Relâche donc, avant de reprendre la route pour le rush final que constitueront les quatre derniers rounds du championnat en direction du Texas et Houston le 11 avril, puis Santa Clara en Californie le 18, deux épreuves qui marqueront le retour aux affaires des concurrents du championnat Ouest en ce qui concerne la classe 250. Le 25, virage à 180°, demi-tour plein est avec l’épreuve « newyorkaise » d’East Rutherford, dans le New Jersey, juste en face de « Big Apple », avant de repartir à nouveau en sens inverse jusqu’à la Côte Ouest ou presque, vers Las Vegas (Nevada) et le Sam Boyd Stadium pour la ou plutôt les grandes finales : celle des 450 bien sûr, mais aussi trois main events d’un coup d’un seul en 250, histoire de désigner définitivement les champions Est et Ouest et en quelque sorte l’homme de l’année en petite cylindrée grâce à une super confrontation, la seule de la saison, entre les meilleurs représentants du championnat Est et leurs collègues du championnat Ouest, ce qu’on appelle le Shootout !
En catégorie supérieure, on l’a déjà dit et ce qu’on a pu voir le week-end dernier à Saint-Louis n’a fait que renforcer dans cette idée, c’est dans la poche pour Ryan Dungey ! Quasi. Quatre courses, quatre-vingts points d’avance sur Eli Tomac, l’officiel KTM devrait sans plus tarder coiffer sa seconde couronne 450 SX, cinq ans après la première, sans doute dès la prochaine épreuve à Houston (soit trois courses avant l’extinction des feux), pour peu qu’il termine sur le podium…
En deux-cinquante, à l’Est comme à l’Ouest, rien n’est véritablement joué, mathématiquement parlant, mais les deux leaders ont fait une telle impression depuis le début de saison qu’on ne peut imaginer qu’ils n’obtiennent pas, l’un comme l’autre, le titre qu’ils convoitent… Pour mémoire (eh oui, ça fait un moment qu’on s’est perdu de vue) à l’Ouest, Cooper Webb possède trente points d’avance sur Jessy Nelson (trente-deux sur Tyler Bowers et trente-quatre sur Zach Osborne) alors qu’il reste trois étapes à accomplir : en trois finales, tout reste possible, évidemment, mais l’avantage paraît tout de même conséquent et surtout le pilote Yamaha a fait preuve d’une telle supériorité en janvier et février, avec quatre succès en six courses… A l’Est, de même et plus encore peut-être, Marvin Musquin n’a pas manqué d’impressionner son monde, fort de cinq victoires et deux secondes places (difficile de faire mieux !). Il compte, à deux épreuves du terme, un avantage de quelque vingt unités sur Justin Bogle, tenant du titre et extrêmement régulier lui aussi, mais juste un ton au-dessous avec une seule victoire à son actif. A priori, le premier sacre en terre américaine de MM 25, ça devrait le faire ! Dans trois semaines à New York ? Pourquoi pas, on y croit : allez Peutit !
Photo Simon Cudby