Vainqueur du GP de Belgique, Shaun Simpson a été emballé par son expérience américaine du week-end dernier à Unadilla, où en tant que wild-card il a terminé quatrième au classement général de la journée (4/8). Du coup, il prévoit déjà de rééditer un tel voyage…
A 27 ans le pilote Hitachi Construction Machinery Revo-KTM est une fois de plus cette année le meilleur privé de la catégorie MXGP, il est également invaincu en six épreuves du championnat Maxxis britannique et l’on annonce qu’en 2016 le vainqueur de Lommel obtiendra de l’usine KTM un soutien direct et très accru en championnat du monde, lui qui a reçu aux USA l’assistance de l’équipe officielle Red Bull-KTM dirigée par Roger De Coster.
Même s’il a un emploi du temps un peu plus chargé que la plupart de ses concurrents du MXGP avec, outre le championnat anglais, diverses participations à des meetings internationaux et qu’il a dû s’envoler pour New York à peine vingt-quatre heures après son triomphe dans les sables de Lommel, l’Ecossais insiste sur le fait qu’il ira de nouveau rouler outre-Atlantique dans un futur proche. « Définitivement, j’ai envie de remettre ça : j’ai même l’intention d’y aller régulièrement, tous les ans si possible ! Je dois absolument répéter combien j’ai apprécié le fait d’être intégré au team Red Bull-KTM, qui m’a traité exactement comme l’un de ses autres pilotes pendant tout le week-end et je ne remercierai jamais assez KTM, KTM USA et Roger De Coster pour m’avoir à ce point facilité les choses. J’ai juste eu à boucler mon sac Ogio et à venir faire mon job, tout simplement. Ce fut un immense privilège de rouler dans ces conditions et c’est une expérience que je n’oublierai jamais. Ça m’a tellement plu que je suis déjà prêt à repartir, dès l’an prochain sans aucun doute ».
Depuis Clément Desalle et Kevin Strijbos en 2013, plus un seul habitué des GP n’avait franchi l’océan et pris part au championnat AMA. Ce qui explique qu’on a beaucoup parlé, en Europe comme aux USA, de la venue de Simpson à Unadilla, l’Ecossais étant à même de comparer les deux mondes. « J’ai l’impression que la façon dont sont préparées les pistes aux USA me conviennent mieux, par rapport à mon style de pilotage. Mais l’intensité dès le baisser de grille est incroyable, plus importante qu’en GP. Maintenant, ce sont les différentes possibilités de trajectoires, les nombreux choix à votre disposition qui permettent ça. On peut toujours choisir une trace extérieure ou intérieure, et il y a souvent de la place pour trois ou quatre pilotes de front, un peu partout sur le circuit. Alors que sur les GP il n’y a souvent qu’une seule bonne ligne qu’empruntent tous les pilotes en formant une sorte de petit train : c’est donc assez difficile de vouloir adopter un rythme supérieur et de tenter des dépassements agressifs en quittant la trajectoire idéale. Vous prenez alors beaucoup de risques et, si vous commettez une erreur, votre course est fichue. Cela dit, les pilotes sont très rapides des deux côtés de l’Atlantique… ».