Tonton Flingueur
Pur événement !
Salut les p’tits n’veux ! A quelques heures du grand retour du SX de Paris à… Paris, l’excitation monte. Oui, sacrée histoire, ce supercross : les années passent, passent mais la magie continue d’opérer. Cette fois faut dire qu’il y a du neuf à se mettre sous la dent. Et qu’en vérité on a drôlement hâte de voir ça. Il y a même bien longtemps qu’on n’avait pas ressenti un tel enthousiasme à la veille d’une épreuve. C’est qu’il y a tant à découvrir ce week-end !
Ce qu’il y a d’intéressant avec l’Histoire, c’est qu’elle ne marque jamais de pause. « History never stops to play tricks », a dit Nelson Mandela. Créé voici trente-trois ans (et demi) au Palais Omnisports de Bercy, puis exilé trois éditions de suite à Lille à cause d’une cure de rajeunissement de la salle du XIIème arrondissement modifiant radicalement ses structures, le SX parisien « se devait quelque part » de se renouveler. En revenant à ses fondamentaux. En retrouvant sa ville d’origine, pour commencer. Paris, sa capitale ! Ce sera chose faite ce week-end à l’U-Arena, avec en prime une sacrée dose de nouveautés appétissantes.
Oui, cette édition 2017 a bel et bien de quoi aiguiser les sens des amateurs les plus exigeants, entre un plateau original avec quelques spécialistes US de gros calibre, nouveaux venus sur le territoire tels Cole Seely ou RJ Hampshire (Zach Osborne a connu Bercy à ses débuts voici une douzaine d’années, quant à Jeremy Martin et Dean Wilson ils ont déjà roulé en France, aux Nations : le premier à Ernée, le second à Ernée et à Saint-Jean, déjà, en 2011 !), une nouvelle formule de courses et surtout une salle ultra-moderne inaugurée à peine un mois plus tôt… Sans oublier une occasion exceptionnelle de voir à l’œuvre, devant son public, celui qui est en train de s’affirmer comme le nouveau boss du supercross planétaire : Marvin Musquin, bien sûr !
Musquin over the rainbow….
Marvin Musquin, 28 ans à la fin de l’année, arrive à Paris en superstar, auréolé d’une éblouissante fin de saison à Vegas et à Pomona. Saison 2017 elle-même déjà très réussie. Que de chemin parcouru en simplement quelques mois ! Depuis le retrait de Dungey plus précisément, un chef de file dont MM25 a pris le relais au sein du team KTM Red Bull avec une autorité remarquable, d‘autant plus épatante qu’on ne s’attendait pas, connaissant (ou croyant connaître) notre homme, à un changement d’attitude aussi radical ! Très fidèle lieutenant du patron jusqu’alors, Marv’ a su prendre la place du chef lorsque celui-ci a posé son casque, quasiment du jour au lendemain et sans complexe.
Quoiqu’esseulé dans son équipe et malgré un genou défaillant Marvin avait bien failli empêcher Eli Tomac, à qui les observateurs prédisaient une simple promenade de santé, de coiffer une couronne outdoor mille fois promise. C’était franchement passé tout près… Déjà. Et depuis la fin de l’été, disposant enfin de ses deux genoux après une pause infirmerie, le Français est devenu carrément invincible, on a pu le constater à la Monster Cup (qui l’a enrichi d’un beau pactole !) puis à la Red Bull Straight Rhythm (exercice particulièrement à son goût, devenu sa chasse gardée). Alors on peut rêver, imaginer que la série va se poursuivre à Paris et ensuite début décembre à Genève, comme une véritable voie royale s’ouvrant au Tricolore vers 2018 et ce fichu sacre US, le Graal des Graals, la suprême distinction ! Qui se refuse à nos compatriotes depuis JMB… Bien sûr rien n’est joué, loin de là : c’est qu’on en a déjà vu un certain nombre par le passé, de ces champions d’intersaison qui ne sont jamais parvenus à confirmer l’année suivante en championnat tous les espoirs nés de leurs exploits ici ou là hors-saison régulière ! N’empêche, tel qu’on le voit parti, le natif du Sud-Ouest, on s’attend forcément à une saison 2018 exceptionnelle, au top du top, sur le toit de l’Amérique : impossible de ne pas d’ores et déjà y penser…
Mais bon on n’en est pas encore là et pour l’instant, avant janvier ’18, Anaheim et la suite, voici venir, ce samedi, Paris newlook. Et si Marvin Musquin arrive naturellement en super favori (et en tenant du titre), rien n’est fait là non plus, il va déjà devoir bagarrer pour conserver son hégémonie territoriale que des garçons comme Zach Osborne, lui aussi en pleine confiance même s’il n’a guère d’expérience en 450 cc, ou J’Mart’, excellent quant à lui dès qu’il s’aligne en grosse cylindrée, ne manqueront pas de lui contester, on peut compter sur leur hargne à tous deux, entre autres. Fort du soutien du public, le champion français voudra logiquement défendre son standing, plus élevé que jamais, conserver son sceptre. Reste évidemment à gérer la glorieuse incertitude du sport, en tous cas on peut s’attendre à du très lourd… Spectacle assuré, chaud devant !
« La plus belle salle d’Europe »
Et puis surtout le supercross à la française va entrer ce week-end dans une nouvelle ère : disons qu’on va entamer « Paris SX volume trois », en quelque sorte, et qu’il ne faut pas rater ça !
En s’installant dans une nouvelle salle de folie (rappel : l’U-Arena, c’est non seulement deux fois Bercy en termes de volume, c’est aussi et surtout une toute nouvelle et formidable structure ultra-moderne, si ce n’est en avance sur son époque, dotée d’un invraisemblable panel d’équipements dernier cri, à l’extérieur comme à l’intérieur de cet impressionnant bâtiment hyper-connecté, « une véritable expérience » prédisent ses bâtisseurs), en testant une nouvelle formule de courses voire même une nouvelle « philosophie » d’épreuve, en proposant évidemment un show FMX de dingo, bref en repartant pour un tour dirai-je, en sachant se renouveler malgré les ans, la grande classique parisienne maintient le cap, elle conserve son titre de meeting incontournable, son rang de must absolu. Et même mieux que ça puisqu’en effet cette année plus que depuis des lustres les fans ont de quoi frissonner d’aise à l’idée de tout ce qu’ils vont découvrir ce week-end !
L’histoire n’attend pas, elle surprend toujours, disais-je ? C’est marrant je trouve comme par ailleurs elle s’avère capable de se répéter (en mieux) : en mars 1984 le Supercross avait déjà joué les pionniers, créant la sensation dans une nouvelle salle que découvraient tout juste les Parisiens et le reste du monde, eh bien aujourd’hui un tiers de siècle plus tard, avant même le rugby pour lequel cette arène a été créée, le voici qui fait le holeshot en matière de spectacle sportif à l’U-Arena de Paris-La Défense !
Tonton Flingueur
Pur événement !
Salut les p’tits n’veux ! A quelques heures du grand retour du SX de Paris à… Paris, l’excitation monte. Oui, sacrée histoire, ce supercross : les années passent, passent mais la magie continue d’opérer. Cette fois faut dire qu’il y a du neuf à se mettre sous la dent. Et qu’en vérité on a drôlement hâte de voir ça. Il y a même bien longtemps qu’on n’avait pas ressenti un tel enthousiasme à la veille d’une épreuve. C’est qu’il y a tant à découvrir ce week-end !
Ce qu’il y a d’intéressant avec l’Histoire, c’est qu’elle ne marque jamais de pause. « History never stops to play tricks », a dit Nelson Mandela. Créé voici trente-trois ans (et demi) au Palais Omnisports de Bercy, puis exilé trois éditions de suite à Lille à cause d’une cure de rajeunissement de la salle du XIIème arrondissement modifiant radicalement ses structures, le SX parisien « se devait quelque part » de se renouveler. En revenant à ses fondamentaux. En retrouvant sa ville d’origine, pour commencer. Paris, sa capitale ! Ce sera chose faite ce week-end à l’U-Arena, avec en prime une sacrée dose de nouveautés appétissantes.
Oui, cette édition 2017 a bel et bien de quoi aiguiser les sens des amateurs les plus exigeants, entre un plateau original avec quelques spécialistes US de gros calibre, nouveaux venus sur le territoire tels Cole Seely ou RJ Hampshire (Zach Osborne a connu Bercy à ses débuts voici une douzaine d’années, quant à Jeremy Martin et Dean Wilson ils ont déjà roulé en France, aux Nations : le premier à Ernée, le second à Ernée et à Saint-Jean, déjà, en 2011 !), une nouvelle formule de courses et surtout une salle ultra-moderne inaugurée à peine un mois plus tôt… Sans oublier une occasion exceptionnelle de voir à l’œuvre, devant son public, celui qui est en train de s’affirmer comme le nouveau boss du supercross planétaire : Marvin Musquin, bien sûr !
Musquin over the rainbow….
Marvin Musquin, 28 ans à la fin de l’année, arrive à Paris en superstar, auréolé d’une éblouissante fin de saison à Vegas et à Pomona. Saison 2017 elle-même déjà très réussie. Que de chemin parcouru en simplement quelques mois ! Depuis le retrait de Dungey plus précisément, un chef de file dont MM25 a pris le relais au sein du team KTM Red Bull avec une autorité remarquable, d‘autant plus épatante qu’on ne s’attendait pas, connaissant (ou croyant connaître) notre homme, à un changement d’attitude aussi radical ! Très fidèle lieutenant du patron jusqu’alors, Marv’ a su prendre la place du chef lorsque celui-ci a posé son casque, quasiment du jour au lendemain et sans complexe.
Quoiqu’esseulé dans son équipe et malgré un genou défaillant Marvin avait bien failli empêcher Eli Tomac, à qui les observateurs prédisaient une simple promenade de santé, de coiffer une couronne outdoor mille fois promise. C’était franchement passé tout près… Déjà. Et depuis la fin de l’été, disposant enfin de ses deux genoux après une pause infirmerie, le Français est devenu carrément invincible, on a pu le constater à la Monster Cup (qui l’a enrichi d’un beau pactole !) puis à la Red Bull Straight Rhythm (exercice particulièrement à son goût, devenu sa chasse gardée). Alors on peut rêver, imaginer que la série va se poursuivre à Paris et ensuite début décembre à Genève, comme une véritable voie royale s’ouvrant au Tricolore vers 2018 et ce fichu sacre US, le Graal des Graals, la suprême distinction ! Qui se refuse à nos compatriotes depuis JMB… Bien sûr rien n’est joué, loin de là : c’est qu’on en a déjà vu un certain nombre par le passé, de ces champions d’intersaison qui ne sont jamais parvenus à confirmer l’année suivante en championnat tous les espoirs nés de leurs exploits ici ou là hors-saison régulière ! N’empêche, tel qu’on le voit parti, le natif du Sud-Ouest, on s’attend forcément à une saison 2018 exceptionnelle, au top du top, sur le toit de l’Amérique : impossible de ne pas d’ores et déjà y penser…
Mais bon on n’en est pas encore là et pour l’instant, avant janvier ’18, Anaheim et la suite, voici venir, ce samedi, Paris newlook. Et si Marvin Musquin arrive naturellement en super favori (et en tenant du titre), rien n’est fait là non plus, il va déjà devoir bagarrer pour conserver son hégémonie territoriale que des garçons comme Zach Osborne, lui aussi en pleine confiance même s’il n’a guère d’expérience en 450 cc, ou J’Mart’, excellent quant à lui dès qu’il s’aligne en grosse cylindrée, ne manqueront pas de lui contester, on peut compter sur leur hargne à tous deux, entre autres. Fort du soutien du public, le champion français voudra logiquement défendre son standing, plus élevé que jamais, conserver son sceptre. Reste évidemment à gérer la glorieuse incertitude du sport, en tous cas on peut s’attendre à du très lourd… Spectacle assuré, chaud devant !
« La plus belle salle d’Europe »
Et puis surtout le supercross à la française va entrer ce week-end dans une nouvelle ère : disons qu’on va entamer « Paris SX volume trois », en quelque sorte, et qu’il ne faut pas rater ça !
En s’installant dans une nouvelle salle de folie (rappel : l’U-Arena, c’est non seulement deux fois Bercy en termes de volume, c’est aussi et surtout une toute nouvelle et formidable structure ultra-moderne, si ce n’est en avance sur son époque, dotée d’un invraisemblable panel d’équipements dernier cri, à l’extérieur comme à l’intérieur de cet impressionnant bâtiment hyper-connecté, « une véritable expérience » prédisent ses bâtisseurs), en testant une nouvelle formule de courses voire même une nouvelle « philosophie » d’épreuve, en proposant évidemment un show FMX de dingo, bref en repartant pour un tour dirai-je, en sachant se renouveler malgré les ans, la grande classique parisienne maintient le cap, elle conserve son titre de meeting incontournable, son rang de must absolu. Et même mieux que ça puisqu’en effet cette année plus que depuis des lustres les fans ont de quoi frissonner d’aise à l’idée de tout ce qu’ils vont découvrir ce week-end !
L’histoire n’attend pas, elle surprend toujours, disais-je ? C’est marrant je trouve comme par ailleurs elle s’avère capable de se répéter (en mieux) : en mars 1984 le Supercross avait déjà joué les pionniers, créant la sensation dans une nouvelle salle que découvraient tout juste les Parisiens et le reste du monde, eh bien aujourd’hui un tiers de siècle plus tard, avant même le rugby pour lequel cette arène a été créée, le voici qui fait le holeshot en matière de spectacle sportif à l’U-Arena de Paris-La Défense !
Tonton Flingueur
Pur événement !
Salut les p’tits n’veux ! A quelques heures du grand retour du SX de Paris à… Paris, l’excitation monte. Oui, sacrée histoire, ce supercross : les années passent, passent mais la magie continue d’opérer. Cette fois faut dire qu’il y a du neuf à se mettre sous la dent. Et qu’en vérité on a drôlement hâte de voir ça. Il y a même bien longtemps qu’on n’avait pas ressenti un tel enthousiasme à la veille d’une épreuve. C’est qu’il y a tant à découvrir ce week-end !
Ce qu’il y a d’intéressant avec l’Histoire, c’est qu’elle ne marque jamais de pause. « History never stops to play tricks », a dit Nelson Mandela. Créé voici trente-trois ans (et demi) au Palais Omnisports de Bercy, puis exilé trois éditions de suite à Lille à cause d’une cure de rajeunissement de la salle du XIIème arrondissement modifiant radicalement ses structures, le SX parisien « se devait quelque part » de se renouveler. En revenant à ses fondamentaux. En retrouvant sa ville d’origine, pour commencer. Paris, sa capitale ! Ce sera chose faite ce week-end à l’U-Arena, avec en prime une sacrée dose de nouveautés appétissantes.
Oui, cette édition 2017 a bel et bien de quoi aiguiser les sens des amateurs les plus exigeants, entre un plateau original avec quelques spécialistes US de gros calibre, nouveaux venus sur le territoire tels Cole Seely ou RJ Hampshire (Zach Osborne a connu Bercy à ses débuts voici une douzaine d’années, quant à Jeremy Martin et Dean Wilson ils ont déjà roulé en France, aux Nations : le premier à Ernée, le second à Ernée et à Saint-Jean, déjà, en 2011 !), une nouvelle formule de courses et surtout une salle ultra-moderne inaugurée à peine un mois plus tôt… Sans oublier une occasion exceptionnelle de voir à l’œuvre, devant son public, celui qui est en train de s’affirmer comme le nouveau boss du supercross planétaire : Marvin Musquin, bien sûr !
Musquin over the rainbow….
Marvin Musquin, 28 ans à la fin de l’année, arrive à Paris en superstar, auréolé d’une éblouissante fin de saison à Vegas et à Pomona. Saison 2017 elle-même déjà très réussie. Que de chemin parcouru en simplement quelques mois ! Depuis le retrait de Dungey plus précisément, un chef de file dont MM25 a pris le relais au sein du team KTM Red Bull avec une autorité remarquable, d‘autant plus épatante qu’on ne s’attendait pas, connaissant (ou croyant connaître) notre homme, à un changement d’attitude aussi radical ! Très fidèle lieutenant du patron jusqu’alors, Marv’ a su prendre la place du chef lorsque celui-ci a posé son casque, quasiment du jour au lendemain et sans complexe.
Quoiqu’esseulé dans son équipe et malgré un genou défaillant Marvin avait bien failli empêcher Eli Tomac, à qui les observateurs prédisaient une simple promenade de santé, de coiffer une couronne outdoor mille fois promise. C’était franchement passé tout près… Déjà. Et depuis la fin de l’été, disposant enfin de ses deux genoux après une pause infirmerie, le Français est devenu carrément invincible, on a pu le constater à la Monster Cup (qui l’a enrichi d’un beau pactole !) puis à la Red Bull Straight Rhythm (exercice particulièrement à son goût, devenu sa chasse gardée). Alors on peut rêver, imaginer que la série va se poursuivre à Paris et ensuite début décembre à Genève, comme une véritable voie royale s’ouvrant au Tricolore vers 2018 et ce fichu sacre US, le Graal des Graals, la suprême distinction ! Qui se refuse à nos compatriotes depuis JMB… Bien sûr rien n’est joué, loin de là : c’est qu’on en a déjà vu un certain nombre par le passé, de ces champions d’intersaison qui ne sont jamais parvenus à confirmer l’année suivante en championnat tous les espoirs nés de leurs exploits ici ou là hors-saison régulière ! N’empêche, tel qu’on le voit parti, le natif du Sud-Ouest, on s’attend forcément à une saison 2018 exceptionnelle, au top du top, sur le toit de l’Amérique : impossible de ne pas d’ores et déjà y penser…
Mais bon on n’en est pas encore là et pour l’instant, avant janvier ’18, Anaheim et la suite, voici venir, ce samedi, Paris newlook. Et si Marvin Musquin arrive naturellement en super favori (et en tenant du titre), rien n’est fait là non plus, il va déjà devoir bagarrer pour conserver son hégémonie territoriale que des garçons comme Zach Osborne, lui aussi en pleine confiance même s’il n’a guère d’expérience en 450 cc, ou J’Mart’, excellent quant à lui dès qu’il s’aligne en grosse cylindrée, ne manqueront pas de lui contester, on peut compter sur leur hargne à tous deux, entre autres. Fort du soutien du public, le champion français voudra logiquement défendre son standing, plus élevé que jamais, conserver son sceptre. Reste évidemment à gérer la glorieuse incertitude du sport, en tous cas on peut s’attendre à du très lourd… Spectacle assuré, chaud devant !
« La plus belle salle d’Europe »
Et puis surtout le supercross à la française va entrer ce week-end dans une nouvelle ère : disons qu’on va entamer « Paris SX volume trois », en quelque sorte, et qu’il ne faut pas rater ça !
En s’installant dans une nouvelle salle de folie (rappel : l’U-Arena, c’est non seulement deux fois Bercy en termes de volume, c’est aussi et surtout une toute nouvelle et formidable structure ultra-moderne, si ce n’est en avance sur son époque, dotée d’un invraisemblable panel d’équipements dernier cri, à l’extérieur comme à l’intérieur de cet impressionnant bâtiment hyper-connecté, « une véritable expérience » prédisent ses bâtisseurs), en testant une nouvelle formule de courses voire même une nouvelle « philosophie » d’épreuve, en proposant évidemment un show FMX de dingo, bref en repartant pour un tour dirai-je, en sachant se renouveler malgré les ans, la grande classique parisienne maintient le cap, elle conserve son titre de meeting incontournable, son rang de must absolu. Et même mieux que ça puisqu’en effet cette année plus que depuis des lustres les fans ont de quoi frissonner d’aise à l’idée de tout ce qu’ils vont découvrir ce week-end !
L’histoire n’attend pas, elle surprend toujours, disais-je ? C’est marrant je trouve comme par ailleurs elle s’avère capable de se répéter (en mieux) : en mars 1984 le Supercross avait déjà joué les pionniers, créant la sensation dans une nouvelle salle que découvraient tout juste les Parisiens et le reste du monde, eh bien aujourd’hui un tiers de siècle plus tard, avant même le rugby pour lequel cette arène a été créée, le voici qui fait le holeshot en matière de spectacle sportif à l’U-Arena de Paris-La Défense !
Tonton Flingueur
Pur événement !
Salut les p’tits n’veux ! A quelques heures du grand retour du SX de Paris à… Paris, l’excitation monte. Oui, sacrée histoire, ce supercross : les années passent, passent mais la magie continue d’opérer. Cette fois faut dire qu’il y a du neuf à se mettre sous la dent. Et qu’en vérité on a drôlement hâte de voir ça. Il y a même bien longtemps qu’on n’avait pas ressenti un tel enthousiasme à la veille d’une épreuve. C’est qu’il y a tant à découvrir ce week-end !
Ce qu’il y a d’intéressant avec l’Histoire, c’est qu’elle ne marque jamais de pause. « History never stops to play tricks », a dit Nelson Mandela. Créé voici trente-trois ans (et demi) au Palais Omnisports de Bercy, puis exilé trois éditions de suite à Lille à cause d’une cure de rajeunissement de la salle du XIIème arrondissement modifiant radicalement ses structures, le SX parisien « se devait quelque part » de se renouveler. En revenant à ses fondamentaux. En retrouvant sa ville d’origine, pour commencer. Paris, sa capitale ! Ce sera chose faite ce week-end à l’U-Arena, avec en prime une sacrée dose de nouveautés appétissantes.
Oui, cette édition 2017 a bel et bien de quoi aiguiser les sens des amateurs les plus exigeants, entre un plateau original avec quelques spécialistes US de gros calibre, nouveaux venus sur le territoire tels Cole Seely ou RJ Hampshire (Zach Osborne a connu Bercy à ses débuts voici une douzaine d’années, quant à Jeremy Martin et Dean Wilson ils ont déjà roulé en France, aux Nations : le premier à Ernée, le second à Ernée et à Saint-Jean, déjà, en 2011 !), une nouvelle formule de courses et surtout une salle ultra-moderne inaugurée à peine un mois plus tôt… Sans oublier une occasion exceptionnelle de voir à l’œuvre, devant son public, celui qui est en train de s’affirmer comme le nouveau boss du supercross planétaire : Marvin Musquin, bien sûr !
Musquin over the rainbow….
Marvin Musquin, 28 ans à la fin de l’année, arrive à Paris en superstar, auréolé d’une éblouissante fin de saison à Vegas et à Pomona. Saison 2017 elle-même déjà très réussie. Que de chemin parcouru en simplement quelques mois ! Depuis le retrait de Dungey plus précisément, un chef de file dont MM25 a pris le relais au sein du team KTM Red Bull avec une autorité remarquable, d‘autant plus épatante qu’on ne s’attendait pas, connaissant (ou croyant connaître) notre homme, à un changement d’attitude aussi radical ! Très fidèle lieutenant du patron jusqu’alors, Marv’ a su prendre la place du chef lorsque celui-ci a posé son casque, quasiment du jour au lendemain et sans complexe.
Quoiqu’esseulé dans son équipe et malgré un genou défaillant Marvin avait bien failli empêcher Eli Tomac, à qui les observateurs prédisaient une simple promenade de santé, de coiffer une couronne outdoor mille fois promise. C’était franchement passé tout près… Déjà. Et depuis la fin de l’été, disposant enfin de ses deux genoux après une pause infirmerie, le Français est devenu carrément invincible, on a pu le constater à la Monster Cup (qui l’a enrichi d’un beau pactole !) puis à la Red Bull Straight Rhythm (exercice particulièrement à son goût, devenu sa chasse gardée). Alors on peut rêver, imaginer que la série va se poursuivre à Paris et ensuite début décembre à Genève, comme une véritable voie royale s’ouvrant au Tricolore vers 2018 et ce fichu sacre US, le Graal des Graals, la suprême distinction ! Qui se refuse à nos compatriotes depuis JMB… Bien sûr rien n’est joué, loin de là : c’est qu’on en a déjà vu un certain nombre par le passé, de ces champions d’intersaison qui ne sont jamais parvenus à confirmer l’année suivante en championnat tous les espoirs nés de leurs exploits ici ou là hors-saison régulière ! N’empêche, tel qu’on le voit parti, le natif du Sud-Ouest, on s’attend forcément à une saison 2018 exceptionnelle, au top du top, sur le toit de l’Amérique : impossible de ne pas d’ores et déjà y penser…
Mais bon on n’en est pas encore là et pour l’instant, avant janvier ’18, Anaheim et la suite, voici venir, ce samedi, Paris newlook. Et si Marvin Musquin arrive naturellement en super favori (et en tenant du titre), rien n’est fait là non plus, il va déjà devoir bagarrer pour conserver son hégémonie territoriale que des garçons comme Zach Osborne, lui aussi en pleine confiance même s’il n’a guère d’expérience en 450 cc, ou J’Mart’, excellent quant à lui dès qu’il s’aligne en grosse cylindrée, ne manqueront pas de lui contester, on peut compter sur leur hargne à tous deux, entre autres. Fort du soutien du public, le champion français voudra logiquement défendre son standing, plus élevé que jamais, conserver son sceptre. Reste évidemment à gérer la glorieuse incertitude du sport, en tous cas on peut s’attendre à du très lourd… Spectacle assuré, chaud devant !
« La plus belle salle d’Europe »
Et puis surtout le supercross à la française va entrer ce week-end dans une nouvelle ère : disons qu’on va entamer « Paris SX volume trois », en quelque sorte, et qu’il ne faut pas rater ça !
En s’installant dans une nouvelle salle de folie (rappel : l’U-Arena, c’est non seulement deux fois Bercy en termes de volume, c’est aussi et surtout une toute nouvelle et formidable structure ultra-moderne, si ce n’est en avance sur son époque, dotée d’un invraisemblable panel d’équipements dernier cri, à l’extérieur comme à l’intérieur de cet impressionnant bâtiment hyper-connecté, « une véritable expérience » prédisent ses bâtisseurs), en testant une nouvelle formule de courses voire même une nouvelle « philosophie » d’épreuve, en proposant évidemment un show FMX de dingo, bref en repartant pour un tour dirai-je, en sachant se renouveler malgré les ans, la grande classique parisienne maintient le cap, elle conserve son titre de meeting incontournable, son rang de must absolu. Et même mieux que ça puisqu’en effet cette année plus que depuis des lustres les fans ont de quoi frissonner d’aise à l’idée de tout ce qu’ils vont découvrir ce week-end !
L’histoire n’attend pas, elle surprend toujours, disais-je ? C’est marrant je trouve comme par ailleurs elle s’avère capable de se répéter (en mieux) : en mars 1984 le Supercross avait déjà joué les pionniers, créant la sensation dans une nouvelle salle que découvraient tout juste les Parisiens et le reste du monde, eh bien aujourd’hui un tiers de siècle plus tard, avant même le rugby pour lequel cette arène a été créée, le voici qui fait le holeshot en matière de spectacle sportif à l’U-Arena de Paris-La Défense !