Vainqueur de sa première épreuve sur le sol US lors de la sixième manche à Southwick avec un joli 1/3, Tom Vialle s’est donc livré au jeu des questions en conférence de presse, passage obligé des pilotes qui sont montés le podium. Voici ce qu’a dit Tom Vialle à l’issue de la course, déjà prêt à gagner de nouveau.
Tom, qu’est-ce que cela signifie pour toi de gagner ton premier championnat national AMA ? Que penses-tu de ce circuit et des conditions aujourd’hui à Southwick ?
Tom Vialle : Cela signifie beaucoup. J’ai eu quelques courses et des moments difficiles. Même pour monter sur le podium, pour ma première victoire au classement général, il m’a fallu du temps. C’était difficile, pour être honnête. Je me sens mieux sur la moto, je commence à me sentir à nouveau moi-même, comme l’année dernière. Je pense donc que nous sommes sur la bonne voie pour la fin de la saison. La piste était agréable. Un peu, comme je l’ai dit sur le podium, comme ce que je connais : le sable. La piste est très différente de celle de Lommel, par exemple, ou d’autres pistes de ce genre. En dessous, c’est un peu plus dur ici, mais c’était bien. C’était bien de revenir sur une piste de sable. J’espère que nous pourrons continuer ainsi le week-end prochain.
Tu étais basé en Europe, ton team était à Lommel, tu as donc passé beaucoup de temps dans le sable en Hollande et Belgique. Sur cette piste, tu as parlé d’une base plus dure. Comment t’es-tu senti compte tenu des conditions ?
En Europe, toutes les équipes sont plus ou moins basées en Belgique, et on doit donc rouler dans le sable l’hiver. Nous avons l’habitude de beaucoup rouler dans le sable. La piste est un peu différente, et en dessous, elle était plutôt dure, donc ce n’est pas comme Lommel. C’est peut-être plus proche de Valkenswaard, où le sol est plus dur en dessous. J’ai bien aimé le terrain, c’était plutôt sympa. En fait, ce n’était pas super dur. C’était défoncé, mais plutôt avec des petites bosses de freinage, pas de grosses vagues comme à Lommel. Mais c’était sympa, je me suis bien amusé.
En Europe, tu roulais avec une moto différente d’ici. Cela t’a pris un peu de temps pour trouver une moto sur laquelle tu te sens à l’aise et qui ressemble davantage à celle que tu as utilisé l’année dernière et qui t’a permis de remporter tes deux championnats du monde ?
Oui, le week-end est très différent. Ici, nous n’avons pas beaucoup de temps, c’est peut-être pour cela que j’ai eu un peu de mal dans les premières manches. Mais surtout, tout le monde m’a dit qu’ici il fallait faire un chrono dès le début de la première séance d’essais, parce que c’est là où le circuit est le plus rapide. Dès le premier tour, j’ai sauté le double d’arrivée. Ce n’est pas un gros saut, mais je ne sais même pas, je n’avais jamais sauté avant et j’ai dû commencer le deuxième tour en mettant presque à bloc. C’est donc assez difficile. Je suis un pilote qui, normalement, essaye d’anticiper un peu la piste, et cela m’a pris du temps. En Europe, on a 30 minutes d’essais libres. Ici, après deux ou trois tours, on doit rouler à presque 100 %. Je commence à m’y habituer, je m’améliore chaque week-end aux essais chronométrés, mais c’est sûr que ce n’est pas facile.
As-tu déjà roulé à Millville, ou l’as-tu vu à la télé ? Connais-tu ce circuit ?
Non, bien sûr j’ai vu à la télé, mais je n’ai jamais roulé aux États-Unis avant cette année, donc je ne connais pas le circuit.
Je crois que c’est la première victoire en 250 pour l’usine KTM depuis Marvin Musquin. Je sais que Marvin t’aide et t’encadre en ce moment. Peux-tu nous parler de cette relation, et de ce qu’il t’apporte ? >
J’ai commencé à travailler avec Marvin depuis le début de la saison Outdoor. J’avais besoin de quelqu’un de proche, qui connaisse les pistes et qui puisse m’aider grâce à son expérience. Il a roulé ici pendant de nombreuses années, il connaît donc très bien chaque circuit. Nous avons beaucoup parlé avant la course des trajectoires, entre autres choses. Il a essayé de m’aider et de me mettre un peu plus à l’aise sur le circuit. Cela marche plutôt bien jusqu’à présent.
Conférence de presse MX US, traduction/adaptation Rich’.