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gator a écrit :N’empêche, c’était quand même génial, le moyeu à double broche Grimeca…
Trop lourd, avec des caoutchoucs d’amortisseur de transmission qui duraient ce que durent les roses… mais génial!
Je vois qu’on a des lecteurs attentifs et avides de petites anecdotes croustillantes sur les grandes années “pré industrielles” de notre sport !
Allons-y alors… ;-))
On parle de SWM et Gator de rappeler qu’effectivement, à la fin des 70’s SWM posait un nouveau standart en terme de qualité et de performance avec la gamme RSGS.
Dirt D, avec lequel j’avais échangé ici sur le sujet, n’était d’ailleurs pas d’accord avec cette affirmation qui selon lui tenait plus de la légende urbaine (ou plutôt rurale !) que d’une véritable réalité.
Mais peu importe, la vraie vérité c’est que même si d’autres modéles de la gamme avant les RS GS (les Silver vase) tout comme d’autres marques à l’époque, proposaient un standart de qualité et de performance comparable, la vraie vérité donc c’est qu’il existait sur le marché des machines dont le niveau de performance et de qualité était proprement apocalyptique !
La presse spécialisée jetait à l’époque un voile pudique sur cette réalité pour ne pas, probablement, accabler les acteurs économiques qui vivaient de la commercialisation de ces daubes infâmes… et prenaient aussi sans doute quelques encarts de pub dans leurs pages, ceci expliquant peut-être un peu celà !
Mais quand même, en étant un peu attentif on pouvait lire des articles de Moto verte, moto revue ou moto journal qui tentaient subtilement de faire comprendre aux lecteurs qu’acheter certaines drôleries exotiques (bien que parfois construites chez nous !) était une idée saugrenue.
Mais c’est surtout quand, 30 ou 40 ans plus tard, face à une moto à restaurer dont certaines subtilités de conception me laissaient perplexe que j’ai pu mesurer par moi-même à quel point certaines machines avaient probablement été dessinées un lendemain de grosse bringue et construites avec les pieds par des ouvriers aveugles !
J’ai, entre autre, le souvenir d’une petite moto de trial basique et pas chère Française… un festival !
Plus j’avançais dans le démontage plus je pestais contre l’unique propriétaire qui, bien qu’il m’ait juré le contraire, avait allégrement bidouillé sa machine avec des méthodes de garagiste Tchétchéne.
Y’avait de la vis à bois, de la rondelle à la tonne pour tenter de rattraper des jeux de montage dans tous les coins, rien n’était aligné sur rien…
J’étais super déçu d’avoir acheté une moto prétenduement dans son jus d’origine mais qui manifestement avait été massacrée par un apprenti mécano.
Sauf que…
Un copain plus branché sur la restauration des anciennes de trial que moi m’avait confirmé que les machines en question étaient effectivement, dès leur sortie de caisse, de véritables “”hontes mécaniques” assemblées à la va-vite dans le plus parfait mépris des régles élémentaires de la production industrielle !
Et il m’avait fait lire un essai de MV de l’épqoue ou le journaliste (Bernardelli de mémoire) évoquait de façon très diplomatique le “léger” manque de rigueur dans l’assemblage de la moto.
Quand je dis que l’époque était à la poésie… je blague pas !
C’est sûr qu’à coté, une SWM c’était une autre planéte.
Mais y’avait pas que les Français pour travailler comme des gorets… les Espagnols, surtout vers la fin de certaines grandes marques, ne se sont pas privé de commercialiser des machines qui ne pouvaient pas fonctionner correctement (assemblage de piéces hétéroclites et non compatibles, surtout coté moteur).
Je disais quoi déjà… ?
Ah voui… #cétémieuavan !
J’ai souvenir de mon dernier contrat pourtant avec une grande marque Bultaco au début des 80′. Quand au parc coureur de la première manche du France, j’ai vu que j’étais le seul pilote avec cette machine bleue et blanche qui à côté des nouvelles Fantic ou SWM ressemblait à un camion et que je n’ai jamais pu régler côté carbu (m’est pas venu à l’idée à l’époque que j’aurais du-pu changer de marque de carbu), j’ai compris que la saison serait longue et que ce serait surtout la dernière ;-(((
swann a écrit :
On parle de SWM et Gator de rappeler qu’effectivement, à la fin des 70’s SWM posait un nouveau standart en terme de qualité et de performance avec la gamme RSGS.
Dirt D, avec lequel j’avais échangé ici sur le sujet, n’était d’ailleurs pas d’accord avec cette affirmation qui selon lui tenait plus de la légende urbaine (ou plutôt rurale !) que d’une véritable réalité.
J’ai pourtant pas peur d’affirmer qu’en 77, le Rotax enterrait largement un KTM de l’époque en facilité d’utilisation et en couple, particulièrement en 125, et que les suspettes étaient deux crans au-dessus…
swann a écrit :
J’ai, entre autre, le souvenir d’une petite moto de trial basique et pas chère Française… un festival !
Plus j’avançais dans le démontage plus je pestais contre l’unique propriétaire qui, bien qu’il m’ait juré le contraire, avait allégrement bidouillé sa machine avec des méthodes de garagiste Tchétchéne.
Y’avait de la vis à bois, de la rondelle à la tonne pour tenter de rattraper des jeux de montage dans tous les coins, rien n’était aligné sur rien…
J’étais super déçu d’avoir acheté une moto prétenduement dans son jus d’origine mais qui manifestement avait été massacrée par un apprenti mécano.
Sauf que…
Un copain plus branché sur la restauration des anciennes de trial que moi m’avait confirmé que les machines en question étaient effectivement, dès leur sortie de caisse, de véritables “”hontes mécaniques” assemblées à la va-vite dans le plus parfait mépris des régles élémentaires de la production industrielle !
Et il m’avait fait lire un essai de MV de l’épqoue ou le journaliste (Bernardelli de mémoire) évoquait de façon très diplomatique le “léger” manque de rigueur dans l’assemblage de la moto.
Ca, ça sent bon le Yak…
;-)))
swann a écrit :
les Espagnols, surtout vers la fin de certaines grandes marques, ne se sont pas privé de commercialiser des machines qui ne pouvaient pas fonctionner correctement (assemblage de piéces hétéroclites et non compatibles, surtout coté moteur).#séri1deldir
gator a écrit :swann a écrit :On parle de SWM et Gator de rappeler qu’effectivement, à la fin des 70’s SWM posait un nouveau standart en terme de qualité et de performance avec la gamme RSGS.
Dirt D, avec lequel j’avais échangé ici sur le sujet, n’était d’ailleurs pas d’accord avec cette affirmation qui selon lui tenait plus de la légende urbaine (ou plutôt rurale !) que d’une véritable réalité.J’ai pourtant pas peur d’affirmer qu’en 77, le Rotax enterrait largement un KTM de l’époque en facilité d’utilisation et en couple, particulièrement en 125, et que les suspettes étaient deux crans au-dessus…
Pour avoir restauré et roulé sur une 175 SWM de 77 et sa concurrente de l’année en 175 aussi, la Katé bleue… oui, je confirme la Katé était une punition en moteur comme en partie cycle comparée à la Swoum !
Même si il faut relativiser quand on parle de machines restaurées (la qualité de restauration pouvant jouer grandement), là j’étais certain que les deux étaient remises en état avec la même application.
Ben mon cochon… pour faire fonctionner la Katé fallait déjà être petit-fils de mécano Autrichien !
Déjà la conception ultra pointue de certaines parties mécaniques du moteur Katé (ahhh les joies des roulements de vilo démontables et le bonheur pour recaler le jeu latéral… sans parler de la fameuse cote X et du coté quasi magique des mesures qui ne donnent jamais le résultat attendu !)… rien que ça c’était du pur bonheur !
La partie cycle ensuite… plus orientée début des 70’s qu’autre chose !
Et pi le coté “mécanique maraboutée” de c’te saleté… un coup ça voulait bien… un coup ça voulait plus !!!
Et pourtant j’avais pas le fameux carbu Lectron, hein !
Bref… oui, la SWM avec sa partie cycle et son Rotax c’était mieux.
Indéniablement.
Pour autant le fameux moteur Rotax n’était pas une garantie de bon fonctionnement à lui tout seul !
Histoire vécue…
J’avais une partie cycle de 125 RSGS qui attendait un moteur.
J’achéte une 125 Kramer de 1981… ou 82, je sais plus bien.
Une machine compléte, pas bidouillée et qui s’avère être dans un trés bel état.
Pour moi le moteur et pour un copain amateur de bizarrerie Teutonnes, la partie-cycle.
J’essaye le biniou et surprise… il marche réellement très bien.
Moi qui avait deux motos montées avec le 125 Rotax de la même époque (une SWM enduro de 82 et une SWM cross de 81) j’avais été bluffé par le comportement de ce 125 à la sauce Kramer.
Elastique, souple, coupleux… il avait un gentil petit filet de gaz en bas et montait en régime de manière régulière, sans trou à mi régimes (la maladie des Rotax rotatifs), en prenant des tours sans vibrer.
Le meilleur 125 Rotax que j’ai essayé.
Sauf qu’une fois monté dans ma partie-cycle de RSGS (avec le carbu Bing du Kramer)… c’était plus le même.
Je retrouvais le coté creux à mi régime et il avait même perdu sa belle santé à haut régime !
J’ai eu beau faire des essais carburation dans tous les sens, rien à faire… c’était plus le même moteur que dans la Kramer.
L’équilibre admission/échappement de toute évidence.
Volume du filtre à air, volumes du pot et du silencieux… tout ça changeait bien la donne.
Surprenant.
Conclusion: à l’époque des moteurs partagés par plein de marques (surtout le Rotax), fallait pas se laisser berner par la seule présence du moteur Autrichien dans une partie-cycle…
Pour faire une bonne moto avec un Rotax dedans… fallait y travailler un peu, quand même !
#cétémieuavan… voilà, voilà ! ;-)))
gator a écrit :swann a écrit :J’ai, entre autre, le souvenir d’une petite moto de trial basique et pas chère Française… un festival !
Plus j’avançais dans le démontage plus je pestais contre l’unique propriétaire qui, bien qu’il m’ait juré le contraire, avait allégrement bidouillé sa machine avec des méthodes de garagiste Tchétchéne.
Y’avait de la vis à bois, de la rondelle à la tonne pour tenter de rattraper des jeux de montage dans tous les coins, rien n’était aligné sur rien…
J’étais super déçu d’avoir acheté une moto prétenduement dans son jus d’origine mais qui manifestement avait été massacrée par un apprenti mécano.
Sauf que…
Un copain plus branché sur la restauration des anciennes de trial que moi m’avait confirmé que les machines en question étaient effectivement, dès leur sortie de caisse, de véritables “”hontes mécaniques” assemblées à la va-vite dans le plus parfait mépris des régles élémentaires de la production industrielle !
Et il m’avait fait lire un essai de MV de l’épqoue ou le journaliste (Bernardelli de mémoire) évoquait de façon très diplomatique le “léger” manque de rigueur dans l’assemblage de la moto.Ca, ça sent bon le Yak…
;-)))
Yup ! ;-))
Parfaitement en phase avec tout ça…
swann a écrit :gator a écrit :, ça sent bon le Yak…
;-)))
Yup ! ;-))
J’ai un souvenir très net du boîtier de filtre… Un poème!
;-))))
gator a écrit :swann a écrit :gator a écrit : , ça sent bon le Yak…
;-)))Yup ! ;-))J’ai un souvenir très net du boîtier de filtre… Un poème!
;-))))
J’en garde pour ma part peu de souvenirs.
Je l’avais attaquée le week-end même de sa récupération au fin fond de la Creuse (rien que ça j’aurai dû comprendre qu’un truc n’allait pas… la Creuse, c’est la patrie du désespoir !)… bref.
Aussitôt récupérée, aussitôt auscultée… aussitôt détestée.
Livrée le week-end suivant chez le pote trialiste amateur d’horreurs mécaniques !
L’était tout content de récupérer c’te vacherie en plus… une variante mécanique d’un penchant pour le sado-masochisme sans doute.
M’a quand même couté deux week-end foirés, l’arnaque mécanique à la Française vantée par Mylène Demongeot !
#grolol
Elle était jolie à l’époque…
phiphix a écrit :Elle était jolie à l’époque…
Et la moto la plus aboutie, c’était bien la Montesa 414…
Un obus !
D’ailleurs le gars, il a peur de la mettre en route.
De mémoire, elles étaient vendues sans amortos (rien ne résistait aux contraintes, à l’époque, vu leur position)…
Ha, et ce magnifique réservoir caca d’oie translucide, top!
#janveupô
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