Arrivé à Salt Lake City plein de confiance et seulement trois points derrière son rival Eli Tomac au championnat, Ken Roczen a plutôt bien entamé le sprint final des sept courses avec une troisième place. Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers malgré des heat races très correctes. Qu’est-ce qui se passe pour le jeune allemand ?
Après la pluie, le beau temps ?
Jamais avare d’informations, Ken a expliqué sur ses réseaux sociaux souffrir de difficultés respiratoires depuis quelques mois. “J’ai été très malade en novembre/décembre au niveau de la respiration. C’est le cas depuis longtemps et je n’arrive pas à m’en débarrasser. J’ai développé un asthme léger dont je ne m’étais pas aperçu mais je ne suis pas sûr que ce soit le problème actuel pour être honnête. Il existe des traitements pour ça mais ils n’ont pas l’air de changer la donne. Je fais toujours de mon mieux en poussant mon corps dans ses retranchements ». Ça, c’était après SLC2 où il s’est écroulé après environ huit minutes en finale, terminant lointain cinquième. Mais le Titanic a continué de sombrer à SLC3, avec une dixième place à deux tours (!!!) du duo Tomac/Webb, malgré une heat race où il était encore une fois dans le coup avant une crevaison de l’arrière… « Ces deux dernières courses n’ont pas donné les résultats espérés pour rester dans la lutte pour le titre. Ça ne veut pas dire qu’on n’essaye pas de tout notre possible. Parfois, on est obligé de faire avec ce qu’on a, ce qui est hors de notre contrôle, mais nous essayons de prendre les décisions les plus rapides et intelligentes possibles pour gérer les problèmes de santé qui continuent. Ma heat s’est bien passé jusqu’à ce que je crève de l’arrière. Avec la météo qui évoluait, nous avons fait un choix de pneu différent pour ne pas que ça se reproduise, mais évidemment ça n’a pas marché. Je ne suis pas le genre à me contenter d’une 5e ou une 10e place, mais il faut parfois accepter que ce soit le mieux qu’on puisse faire. » Kenny incrimine donc un mauvais choix de pneu, en plus de ses soucis physiques, pour expliquer cette place médiocre pour ses standards. Est-ce qu’on y croit ? Très moyennement…
Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ?
On se souvient que l’an dernier, il avait déjà souffert d’énormes coups de pompes en SX comme en MX, malgré quelques courses où il semblait de retour à 100%. A l’époque, la chaux répandue en masse sur le terrain détrempé de San Diego avait été évoquée comme cause possible de son état physique, car elle aurait attaqué un système immunitaire déjà très fragilisé par la quantité astronomique de médicaments qu’il a été obligé de prendre pour se remettre de ses très lourdes et nombreuses opérations des bras. Le mystère reste pourtant entier, Kenny étant parfois totalement à la rue comme complètement opérationnel, comme l’a prouvé son début de saison canon. Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ? L’altitude de Salt Lake City est-elle en cause ? Impossible de répondre évidemment sans être dans son proche entourage, mais on peut facilement comprendre sa frustration et celle de ses (très) nombreux fans. Car même s’il réalise sa meilleure saison en SX depuis 2016, le championnat est en train de lui filer entre les doigts, tout comme la seconde place à ce rythme-là. Pas forcément le top pour le pilote le mieux payé du plateau selon son agent. Et on doute fort que la situation s’arrange en outdoor, où la chaleur, l’humidité et la longueur des manches pèsent encore plus sur le physique qu’en SX. Bref, le gâchis est énorme pour celui qui est indiscutablement un des plus rapides du plateau depuis des années. Un pilote qui risque pourtant de ne jamais décrocher ce fameux titre SX malgré son talent et sa force de travail. D’un autre côté, on peut aussi le voir comme un miraculé qui aurait pu être amputé du bras, sa seule présence derrière la grille étant déjà un exploit colossal.
Sa GoPro de la heat SLC3
Arrivé à Salt Lake City plein de confiance et seulement trois points derrière son rival Eli Tomac au championnat, Ken Roczen a plutôt bien entamé le sprint final des sept courses avec une troisième place. Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers malgré des heat races très correctes. Qu’est-ce qui se passe pour le jeune allemand ?
Après la pluie, le beau temps ?
Jamais avare d’informations, Ken a expliqué sur ses réseaux sociaux souffrir de difficultés respiratoires depuis quelques mois. “J’ai été très malade en novembre/décembre au niveau de la respiration. C’est le cas depuis longtemps et je n’arrive pas à m’en débarrasser. J’ai développé un asthme léger dont je ne m’étais pas aperçu mais je ne suis pas sûr que ce soit le problème actuel pour être honnête. Il existe des traitements pour ça mais ils n’ont pas l’air de changer la donne. Je fais toujours de mon mieux en poussant mon corps dans ses retranchements ». Ça, c’était après SLC2 où il s’est écroulé après environ huit minutes en finale, terminant lointain cinquième. Mais le Titanic a continué de sombrer à SLC3, avec une dixième place à deux tours (!!!) du duo Tomac/Webb, malgré une heat race où il était encore une fois dans le coup avant une crevaison de l’arrière… « Ces deux dernières courses n’ont pas donné les résultats espérés pour rester dans la lutte pour le titre. Ça ne veut pas dire qu’on n’essaye pas de tout notre possible. Parfois, on est obligé de faire avec ce qu’on a, ce qui est hors de notre contrôle, mais nous essayons de prendre les décisions les plus rapides et intelligentes possibles pour gérer les problèmes de santé qui continuent. Ma heat s’est bien passé jusqu’à ce que je crève de l’arrière. Avec la météo qui évoluait, nous avons fait un choix de pneu différent pour ne pas que ça se reproduise, mais évidemment ça n’a pas marché. Je ne suis pas le genre à me contenter d’une 5e ou une 10e place, mais il faut parfois accepter que ce soit le mieux qu’on puisse faire. » Kenny incrimine donc un mauvais choix de pneu, en plus de ses soucis physiques, pour expliquer cette place médiocre pour ses standards. Est-ce qu’on y croit ? Très moyennement…
Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ?
On se souvient que l’an dernier, il avait déjà souffert d’énormes coups de pompes en SX comme en MX, malgré quelques courses où il semblait de retour à 100%. A l’époque, la chaux répandue en masse sur le terrain détrempé de San Diego avait été évoquée comme cause possible de son état physique, car elle aurait attaqué un système immunitaire déjà très fragilisé par la quantité astronomique de médicaments qu’il a été obligé de prendre pour se remettre de ses très lourdes et nombreuses opérations des bras. Le mystère reste pourtant entier, Kenny étant parfois totalement à la rue comme complètement opérationnel, comme l’a prouvé son début de saison canon. Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ? L’altitude de Salt Lake City est-elle en cause ? Impossible de répondre évidemment sans être dans son proche entourage, mais on peut facilement comprendre sa frustration et celle de ses (très) nombreux fans. Car même s’il réalise sa meilleure saison en SX depuis 2016, le championnat est en train de lui filer entre les doigts, tout comme la seconde place à ce rythme-là. Pas forcément le top pour le pilote le mieux payé du plateau selon son agent. Et on doute fort que la situation s’arrange en outdoor, où la chaleur, l’humidité et la longueur des manches pèsent encore plus sur le physique qu’en SX. Bref, le gâchis est énorme pour celui qui est indiscutablement un des plus rapides du plateau depuis des années. Un pilote qui risque pourtant de ne jamais décrocher ce fameux titre SX malgré son talent et sa force de travail. D’un autre côté, on peut aussi le voir comme un miraculé qui aurait pu être amputé du bras, sa seule présence derrière la grille étant déjà un exploit colossal.
Sa GoPro de la heat SLC3
Arrivé à Salt Lake City plein de confiance et seulement trois points derrière son rival Eli Tomac au championnat, Ken Roczen a plutôt bien entamé le sprint final des sept courses avec une troisième place. Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers malgré des heat races très correctes. Qu’est-ce qui se passe pour le jeune allemand ?
Après la pluie, le beau temps ?
Jamais avare d’informations, Ken a expliqué sur ses réseaux sociaux souffrir de difficultés respiratoires depuis quelques mois. “J’ai été très malade en novembre/décembre au niveau de la respiration. C’est le cas depuis longtemps et je n’arrive pas à m’en débarrasser. J’ai développé un asthme léger dont je ne m’étais pas aperçu mais je ne suis pas sûr que ce soit le problème actuel pour être honnête. Il existe des traitements pour ça mais ils n’ont pas l’air de changer la donne. Je fais toujours de mon mieux en poussant mon corps dans ses retranchements ». Ça, c’était après SLC2 où il s’est écroulé après environ huit minutes en finale, terminant lointain cinquième. Mais le Titanic a continué de sombrer à SLC3, avec une dixième place à deux tours (!!!) du duo Tomac/Webb, malgré une heat race où il était encore une fois dans le coup avant une crevaison de l’arrière… « Ces deux dernières courses n’ont pas donné les résultats espérés pour rester dans la lutte pour le titre. Ça ne veut pas dire qu’on n’essaye pas de tout notre possible. Parfois, on est obligé de faire avec ce qu’on a, ce qui est hors de notre contrôle, mais nous essayons de prendre les décisions les plus rapides et intelligentes possibles pour gérer les problèmes de santé qui continuent. Ma heat s’est bien passé jusqu’à ce que je crève de l’arrière. Avec la météo qui évoluait, nous avons fait un choix de pneu différent pour ne pas que ça se reproduise, mais évidemment ça n’a pas marché. Je ne suis pas le genre à me contenter d’une 5e ou une 10e place, mais il faut parfois accepter que ce soit le mieux qu’on puisse faire. » Kenny incrimine donc un mauvais choix de pneu, en plus de ses soucis physiques, pour expliquer cette place médiocre pour ses standards. Est-ce qu’on y croit ? Très moyennement…
Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ?
On se souvient que l’an dernier, il avait déjà souffert d’énormes coups de pompes en SX comme en MX, malgré quelques courses où il semblait de retour à 100%. A l’époque, la chaux répandue en masse sur le terrain détrempé de San Diego avait été évoquée comme cause possible de son état physique, car elle aurait attaqué un système immunitaire déjà très fragilisé par la quantité astronomique de médicaments qu’il a été obligé de prendre pour se remettre de ses très lourdes et nombreuses opérations des bras. Le mystère reste pourtant entier, Kenny étant parfois totalement à la rue comme complètement opérationnel, comme l’a prouvé son début de saison canon. Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ? L’altitude de Salt Lake City est-elle en cause ? Impossible de répondre évidemment sans être dans son proche entourage, mais on peut facilement comprendre sa frustration et celle de ses (très) nombreux fans. Car même s’il réalise sa meilleure saison en SX depuis 2016, le championnat est en train de lui filer entre les doigts, tout comme la seconde place à ce rythme-là. Pas forcément le top pour le pilote le mieux payé du plateau selon son agent. Et on doute fort que la situation s’arrange en outdoor, où la chaleur, l’humidité et la longueur des manches pèsent encore plus sur le physique qu’en SX. Bref, le gâchis est énorme pour celui qui est indiscutablement un des plus rapides du plateau depuis des années. Un pilote qui risque pourtant de ne jamais décrocher ce fameux titre SX malgré son talent et sa force de travail. D’un autre côté, on peut aussi le voir comme un miraculé qui aurait pu être amputé du bras, sa seule présence derrière la grille étant déjà un exploit colossal.
Sa GoPro de la heat SLC3
Arrivé à Salt Lake City plein de confiance et seulement trois points derrière son rival Eli Tomac au championnat, Ken Roczen a plutôt bien entamé le sprint final des sept courses avec une troisième place. Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers malgré des heat races très correctes. Qu’est-ce qui se passe pour le jeune allemand ?
Après la pluie, le beau temps ?
Jamais avare d’informations, Ken a expliqué sur ses réseaux sociaux souffrir de difficultés respiratoires depuis quelques mois. “J’ai été très malade en novembre/décembre au niveau de la respiration. C’est le cas depuis longtemps et je n’arrive pas à m’en débarrasser. J’ai développé un asthme léger dont je ne m’étais pas aperçu mais je ne suis pas sûr que ce soit le problème actuel pour être honnête. Il existe des traitements pour ça mais ils n’ont pas l’air de changer la donne. Je fais toujours de mon mieux en poussant mon corps dans ses retranchements ». Ça, c’était après SLC2 où il s’est écroulé après environ huit minutes en finale, terminant lointain cinquième. Mais le Titanic a continué de sombrer à SLC3, avec une dixième place à deux tours (!!!) du duo Tomac/Webb, malgré une heat race où il était encore une fois dans le coup avant une crevaison de l’arrière… « Ces deux dernières courses n’ont pas donné les résultats espérés pour rester dans la lutte pour le titre. Ça ne veut pas dire qu’on n’essaye pas de tout notre possible. Parfois, on est obligé de faire avec ce qu’on a, ce qui est hors de notre contrôle, mais nous essayons de prendre les décisions les plus rapides et intelligentes possibles pour gérer les problèmes de santé qui continuent. Ma heat s’est bien passé jusqu’à ce que je crève de l’arrière. Avec la météo qui évoluait, nous avons fait un choix de pneu différent pour ne pas que ça se reproduise, mais évidemment ça n’a pas marché. Je ne suis pas le genre à me contenter d’une 5e ou une 10e place, mais il faut parfois accepter que ce soit le mieux qu’on puisse faire. » Kenny incrimine donc un mauvais choix de pneu, en plus de ses soucis physiques, pour expliquer cette place médiocre pour ses standards. Est-ce qu’on y croit ? Très moyennement…
Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ?
On se souvient que l’an dernier, il avait déjà souffert d’énormes coups de pompes en SX comme en MX, malgré quelques courses où il semblait de retour à 100%. A l’époque, la chaux répandue en masse sur le terrain détrempé de San Diego avait été évoquée comme cause possible de son état physique, car elle aurait attaqué un système immunitaire déjà très fragilisé par la quantité astronomique de médicaments qu’il a été obligé de prendre pour se remettre de ses très lourdes et nombreuses opérations des bras. Le mystère reste pourtant entier, Kenny étant parfois totalement à la rue comme complètement opérationnel, comme l’a prouvé son début de saison canon. Cache-t-il des choses ? Est-ce le moral qui est atteint ? L’altitude de Salt Lake City est-elle en cause ? Impossible de répondre évidemment sans être dans son proche entourage, mais on peut facilement comprendre sa frustration et celle de ses (très) nombreux fans. Car même s’il réalise sa meilleure saison en SX depuis 2016, le championnat est en train de lui filer entre les doigts, tout comme la seconde place à ce rythme-là. Pas forcément le top pour le pilote le mieux payé du plateau selon son agent. Et on doute fort que la situation s’arrange en outdoor, où la chaleur, l’humidité et la longueur des manches pèsent encore plus sur le physique qu’en SX. Bref, le gâchis est énorme pour celui qui est indiscutablement un des plus rapides du plateau depuis des années. Un pilote qui risque pourtant de ne jamais décrocher ce fameux titre SX malgré son talent et sa force de travail. D’un autre côté, on peut aussi le voir comme un miraculé qui aurait pu être amputé du bras, sa seule présence derrière la grille étant déjà un exploit colossal.
Sa GoPro de la heat SLC3