 novembre. Outre le modernisme pour ne pas dire le luxe éclatant du bâtiment qui va l’accueillir, formidable vaisseau dernier cri, l’épreuve, de retour à Paris, va entrer dans une nouvelle dimension, celle dont les aficionados rêvaient depuis toujours. Depuis le premier Bercy, en mars 1984 : dans son nouvel écrin le SX parisien va enfin s’offrir cette piste aux standards US, le top du top qui depuis des lustres alimente les fantasmes les plus fous… Rhaaa !
Nouvelle salle, nouveau show, que du neuf ! Technologiquement parlant, l’U Arena, véritablement digne des années 2020 qui vont s’ouvrir devant elle, proposant du jamais vu en matière de salle de spectacle, va permettre de pénétrer un monde inconnu, carrément. De découvrir d’autres territoires, au-delà d’une autre frontière avec son « mapping » sur les façades extérieures, son « mur de projection » et non plus écran géant, c’est dire la taille du truc (2400 m2 !), à l’intérieur, etc, etc. Un nouveau monde, vous dis-je !
A nouveau cadre, nouveau format de compétition : un programme de courses entièrement repensé permettra de « mieux » profiter de la présence des vedettes en piste, en les suivant plus longtemps à l’œuvre, surmotivés lors de chacune de leurs apparitions grâce à un système d’attribution de points spécialement et finement étudié. Quant au plateau des pilotes, « l’angle d’attaque » est celui de privilégier les purs spécialistes du SX, Américains et Français. Déjà un beau « socle » se dessine, avec les premiers noms dévoilés, les premiers contrats signés… Priorité aux deux « expat’s » américains, Marvin Musquin & Dylan Ferrandis. Les deux Frenchies exilés outre-Atlantique se feront un plaisir de saluer bien bas leurs fans tricolores en leur dédicaçant de super perfs. Face à eux, s’avancera une armada de top-guns US, réels spécialistes du supercross : Zach Osborne, Dean Wilson, Cole Seely, Christian Craig… De l’inédit en terre européenne, qui plus est, le plus souvent. Et pour contrer ces stars (& stripes) américaines, les top-SX Tour-boys voudront faire parler la poudre de leur expérience : transcendés par ce nouveau cadre , on peut s’attendre à voir les Fabien Izoird, Thomas Ramette, Florent Richier, Cyrille Coulon, Greg Aranda, Cédric Soubeyras, Xavier Boog ou Valentin Teillet complètement déchaînés… Naturellement, d’ici la date fatidique, il va sans dire que d’autres (grands) noms viendront s’ajouter à ce premier jet.
Et qu’à l’occasion d’un événement tel que son retour à Paris et ses premiers pas à l’U Arena, le supercross millésime 2017 ne sera surtout pas avare en surprises : on évoque par exemple l’éventuelle création d’une catégorie expérimentale pour aligner une machine électrique avec aux commandes un pilote hors-norme lui aussi…
Et puis, naturellement, pas question d’oublier le FMX, part cruciale du show SX à Paris ! Avec cette fois-ci quatre riders en lice pour un « best trick »… Quatre mousquetaires, soit le Français David Rinaldo, les Australiens Josh Sheehan et Jackson Strong (n’y aurait-il du front flip et du double flip dans l’air ?), accompagnés de l’inusable Hispano-Européen/citoyen du monde Edgar Torronteras !
Need to say more ? On y reviendra, on en reparlera, bien entendu. Et ouais, la billetterie est ouverte…
Juste une précision : si, perso, je n’ai plus aucun rapport direct avec l’événement, simplement j’aime cette course, voilà tout. Et assister à son retour dans sa capitale d’origine, dans un nouveau lieu déjà incontournable, ne peut que me réjouir. Period.
Vive le rock’n’roll ! Vive le supercross ! Vive Paris et vive la France ! Vous m’avez compris ?
Tonton Flingueur
Le Feuilleton à Tonton Riton
Calendrier des sorties
Salut les p’tits n’veux ! L’heure est (déjà !) venue de causer un peu du prochain Supercross de Paris. « Ex-Bercy », si vous préférez, en tous cas de retour dans sa capitale, après l’intermède lillois. Sur le territoire des Hauts-de-Seine géographiquement parlant, mais dans l’enceinte de la toute nouvelle et flashy U Arena, à « Paris La Défense »…
Ce n’est pas une question d’âge. Non, d’époque, plutôt. Aujourd’hui, avec le Net, on est au courant de tout, on voit tout, on sait tout. Plus besoin de quitter son home sweet home. On parvient même à conquérir, rêve éternel de l’humanité, un certain don d’ubiquité ! Bref, on a tendance à cocooner, à éviter de mettre le nez dehors…
Et là je dis : danger ! Au début des eighties, alors moi-même jeune père de famille pourtant, puis lors de la décennie suivante également, elles étaient fort rares les soirées passées à la maison… Toujours en virée à droite-à gauche, par goût au moins autant que pour obligations professionnelles. Faut dire qu’entre 1980 et 84, par exemple, j’habitais Cité Bergère… à peu près au-dessus du Palace ! Pour ma bande de potes et mézigue mon appart’ servait alors de sorte d’aire de départ vers la nuit parisienne…
Evidemment, je n’ai plus le même âge aujourd’hui mais, comme je n’en ai pas conscience le moins du monde et que, s’il m’arrive toutefois de percuter, ça me gave direct donc « j’y pense et puis j’oublie », je fais en sorte de tâcher de continuer à vivre « comme avant ». Comme toujours, en fait. Changer ? Nein, danke ! Cela dit, force est d’avouer que tout de même je bouge moins, c’est clair. Evident. Mais, comme je disais, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème d’âge, ni d’envie d’ailleurs. Mais davantage, je me répète, un signe des temps, comme un marqueur de l’air du temps…
Cependant je sais toujours repérer et apprécier un bon concert ! Tenez, la semaine dernière par exemple, je suis allé au Cabaret Sauvage voir un groupe australien vraiment bonnard. J’étais tellement décidé à ne pas les louper, ces p’tits gars, que j’avais pris des tickets presque trois mois à l’avance, un truc que je n’aurais jamais imaginé jadis ! Mais c’est devenu la norme, d’ailleurs la soirée n’était-elle pas tout simplement sold-out, sans billetterie sur place ? King Gizzard & The Lizard Wizard : derrière ce nom à la con, de jeunes allumés de Melbourne, plutôt singuliers. Au nombre de sept, pour commencer, trois guitares, deux batteries, une basse et un clavier. Définir leur musique n’est pas une mince affaire, les rock-scribouillards parlant de rock garage, tendance psychédélique. Pas faux. Un peu court, cependant. Aussi sec les deux batteurs font penser à Grateful Dead, naturellement, mais la filiation avec les vieux kroumirs planants s’avère bien mince. Incomplète, surtout : KG&TLW donne aussi dans le prog’, avec ses constructions complexes, le surf voire parfois la pop, quasiment, à d’autres moments la joue plus power-rock, limite métal, tout en revendiquant sans cesse, et c’est assez paradoxal, un côté brouillon, mâtiné de quelques traces punkisantes… Fichu cocktail. Quand j’aurai ajouté que ce Roi Gésier est avant tout un groupe de scène, à déguster live, absolument, vu mon enthousiasme z’aurez capté qu’en trois mots ça dépote sérieux. Ah, autre précision d’importance, ces wallabies bossent comme des brutes, des forcenés, de véritables stakhanovistes : à Paris (avant un dernier saut de puce outre-Manche au festival de Glastonbury) ils mettaient la touche finale à une tournée mondiale de près de trois mois et de plus de soixante dates loin de leurs antipodes, entre les territoires US et canadiens et l’Europe. D’autre part, en à peine plus de cinq ans de carrière, ils en sont déjà à une douzaine d’albums, le dernier (enregistré à New York aux mythiques studios Daptone de Brooklyn, comme les précédents) ayant été publié juste au lendemain de leur show parisien… Le troisième à arriver dans les bacs depuis décembre dernier ! Décidément de drôles de zigs, ces Aussies. Super musiciens, hyper inspirés, chauds bouillants, gros bosseurs… Et charmants : hasard complet, je me suis retrouvé à tailler une bavette avec le frontman, Stu McKenzie, à sa sortie de scène et, comme je lui expliquais à quel point j’avais apprécié le concert et combien j’étais impressionné par la cohérence du groupe, il s’est carrément fendu d’un hug des plus chaleureux, apparemment ému. Surpris de deviser ainsi avec un mec qui lui rappelait son grand-père, sans doute…
Alors bon, pour faire court : quels que soient votre âge, vos goûts, votre condition, tout ce que vous voulez, lâchez donc un peu vos écrans (c’est moi qui cause dans le poste et écris pour le Web qui vous le dis !) et bougez, crénom, sortez ! Cinq fruits et légumes par jour si vous voulez, mais surtout lancez-vous à l’assaut des rues de la grande ville, ou des chemins creux de votre campagne, comme il vous plaira, peu importe, mais au plus vite go out et, comme prêchait avec tant de foi le regretté Roger Nelson (aka Prince) : party all night long !
Mais, je digresse, je digresse… Et justement, à propos de sorties, notez sur vos tablettes, si ce n’est déjà fait, les dates de la trente-cinquième édition du Supercross de Paris. « Bercy » revient sur les lieux qui l’ont vu naître, ou presque, non pas au POPB mais pas loin, à Paris La Défense : va surtout pas falloir rater ça ! Règle de base, ne jamais manquer les « premières ». Et il s’en agira là d’une de choix, de première, dans la toute nouvelle et à vue de nez si spectaculaire U Arena…
Ben oui, l’organisation a commencé à dévoiler les noms de quelques champions qui constitueront le plateau et par la même la philosophie générale de ce qui devrait être un comeback historique, aussi peut-on d’ores et déjà calmer son impatience en se penchant d’un peu plus près sur les contours de l’événement. Même si rien ne presse, puisqu’on est encore à plus de quatre mois de l’épreuve et que surtout la fameuse salle n’est pas encore terminée et ne sera inaugurée que fin octobre !
La Défense : c’est à la toute fin des années cinquante que la création d’un grand secteur d’affaires qui deviendrait bientôt le plus important d’Europe, rien que ça, a été imaginée, encouragée et déclenchée : ainsi est né le quartier de Paris La Défense. Sur les territoires des communes de Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre, département des Hauts-de-Seine. Mais exactement dans le prolongement de l’axe historique parisien qui part du palais du Louvre, se poursuit par la place de la Concorde et l’avenue des Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe de l’Étoile et au-delà jusqu’au pont de Neuilly pour venir rejoindre l’Arche de la Défense, voisine de notre nouvelle arène de l’Ouest de la capitale.
Pourquoi la Défense ? Difficile d’imaginer qu’avant de devenir le plus grand quartier d’affaires d’Europe, l’endroit était un simple espace champêtre entre Courbevoie, Puteaux et Nanterre, sur l’autre rive de la Seine, où l’on pouvait notamment voir des chevaux paître en toute tranquillité… Mini-cours d’histoire francilienne : c’est lorsque la décision a été prise d’aménager ce site en 1958 que le nom a été adopté : il s’agissait de rendre hommage à une célèbre statue baptisée « La Défense de Paris », érigée au niveau du principal carrefour de Courbevoie. Cette œuvre, sculptée par Louis-Ernest Barrias (1841-1905) et inaugurée le 12 octobre 1883, avait été édifiée en mémoire des milliers de victimes du siège de Paris pendant la guerre de 1870 opposant la France et la Prusse. Lors de la construction du nouveau quartier, la statue fut d’abord déplacée en 1964 puis remise en place et elle trône fièrement sur un piédestal depuis 1983. On peut d’ailleurs toujours l’admirer aujourd’hui sur le parvis, au milieu de l’immense ensemble de buildings et de tours de bureaux, de logements et de magasins répartis sur une superficie de cent soixante hectares aux portes de la capitale, plein ouest.
Paris or not Paris ? Non, en réalité, seule l’appellation « postale » dit Paris : le quartier de la Défense, situé sur le territoire des Hauts-de-Seine via les communes de Courbevoie, Puteaux, Nanterre et La Garenne, ne fait pas officiellement partie de la ville de Paris, contrairement aux Bois de Vincennes ou de Boulogne, par exemple. D’ailleurs, si l’adresse « Paris La Défense » est retenue pour tout le secteur concerné, le code postal, 92400, est celui de Courbevoie…
Et cette U Arena ! « La salle qui va révolutionner les standards du spectacle », pas moins. Sérieux, les gars, ça va dégager : on nous promet l’expérience de grands frissons mais il y a des chances, au vu de ce que l’on a déjà pu entrevoir, que ça s’avère plus fort que ça encore… Déjà, l’affaire va démarrer super hot avec le parrainage des Rolling Stones ! Les 19, 22 & 25 octobre, inauguration officielle lors de trois concerts, complets (les places se sont envolées en quelques dizaines de minutes !), des papys du rock : Mick Jagger, 74 ans en ce mois de juillet, Keith le pirate du riff Richards idem en décembre, quant à Charlie Watts le métronome jazzy il vient de passer le cap des 76 piges. Faut dire qu’ils ont eux-mêmes laissé entendre que cette tournée serait sans doute la dernière occasion de les voir sur scène…
Et là-dessus, boum, v’là le Supercross qui déboule, les 18 & 19 novembre. Outre le modernisme pour ne pas dire le luxe éclatant du bâtiment qui va l’accueillir, formidable vaisseau dernier cri, l’épreuve, de retour à Paris, va entrer dans une nouvelle dimension, celle dont les aficionados rêvaient depuis toujours. Depuis le premier Bercy, en mars 1984 : dans son nouvel écrin le SX parisien va enfin s’offrir cette piste aux standards US, le top du top qui depuis des lustres alimente les fantasmes les plus fous… Rhaaa !
Nouvelle salle, nouveau show, que du neuf ! Technologiquement parlant, l’U Arena, véritablement digne des années 2020 qui vont s’ouvrir devant elle, proposant du jamais vu en matière de salle de spectacle, va permettre de pénétrer un monde inconnu, carrément. De découvrir d’autres territoires, au-delà d’une autre frontière avec son « mapping » sur les façades extérieures, son « mur de projection » et non plus écran géant, c’est dire la taille du truc (2400 m2 !), à l’intérieur, etc, etc. Un nouveau monde, vous dis-je !
A nouveau cadre, nouveau format de compétition : un programme de courses entièrement repensé permettra de « mieux » profiter de la présence des vedettes en piste, en les suivant plus longtemps à l’œuvre, surmotivés lors de chacune de leurs apparitions grâce à un système d’attribution de points spécialement et finement étudié. Quant au plateau des pilotes, « l’angle d’attaque » est celui de privilégier les purs spécialistes du SX, Américains et Français. Déjà un beau « socle » se dessine, avec les premiers noms dévoilés, les premiers contrats signés… Priorité aux deux « expat’s » américains, Marvin Musquin & Dylan Ferrandis. Les deux Frenchies exilés outre-Atlantique se feront un plaisir de saluer bien bas leurs fans tricolores en leur dédicaçant de super perfs. Face à eux, s’avancera une armada de top-guns US, réels spécialistes du supercross : Zach Osborne, Dean Wilson, Cole Seely, Christian Craig… De l’inédit en terre européenne, qui plus est, le plus souvent. Et pour contrer ces stars (& stripes) américaines, les top-SX Tour-boys voudront faire parler la poudre de leur expérience : transcendés par ce nouveau cadre , on peut s’attendre à voir les Fabien Izoird, Thomas Ramette, Florent Richier, Cyrille Coulon, Greg Aranda, Cédric Soubeyras, Xavier Boog ou Valentin Teillet complètement déchaînés… Naturellement, d’ici la date fatidique, il va sans dire que d’autres (grands) noms viendront s’ajouter à ce premier jet.
Et qu’à l’occasion d’un événement tel que son retour à Paris et ses premiers pas à l’U Arena, le supercross millésime 2017 ne sera surtout pas avare en surprises : on évoque par exemple l’éventuelle création d’une catégorie expérimentale pour aligner une machine électrique avec aux commandes un pilote hors-norme lui aussi…
Et puis, naturellement, pas question d’oublier le FMX, part cruciale du show SX à Paris ! Avec cette fois-ci quatre riders en lice pour un « best trick »… Quatre mousquetaires, soit le Français David Rinaldo, les Australiens Josh Sheehan et Jackson Strong (n’y aurait-il du front flip et du double flip dans l’air ?), accompagnés de l’inusable Hispano-Européen/citoyen du monde Edgar Torronteras !
Need to say more ? On y reviendra, on en reparlera, bien entendu. Et ouais, la billetterie est ouverte…
Juste une précision : si, perso, je n’ai plus aucun rapport direct avec l’événement, simplement j’aime cette course, voilà tout. Et assister à son retour dans sa capitale d’origine, dans un nouveau lieu déjà incontournable, ne peut que me réjouir. Period.
Vive le rock’n’roll ! Vive le supercross ! Vive Paris et vive la France ! Vous m’avez compris ?
Tonton Flingueur
Le Feuilleton à Tonton Riton
Calendrier des sorties
Salut les p’tits n’veux ! L’heure est (déjà !) venue de causer un peu du prochain Supercross de Paris. « Ex-Bercy », si vous préférez, en tous cas de retour dans sa capitale, après l’intermède lillois. Sur le territoire des Hauts-de-Seine géographiquement parlant, mais dans l’enceinte de la toute nouvelle et flashy U Arena, à « Paris La Défense »…
Ce n’est pas une question d’âge. Non, d’époque, plutôt. Aujourd’hui, avec le Net, on est au courant de tout, on voit tout, on sait tout. Plus besoin de quitter son home sweet home. On parvient même à conquérir, rêve éternel de l’humanité, un certain don d’ubiquité ! Bref, on a tendance à cocooner, à éviter de mettre le nez dehors…
Et là je dis : danger ! Au début des eighties, alors moi-même jeune père de famille pourtant, puis lors de la décennie suivante également, elles étaient fort rares les soirées passées à la maison… Toujours en virée à droite-à gauche, par goût au moins autant que pour obligations professionnelles. Faut dire qu’entre 1980 et 84, par exemple, j’habitais Cité Bergère… à peu près au-dessus du Palace ! Pour ma bande de potes et mézigue mon appart’ servait alors de sorte d’aire de départ vers la nuit parisienne…
Evidemment, je n’ai plus le même âge aujourd’hui mais, comme je n’en ai pas conscience le moins du monde et que, s’il m’arrive toutefois de percuter, ça me gave direct donc « j’y pense et puis j’oublie », je fais en sorte de tâcher de continuer à vivre « comme avant ». Comme toujours, en fait. Changer ? Nein, danke ! Cela dit, force est d’avouer que tout de même je bouge moins, c’est clair. Evident. Mais, comme je disais, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème d’âge, ni d’envie d’ailleurs. Mais davantage, je me répète, un signe des temps, comme un marqueur de l’air du temps…
Cependant je sais toujours repérer et apprécier un bon concert ! Tenez, la semaine dernière par exemple, je suis allé au Cabaret Sauvage voir un groupe australien vraiment bonnard. J’étais tellement décidé à ne pas les louper, ces p’tits gars, que j’avais pris des tickets presque trois mois à l’avance, un truc que je n’aurais jamais imaginé jadis ! Mais c’est devenu la norme, d’ailleurs la soirée n’était-elle pas tout simplement sold-out, sans billetterie sur place ? King Gizzard & The Lizard Wizard : derrière ce nom à la con, de jeunes allumés de Melbourne, plutôt singuliers. Au nombre de sept, pour commencer, trois guitares, deux batteries, une basse et un clavier. Définir leur musique n’est pas une mince affaire, les rock-scribouillards parlant de rock garage, tendance psychédélique. Pas faux. Un peu court, cependant. Aussi sec les deux batteurs font penser à Grateful Dead, naturellement, mais la filiation avec les vieux kroumirs planants s’avère bien mince. Incomplète, surtout : KG&TLW donne aussi dans le prog’, avec ses constructions complexes, le surf voire parfois la pop, quasiment, à d’autres moments la joue plus power-rock, limite métal, tout en revendiquant sans cesse, et c’est assez paradoxal, un côté brouillon, mâtiné de quelques traces punkisantes… Fichu cocktail. Quand j’aurai ajouté que ce Roi Gésier est avant tout un groupe de scène, à déguster live, absolument, vu mon enthousiasme z’aurez capté qu’en trois mots ça dépote sérieux. Ah, autre précision d’importance, ces wallabies bossent comme des brutes, des forcenés, de véritables stakhanovistes : à Paris (avant un dernier saut de puce outre-Manche au festival de Glastonbury) ils mettaient la touche finale à une tournée mondiale de près de trois mois et de plus de soixante dates loin de leurs antipodes, entre les territoires US et canadiens et l’Europe. D’autre part, en à peine plus de cinq ans de carrière, ils en sont déjà à une douzaine d’albums, le dernier (enregistré à New York aux mythiques studios Daptone de Brooklyn, comme les précédents) ayant été publié juste au lendemain de leur show parisien… Le troisième à arriver dans les bacs depuis décembre dernier ! Décidément de drôles de zigs, ces Aussies. Super musiciens, hyper inspirés, chauds bouillants, gros bosseurs… Et charmants : hasard complet, je me suis retrouvé à tailler une bavette avec le frontman, Stu McKenzie, à sa sortie de scène et, comme je lui expliquais à quel point j’avais apprécié le concert et combien j’étais impressionné par la cohérence du groupe, il s’est carrément fendu d’un hug des plus chaleureux, apparemment ému. Surpris de deviser ainsi avec un mec qui lui rappelait son grand-père, sans doute…
Alors bon, pour faire court : quels que soient votre âge, vos goûts, votre condition, tout ce que vous voulez, lâchez donc un peu vos écrans (c’est moi qui cause dans le poste et écris pour le Web qui vous le dis !) et bougez, crénom, sortez ! Cinq fruits et légumes par jour si vous voulez, mais surtout lancez-vous à l’assaut des rues de la grande ville, ou des chemins creux de votre campagne, comme il vous plaira, peu importe, mais au plus vite go out et, comme prêchait avec tant de foi le regretté Roger Nelson (aka Prince) : party all night long !
Mais, je digresse, je digresse… Et justement, à propos de sorties, notez sur vos tablettes, si ce n’est déjà fait, les dates de la trente-cinquième édition du Supercross de Paris. « Bercy » revient sur les lieux qui l’ont vu naître, ou presque, non pas au POPB mais pas loin, à Paris La Défense : va surtout pas falloir rater ça ! Règle de base, ne jamais manquer les « premières ». Et il s’en agira là d’une de choix, de première, dans la toute nouvelle et à vue de nez si spectaculaire U Arena…
Ben oui, l’organisation a commencé à dévoiler les noms de quelques champions qui constitueront le plateau et par la même la philosophie générale de ce qui devrait être un comeback historique, aussi peut-on d’ores et déjà calmer son impatience en se penchant d’un peu plus près sur les contours de l’événement. Même si rien ne presse, puisqu’on est encore à plus de quatre mois de l’épreuve et que surtout la fameuse salle n’est pas encore terminée et ne sera inaugurée que fin octobre !
La Défense : c’est à la toute fin des années cinquante que la création d’un grand secteur d’affaires qui deviendrait bientôt le plus important d’Europe, rien que ça, a été imaginée, encouragée et déclenchée : ainsi est né le quartier de Paris La Défense. Sur les territoires des communes de Puteaux, Courbevoie, La Garenne-Colombes et Nanterre, département des Hauts-de-Seine. Mais exactement dans le prolongement de l’axe historique parisien qui part du palais du Louvre, se poursuit par la place de la Concorde et l’avenue des Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe de l’Étoile et au-delà jusqu’au pont de Neuilly pour venir rejoindre l’Arche de la Défense, voisine de notre nouvelle arène de l’Ouest de la capitale.
Pourquoi la Défense ? Difficile d’imaginer qu’avant de devenir le plus grand quartier d’affaires d’Europe, l’endroit était un simple espace champêtre entre Courbevoie, Puteaux et Nanterre, sur l’autre rive de la Seine, où l’on pouvait notamment voir des chevaux paître en toute tranquillité… Mini-cours d’histoire francilienne : c’est lorsque la décision a été prise d’aménager ce site en 1958 que le nom a été adopté : il s’agissait de rendre hommage à une célèbre statue baptisée « La Défense de Paris », érigée au niveau du principal carrefour de Courbevoie. Cette œuvre, sculptée par Louis-Ernest Barrias (1841-1905) et inaugurée le 12 octobre 1883, avait été édifiée en mémoire des milliers de victimes du siège de Paris pendant la guerre de 1870 opposant la France et la Prusse. Lors de la construction du nouveau quartier, la statue fut d’abord déplacée en 1964 puis remise en place et elle trône fièrement sur un piédestal depuis 1983. On peut d’ailleurs toujours l’admirer aujourd’hui sur le parvis, au milieu de l’immense ensemble de buildings et de tours de bureaux, de logements et de magasins répartis sur une superficie de cent soixante hectares aux portes de la capitale, plein ouest.
Paris or not Paris ? Non, en réalité, seule l’appellation « postale » dit Paris : le quartier de la Défense, situé sur le territoire des Hauts-de-Seine via les communes de Courbevoie, Puteaux, Nanterre et La Garenne, ne fait pas officiellement partie de la ville de Paris, contrairement aux Bois de Vincennes ou de Boulogne, par exemple. D’ailleurs, si l’adresse « Paris La Défense » est retenue pour tout le secteur concerné, le code postal, 92400, est celui de Courbevoie…
Et cette U Arena ! « La salle qui va révolutionner les standards du spectacle », pas moins. Sérieux, les gars, ça va dégager : on nous promet l’expérience de grands frissons mais il y a des chances, au vu de ce que l’on a déjà pu entrevoir, que ça s’avère plus fort que ça encore… Déjà, l’affaire va démarrer super hot avec le parrainage des Rolling Stones ! Les 19, 22 & 25 octobre, inauguration officielle lors de trois concerts, complets (les places se sont envolées en quelques dizaines de minutes !), des papys du rock : Mick Jagger, 74 ans en ce mois de juillet, Keith le pirate du riff Richards idem en décembre, quant à Charlie Watts le métronome jazzy il vient de passer le cap des 76 piges. Faut dire qu’ils ont eux-mêmes laissé entendre que cette tournée serait sans doute la dernière occasion de les voir sur scène…
Et là-dessus, boum, v’là le Supercross qui déboule, les 18 & 19 novembre. Outre le modernisme pour ne pas dire le luxe éclatant du bâtiment qui va l’accueillir, formidable vaisseau dernier cri, l’épreuve, de retour à Paris, va entrer dans une nouvelle dimension, celle dont les aficionados rêvaient depuis toujours. Depuis le premier Bercy, en mars 1984 : dans son nouvel écrin le SX parisien va enfin s’offrir cette piste aux standards US, le top du top qui depuis des lustres alimente les fantasmes les plus fous… Rhaaa !
Nouvelle salle, nouveau show, que du neuf ! Technologiquement parlant, l’U Arena, véritablement digne des années 2020 qui vont s’ouvrir devant elle, proposant du jamais vu en matière de salle de spectacle, va permettre de pénétrer un monde inconnu, carrément. De découvrir d’autres territoires, au-delà d’une autre frontière avec son « mapping » sur les façades extérieures, son « mur de projection » et non plus écran géant, c’est dire la taille du truc (2400 m2 !), à l’intérieur, etc, etc. Un nouveau monde, vous dis-je !
A nouveau cadre, nouveau format de compétition : un programme de courses entièrement repensé permettra de « mieux » profiter de la présence des vedettes en piste, en les suivant plus longtemps à l’œuvre, surmotivés lors de chacune de leurs apparitions grâce à un système d’attribution de points spécialement et finement étudié. Quant au plateau des pilotes, « l’angle d’attaque » est celui de privilégier les purs spécialistes du SX, Américains et Français. Déjà un beau « socle » se dessine, avec les premiers noms dévoilés, les premiers contrats signés… Priorité aux deux « expat’s » américains, Marvin Musquin & Dylan Ferrandis. Les deux Frenchies exilés outre-Atlantique se feront un plaisir de saluer bien bas leurs fans tricolores en leur dédicaçant de super perfs. Face à eux, s’avancera une armada de top-guns US, réels spécialistes du supercross : Zach Osborne, Dean Wilson, Cole Seely, Christian Craig… De l’inédit en terre européenne, qui plus est, le plus souvent. Et pour contrer ces stars (& stripes) américaines, les top-SX Tour-boys voudront faire parler la poudre de leur expérience : transcendés par ce nouveau cadre , on peut s’attendre à voir les Fabien Izoird, Thomas Ramette, Florent Richier, Cyrille Coulon, Greg Aranda, Cédric Soubeyras, Xavier Boog ou Valentin Teillet complètement déchaînés… Naturellement, d’ici la date fatidique, il va sans dire que d’autres (grands) noms viendront s’ajouter à ce premier jet.
Et qu’à l’occasion d’un événement tel que son retour à Paris et ses premiers pas à l’U Arena, le supercross millésime 2017 ne sera surtout pas avare en surprises : on évoque par exemple l’éventuelle création d’une catégorie expérimentale pour aligner une machine électrique avec aux commandes un pilote hors-norme lui aussi…
Et puis, naturellement, pas question d’oublier le FMX, part cruciale du show SX à Paris ! Avec cette fois-ci quatre riders en lice pour un « best trick »… Quatre mousquetaires, soit le Français David Rinaldo, les Australiens Josh Sheehan et Jackson Strong (n’y aurait-il du front flip et du double flip dans l’air ?), accompagnés de l’inusable Hispano-Européen/citoyen du monde Edgar Torronteras !
Need to say more ? On y reviendra, on en reparlera, bien entendu. Et ouais, la billetterie est ouverte…
Juste une précision : si, perso, je n’ai plus aucun rapport direct avec l’événement, simplement j’aime cette course, voilà tout. Et assister à son retour dans sa capitale d’origine, dans un nouveau lieu déjà incontournable, ne peut que me réjouir. Period.
Vive le rock’n’roll ! Vive le supercross ! Vive Paris et vive la France ! Vous m’avez compris ?