Interview : Valentin Teillet
Le moto entrepreneur
Après deux années dans le team Honda SR, Valentin Teillet a décidé de voler de ses propres ailes. Avec Mickaël Vrignon, un entrepreneur vendéen, il vient de créer VRT 3AS, une structure privée. Il nous en dit plus sur son nouveau job de patron.
Alors tu as bouclé le budget de ton nouveau team ?
« Ça avance bien. Mieux que ça même puisqu’on a déjà tout bouclé pour 2017. On a le budget nécessaire pour faire une année dans de bonnes conditions. Ça a été un peu long à se mettre en route, mais vers novembre, décembre tout s’est débloqué et le projet s’est accéléré. D’ailleurs on a déjà notre camion de prêt, peint au couleur, aménagé… »
Vous n’avez pas cédé à la mode des semi…
« Non ! L’idée n’était pas de se montrer et d’en mettre plein les yeux. On veut y aller doucement, montrer aux personnes qui nous ont suivies dans cette aventure que l’on est sérieux et qu’ils ont eu raison de nous faire confiance. C’est un projet à long terme, pas une idée farfelue. Peut être que nous accueillerons un second pilote en 2018, mais encore une fois, tout doux. On ne s’emballe pas sur nos objectifs et ma chance, c’est d’avoir trouvé Mickaël pour m’épauler. Je sais qu’il assurera en gestion. A moi de mettre du gaz et d’être devant en piste. D’ailleurs sans lui, je ne me serai pas lancé. »
Alors, des précisions sur cette structure ?
« Et bien elle s’appellera team VRT 3AS. Je roulerai sur des Honda CR-F avec le soutien, énorme de Espace 7 qui nous a vraiment bien suivi sur ce projet, plus 3AS, le distributeur de pièces détachées. Maintenant, que te dire d’autres. Si tu veux tout savoir je te donne le numéro de Mickaël et tu vois avec lui… Encore une fois, moi, je suis le pilote. Volontairement, je prends un peu de distance avec tout ce qui concerne la compta, l’argent pour me concentrer sur mon pilotage, ma vitesse. Mais je peux juste te dire que ma machine qui a été choisie en dernier. Y’avait ballotage entre Honda et Yam, mais l’appui d’Epsace7 a fait pencher la balance pour la Rouge. »
Tu l’as essayée ?
« Non, pas encore. C’est un peu compliqué parce qu’elle va arriver tard. Mais je ne m’inquiète pas. De toute façon, je n’ai pas roulé depuis le dernier SX. Je fais une pause pour soigner ma cheville abimée à la fin du SX outdoor. J’ai laissé trainer et ça m’a emmerdé toute la saison. C’est aussi pour ça que j’ai fait une année moyenne en supercross. »
Il t’a manqué un truc pour jouer devant…
« Oui. Un poil de vitesse. Maintenant, je suis quand même satisfait de ma saison d’Elite où, sans la poisse, je remportais le titre. »
Tu parles de cette roue cassée à Iffendic lors de la finale ?
« Oui. Plus un guidon desserré et une chute lors du départ à Sommières. J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne… »
Qu’est-ce que ça change pour toi d’être ton propre patron ?
« Et bien, je fais ce que je veux. Si j’ai envie d’investir dans une fourche usine parce que je juge que ça peut me permettre de rouler plus vite, je peux. Si j’ai envie d’aller participer à quelques GP limitrophes, en plus des deux GP de France que j’ai programmés, pas de souci. C’est moi qui juge ce qui est préférable pour moi et ça motive, crois moi. »
J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne…
Tu auras la pression de la blessure ?
« Pas plus, pas moins que cette année. Si jamais je me blessais, j’aurai la possibilité de faire appel à un remplaçant… »
Tu as prévu de changer des choses dans ta préparation hivernale ?
« Non parce que j’estime être bien préparé aujourd’hui. Physiquement, ça va. Après, peu en ont conscience parce que l’Elite ne passe pas à la télé, mais tous les ans, j’améliore des petites choses, je progresse. Je ne suis plus en GP, mais il ne faut pas croire que je stagne, voir que je perds en vitesse. C’est l’inverse et on l’a vu lorsque Valentin Guillod est venu à Saint-Thibéry. Il n’était pas au dessus du lot. Ça prouve qu’en France, ça roule très vite. Les gens ne réalisent pas, mais tous les ans, avec l’arrivée d’un Greg Aranda, d’un Xavier Boog, de moi aussi, des anciens pilotes de GP, le niveau monte. Et aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, pour être devant, il faut beaucoup bosser. Je ne suis pas certain que si Christophe Charlier venait rouler avec nous l’année prochaine, il nous mettrait à l’amende… »
Donc ton programme, ce sera l’Elite 450, le SX Tour et les deux GP de France…
« Exactement. Pour 2016. Après, nous ferons un point en fin d’année pour voir s’il faudra changer des choses. Je pense notamment à l’Elite qui devient de moins en moins doté financièrement. Prendre autant de risques et s’investir à ce point dans un sport pour recevoir si peu, à un moment, ça ne sera plus possible. La baisse des primes depuis deux ans pose des soucis et il ne faut pas oublier que si le SX Tour fonctionne aujourd’hui, c’est aussi parce que les meilleurs français sont là, car ils savent qu’ils peuvent gagner leurs vies. »
Interview : Valentin Teillet
Le moto entrepreneur
Après deux années dans le team Honda SR, Valentin Teillet a décidé de voler de ses propres ailes. Avec Mickaël Vrignon, un entrepreneur vendéen, il vient de créer VRT 3AS, une structure privée. Il nous en dit plus sur son nouveau job de patron.
Alors tu as bouclé le budget de ton nouveau team ?
« Ça avance bien. Mieux que ça même puisqu’on a déjà tout bouclé pour 2017. On a le budget nécessaire pour faire une année dans de bonnes conditions. Ça a été un peu long à se mettre en route, mais vers novembre, décembre tout s’est débloqué et le projet s’est accéléré. D’ailleurs on a déjà notre camion de prêt, peint au couleur, aménagé… »
Vous n’avez pas cédé à la mode des semi…
« Non ! L’idée n’était pas de se montrer et d’en mettre plein les yeux. On veut y aller doucement, montrer aux personnes qui nous ont suivies dans cette aventure que l’on est sérieux et qu’ils ont eu raison de nous faire confiance. C’est un projet à long terme, pas une idée farfelue. Peut être que nous accueillerons un second pilote en 2018, mais encore une fois, tout doux. On ne s’emballe pas sur nos objectifs et ma chance, c’est d’avoir trouvé Mickaël pour m’épauler. Je sais qu’il assurera en gestion. A moi de mettre du gaz et d’être devant en piste. D’ailleurs sans lui, je ne me serai pas lancé. »
Alors, des précisions sur cette structure ?
« Et bien elle s’appellera team VRT 3AS. Je roulerai sur des Honda CR-F avec le soutien, énorme de Espace 7 qui nous a vraiment bien suivi sur ce projet, plus 3AS, le distributeur de pièces détachées. Maintenant, que te dire d’autres. Si tu veux tout savoir je te donne le numéro de Mickaël et tu vois avec lui… Encore une fois, moi, je suis le pilote. Volontairement, je prends un peu de distance avec tout ce qui concerne la compta, l’argent pour me concentrer sur mon pilotage, ma vitesse. Mais je peux juste te dire que ma machine qui a été choisie en dernier. Y’avait ballotage entre Honda et Yam, mais l’appui d’Epsace7 a fait pencher la balance pour la Rouge. »
Tu l’as essayée ?
« Non, pas encore. C’est un peu compliqué parce qu’elle va arriver tard. Mais je ne m’inquiète pas. De toute façon, je n’ai pas roulé depuis le dernier SX. Je fais une pause pour soigner ma cheville abimée à la fin du SX outdoor. J’ai laissé trainer et ça m’a emmerdé toute la saison. C’est aussi pour ça que j’ai fait une année moyenne en supercross. »
Il t’a manqué un truc pour jouer devant…
« Oui. Un poil de vitesse. Maintenant, je suis quand même satisfait de ma saison d’Elite où, sans la poisse, je remportais le titre. »
Tu parles de cette roue cassée à Iffendic lors de la finale ?
« Oui. Plus un guidon desserré et une chute lors du départ à Sommières. J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne… »
Qu’est-ce que ça change pour toi d’être ton propre patron ?
« Et bien, je fais ce que je veux. Si j’ai envie d’investir dans une fourche usine parce que je juge que ça peut me permettre de rouler plus vite, je peux. Si j’ai envie d’aller participer à quelques GP limitrophes, en plus des deux GP de France que j’ai programmés, pas de souci. C’est moi qui juge ce qui est préférable pour moi et ça motive, crois moi. »
J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne…
Tu auras la pression de la blessure ?
« Pas plus, pas moins que cette année. Si jamais je me blessais, j’aurai la possibilité de faire appel à un remplaçant… »
Tu as prévu de changer des choses dans ta préparation hivernale ?
« Non parce que j’estime être bien préparé aujourd’hui. Physiquement, ça va. Après, peu en ont conscience parce que l’Elite ne passe pas à la télé, mais tous les ans, j’améliore des petites choses, je progresse. Je ne suis plus en GP, mais il ne faut pas croire que je stagne, voir que je perds en vitesse. C’est l’inverse et on l’a vu lorsque Valentin Guillod est venu à Saint-Thibéry. Il n’était pas au dessus du lot. Ça prouve qu’en France, ça roule très vite. Les gens ne réalisent pas, mais tous les ans, avec l’arrivée d’un Greg Aranda, d’un Xavier Boog, de moi aussi, des anciens pilotes de GP, le niveau monte. Et aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, pour être devant, il faut beaucoup bosser. Je ne suis pas certain que si Christophe Charlier venait rouler avec nous l’année prochaine, il nous mettrait à l’amende… »
Donc ton programme, ce sera l’Elite 450, le SX Tour et les deux GP de France…
« Exactement. Pour 2016. Après, nous ferons un point en fin d’année pour voir s’il faudra changer des choses. Je pense notamment à l’Elite qui devient de moins en moins doté financièrement. Prendre autant de risques et s’investir à ce point dans un sport pour recevoir si peu, à un moment, ça ne sera plus possible. La baisse des primes depuis deux ans pose des soucis et il ne faut pas oublier que si le SX Tour fonctionne aujourd’hui, c’est aussi parce que les meilleurs français sont là, car ils savent qu’ils peuvent gagner leurs vies. »
Interview : Valentin Teillet
Le moto entrepreneur
Après deux années dans le team Honda SR, Valentin Teillet a décidé de voler de ses propres ailes. Avec Mickaël Vrignon, un entrepreneur vendéen, il vient de créer VRT 3AS, une structure privée. Il nous en dit plus sur son nouveau job de patron.
Alors tu as bouclé le budget de ton nouveau team ?
« Ça avance bien. Mieux que ça même puisqu’on a déjà tout bouclé pour 2017. On a le budget nécessaire pour faire une année dans de bonnes conditions. Ça a été un peu long à se mettre en route, mais vers novembre, décembre tout s’est débloqué et le projet s’est accéléré. D’ailleurs on a déjà notre camion de prêt, peint au couleur, aménagé… »
Vous n’avez pas cédé à la mode des semi…
« Non ! L’idée n’était pas de se montrer et d’en mettre plein les yeux. On veut y aller doucement, montrer aux personnes qui nous ont suivies dans cette aventure que l’on est sérieux et qu’ils ont eu raison de nous faire confiance. C’est un projet à long terme, pas une idée farfelue. Peut être que nous accueillerons un second pilote en 2018, mais encore une fois, tout doux. On ne s’emballe pas sur nos objectifs et ma chance, c’est d’avoir trouvé Mickaël pour m’épauler. Je sais qu’il assurera en gestion. A moi de mettre du gaz et d’être devant en piste. D’ailleurs sans lui, je ne me serai pas lancé. »
Alors, des précisions sur cette structure ?
« Et bien elle s’appellera team VRT 3AS. Je roulerai sur des Honda CR-F avec le soutien, énorme de Espace 7 qui nous a vraiment bien suivi sur ce projet, plus 3AS, le distributeur de pièces détachées. Maintenant, que te dire d’autres. Si tu veux tout savoir je te donne le numéro de Mickaël et tu vois avec lui… Encore une fois, moi, je suis le pilote. Volontairement, je prends un peu de distance avec tout ce qui concerne la compta, l’argent pour me concentrer sur mon pilotage, ma vitesse. Mais je peux juste te dire que ma machine qui a été choisie en dernier. Y’avait ballotage entre Honda et Yam, mais l’appui d’Epsace7 a fait pencher la balance pour la Rouge. »
Tu l’as essayée ?
« Non, pas encore. C’est un peu compliqué parce qu’elle va arriver tard. Mais je ne m’inquiète pas. De toute façon, je n’ai pas roulé depuis le dernier SX. Je fais une pause pour soigner ma cheville abimée à la fin du SX outdoor. J’ai laissé trainer et ça m’a emmerdé toute la saison. C’est aussi pour ça que j’ai fait une année moyenne en supercross. »
Il t’a manqué un truc pour jouer devant…
« Oui. Un poil de vitesse. Maintenant, je suis quand même satisfait de ma saison d’Elite où, sans la poisse, je remportais le titre. »
Tu parles de cette roue cassée à Iffendic lors de la finale ?
« Oui. Plus un guidon desserré et une chute lors du départ à Sommières. J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne… »
Qu’est-ce que ça change pour toi d’être ton propre patron ?
« Et bien, je fais ce que je veux. Si j’ai envie d’investir dans une fourche usine parce que je juge que ça peut me permettre de rouler plus vite, je peux. Si j’ai envie d’aller participer à quelques GP limitrophes, en plus des deux GP de France que j’ai programmés, pas de souci. C’est moi qui juge ce qui est préférable pour moi et ça motive, crois moi. »
J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne…
Tu auras la pression de la blessure ?
« Pas plus, pas moins que cette année. Si jamais je me blessais, j’aurai la possibilité de faire appel à un remplaçant… »
Tu as prévu de changer des choses dans ta préparation hivernale ?
« Non parce que j’estime être bien préparé aujourd’hui. Physiquement, ça va. Après, peu en ont conscience parce que l’Elite ne passe pas à la télé, mais tous les ans, j’améliore des petites choses, je progresse. Je ne suis plus en GP, mais il ne faut pas croire que je stagne, voir que je perds en vitesse. C’est l’inverse et on l’a vu lorsque Valentin Guillod est venu à Saint-Thibéry. Il n’était pas au dessus du lot. Ça prouve qu’en France, ça roule très vite. Les gens ne réalisent pas, mais tous les ans, avec l’arrivée d’un Greg Aranda, d’un Xavier Boog, de moi aussi, des anciens pilotes de GP, le niveau monte. Et aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, pour être devant, il faut beaucoup bosser. Je ne suis pas certain que si Christophe Charlier venait rouler avec nous l’année prochaine, il nous mettrait à l’amende… »
Donc ton programme, ce sera l’Elite 450, le SX Tour et les deux GP de France…
« Exactement. Pour 2016. Après, nous ferons un point en fin d’année pour voir s’il faudra changer des choses. Je pense notamment à l’Elite qui devient de moins en moins doté financièrement. Prendre autant de risques et s’investir à ce point dans un sport pour recevoir si peu, à un moment, ça ne sera plus possible. La baisse des primes depuis deux ans pose des soucis et il ne faut pas oublier que si le SX Tour fonctionne aujourd’hui, c’est aussi parce que les meilleurs français sont là, car ils savent qu’ils peuvent gagner leurs vies. »
Interview : Valentin Teillet
Le moto entrepreneur
Après deux années dans le team Honda SR, Valentin Teillet a décidé de voler de ses propres ailes. Avec Mickaël Vrignon, un entrepreneur vendéen, il vient de créer VRT 3AS, une structure privée. Il nous en dit plus sur son nouveau job de patron.
Alors tu as bouclé le budget de ton nouveau team ?
« Ça avance bien. Mieux que ça même puisqu’on a déjà tout bouclé pour 2017. On a le budget nécessaire pour faire une année dans de bonnes conditions. Ça a été un peu long à se mettre en route, mais vers novembre, décembre tout s’est débloqué et le projet s’est accéléré. D’ailleurs on a déjà notre camion de prêt, peint au couleur, aménagé… »
Vous n’avez pas cédé à la mode des semi…
« Non ! L’idée n’était pas de se montrer et d’en mettre plein les yeux. On veut y aller doucement, montrer aux personnes qui nous ont suivies dans cette aventure que l’on est sérieux et qu’ils ont eu raison de nous faire confiance. C’est un projet à long terme, pas une idée farfelue. Peut être que nous accueillerons un second pilote en 2018, mais encore une fois, tout doux. On ne s’emballe pas sur nos objectifs et ma chance, c’est d’avoir trouvé Mickaël pour m’épauler. Je sais qu’il assurera en gestion. A moi de mettre du gaz et d’être devant en piste. D’ailleurs sans lui, je ne me serai pas lancé. »
Alors, des précisions sur cette structure ?
« Et bien elle s’appellera team VRT 3AS. Je roulerai sur des Honda CR-F avec le soutien, énorme de Espace 7 qui nous a vraiment bien suivi sur ce projet, plus 3AS, le distributeur de pièces détachées. Maintenant, que te dire d’autres. Si tu veux tout savoir je te donne le numéro de Mickaël et tu vois avec lui… Encore une fois, moi, je suis le pilote. Volontairement, je prends un peu de distance avec tout ce qui concerne la compta, l’argent pour me concentrer sur mon pilotage, ma vitesse. Mais je peux juste te dire que ma machine qui a été choisie en dernier. Y’avait ballotage entre Honda et Yam, mais l’appui d’Epsace7 a fait pencher la balance pour la Rouge. »
Tu l’as essayée ?
« Non, pas encore. C’est un peu compliqué parce qu’elle va arriver tard. Mais je ne m’inquiète pas. De toute façon, je n’ai pas roulé depuis le dernier SX. Je fais une pause pour soigner ma cheville abimée à la fin du SX outdoor. J’ai laissé trainer et ça m’a emmerdé toute la saison. C’est aussi pour ça que j’ai fait une année moyenne en supercross. »
Il t’a manqué un truc pour jouer devant…
« Oui. Un poil de vitesse. Maintenant, je suis quand même satisfait de ma saison d’Elite où, sans la poisse, je remportais le titre. »
Tu parles de cette roue cassée à Iffendic lors de la finale ?
« Oui. Plus un guidon desserré et une chute lors du départ à Sommières. J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne… »
Qu’est-ce que ça change pour toi d’être ton propre patron ?
« Et bien, je fais ce que je veux. Si j’ai envie d’investir dans une fourche usine parce que je juge que ça peut me permettre de rouler plus vite, je peux. Si j’ai envie d’aller participer à quelques GP limitrophes, en plus des deux GP de France que j’ai programmés, pas de souci. C’est moi qui juge ce qui est préférable pour moi et ça motive, crois moi. »
J’ai perdu pas mal de points à chaque fois et ça m’a coûté la couronne…
Tu auras la pression de la blessure ?
« Pas plus, pas moins que cette année. Si jamais je me blessais, j’aurai la possibilité de faire appel à un remplaçant… »
Tu as prévu de changer des choses dans ta préparation hivernale ?
« Non parce que j’estime être bien préparé aujourd’hui. Physiquement, ça va. Après, peu en ont conscience parce que l’Elite ne passe pas à la télé, mais tous les ans, j’améliore des petites choses, je progresse. Je ne suis plus en GP, mais il ne faut pas croire que je stagne, voir que je perds en vitesse. C’est l’inverse et on l’a vu lorsque Valentin Guillod est venu à Saint-Thibéry. Il n’était pas au dessus du lot. Ça prouve qu’en France, ça roule très vite. Les gens ne réalisent pas, mais tous les ans, avec l’arrivée d’un Greg Aranda, d’un Xavier Boog, de moi aussi, des anciens pilotes de GP, le niveau monte. Et aujourd’hui, il ne faut pas se leurrer, pour être devant, il faut beaucoup bosser. Je ne suis pas certain que si Christophe Charlier venait rouler avec nous l’année prochaine, il nous mettrait à l’amende… »
Donc ton programme, ce sera l’Elite 450, le SX Tour et les deux GP de France…
« Exactement. Pour 2016. Après, nous ferons un point en fin d’année pour voir s’il faudra changer des choses. Je pense notamment à l’Elite qui devient de moins en moins doté financièrement. Prendre autant de risques et s’investir à ce point dans un sport pour recevoir si peu, à un moment, ça ne sera plus possible. La baisse des primes depuis deux ans pose des soucis et il ne faut pas oublier que si le SX Tour fonctionne aujourd’hui, c’est aussi parce que les meilleurs français sont là, car ils savent qu’ils peuvent gagner leurs vies. »