Sans faire de bruit, Maxime Desprey accumule année après année un palmarès enviable en championnat de France, tout en essayant de préserver sa qualité de vie. A l’aise au sein du team GSM de Serge Guidetty, Max a même retrouvé une nouvelle jeunesse en revenant en 250, avec un titre français en SX et un podium en championnat du monde WSX. L’occasion de tendre le micro à un pilote hyper cool, les deux pieds sur terre.
As-tu parfois l’impression d’être sous médiatisé par rapport à tes résultats ?
Non, pas vraiment. C’est peut-être par rapport à ma personnalité, le fait que je sois un peu en retrait, pas forcément extraverti. On va dire que je suis un mec simple, normal. Je n’ai jamais vraiment percé en Grand Prix où je n’ai jamais été en mesure de jouer des podiums. Je n’ai pas réussi à passer ce cap, on va dire. Mais c’est comme ça et je suis quand même content de ce qu’on a réussi à faire. Chacun a une évolution de carrière différente et à 30 ans, je me sens bien, peut-être mieux que jamais auparavant, donc j’espère avoir encore quelques bonnes années. Premier podium en championnat du monde SX, champion de France SX en ayant remporté beaucoup de manches, c’est une belle saison.
Justement, tu l’attribues à quoi cette belle saison ?
A partir du moment où je suis revenu en Elite et que j’ai gagné le championnat de France MX1 avec le team Honda SR et que je revenu dans un programme français, jouer la victoire à chaque course, ça te redonne un élan. Je me suis vraiment retrouvé, j’ai retrouvé mes marques, mes habitudes la semaine avec mes entraînements où je me suis bien réglé. Ça fait que ça a décuplé mon plaisir de rouler. Ensuite, quand j’ai signé chez Serge (Guidetty, pour le team Dafy Michelin), j’avais une grosse motivation, avec un nouvel entourage. J’ai eu une année délicate en 2022, mais en 2023, tout est rentré dans l’ordre et c’était cool après ma blessure en début d’année.
Retrouver un programme français plutôt que mondial, ça t’a retiré de la pression ?
En Mondial, quand tu ne joues pas les avant- postes, c’est difficile de trouver un guidon, déjà, et c’est compliqué financièrement. Ça demandait énormément de sacrifices personnels et comme je l’ai dit, je n’ai jamais réussi à passer ce petit cap pour aller jouer les podiums. Donc oui, je pense que c’était bien pour moi de retrouver un programme français. En plus, j’avais fait un peu de SX quand j’étais petit, en 85 cm3, on avait attaqué ça avec Dylan Ferrandis. J’avais quelques bases. Du coup, en faire en France et en championnat du monde WSX, c’est déjà un beau petit programme, avec une saison bien remplie.
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