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Accueil » Sport » Interview format long : Dylan Ferrandis se livre sur sa saison

Interview format long : Dylan Ferrandis se livre sur sa saison

par Richard
4 août 2022
dans MX/SX US, Sport
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dylan ferrandis
Si Dylan Ferrandis a pu avoir dans ses jeunes années une confiance en lui qui semblait parfois pencher vers l’arrogance, le Français a largement évolué pour devenir aujourd’hui un des personnages les plus intéressants de toute l’industrie MX à interviewer. J’en avais déjà eu un aperçu pour la sortie du #1 de notre magazine Motocross by MX2K (dispo ici, si vous voulez), avec une interview fleuve dont on me reparle encore de nos jours. Ça faisait quelques semaines que je lui courrais après, en fonction de nos emplois du temps respectifs, quand c’est lui-même qui a fait la démarche de me contacter. Un fait déjà assez rare pour être souligné. Précis, intelligent mais également honnête et candide dans ses réponses, il m’a encore régalé. J’espère que ce sera pareil pour vous à la lecture de cette interview que j’ai la faiblesse de trouver beaucoup plus intéressante que la moyenne !

Déjà, commençons doucement : comment ça va ?
Dylan Ferrandis : Bah écoute ça va. Je me suis fait opérer en France, et j’ai repris le premier avion le lendemain pour la Floride.

Tu es revenu spécialement en France pour l’opération ?
Dylan Ferrandis : Oui, obligé. Je n’ai pas confiance ici aux US. Déjà pour diagnostiquer, ça a été compliqué. Ils disaient que je n’avais qu’une petite luxation, ils ne savaient pas… ça m’a vite saoulé. Au final, on a envoyé toutes les images au chirurgien en France, et quand lui a déterminé que ce n’était pas possible de rouler, j’ai pris le premier avion. Le lendemain il m’opérait, et le surlendemain j’étais dans l’avion du retour en Floride.

Tu le connaissais, ce chirurgien ?

Dylan Ferrandis : Je ne l’ai jamais rencontré mais j’avais déjà communiqué avec lui il y a deux ans, parce que je m’étais fait mal à l’autre pouce. Je lui avais envoyé des radios pour avoir des avis. C’est un mec qui est top ! Je lui envoie un message de Californie, il était minuit en France, je lui demande si on peut s’appeler, il m’appelle directement. Après je lui demande s’il peut m’opérer vite, il me dit OK viens, et m’opère directe. Assez cool, quoi.

C’est un fan de MX ?
Dylan Ferrandis : Non je ne pense pas que ce soit un fan mais il suit le sport, oui. A Lyon où il est installé, il y a un gros groupe de chirurgiens qui s’occupent des athlètes de Jérémy Debize, qui est mon ancien agent quand j’étais en France. Ça fait pas mal de mecs de la moto qui vont là-bas, ils sont habitués à nous voir !

OK, je comprends mieux ! Bon, quel bilan tires-tu de ta saison SX avortée ?
Dylan Ferrandis : Très mauvais. On ne peut pas dire que ce soit très satisfaisant, même si j’ai quand même fait un podium, ce qui prouve que je sais rouler en SX. Après, il y a des explications… Je suis arrivé au début de saison pas du tout confiant avec la moto, encore. J’ai beaucoup testé cet hiver sans vraiment trouver la solution. En plus, ça a été une année de transition pour l’équipe, avec le déménagement en Floride, tout ça. Les terrains, c’était nouveau, les ateliers étaient en construction… Disons que ça manquait un peu d’organisation cet hiver. J’en ai payé le prix en faisant des tests sur la moto qui n’étaient pas oufs. On a fait beaucoup de tests, mais sans trouver de solutions où je me sente bien..

Excuse-moi de te couper mais concrètement, qu’est-ce qui ne va pas sur la moto ? Tu dis que tu n’es pas à l’aise, mais à cause de quoi ?
Dylan Ferrandis : Un moment, c’était tout, moteur et châssis, rien n’allait sur la moto. Ensuite, on a réussi à trouver des solutions pour le moteur. Mais le châssis, ça a toujours été un peu un problème. Quand je me sentais bien dans les virages, la moto partait de l’avant dans les enchaînements. Et quand on trouvait une solution pour aller droit dans les enchaînements, je n’avais pas assez d’équilibre dans les virages et je n’allais donc pas assez vite. Compliqué, quoi. En plus, en finale de SX, les terrains sont détruits, morts de chez morts, et c’est là où j’avais le plus de mal avec la moto. C’est pour ça qu’au chrono, j’étais là, pas trop mal, avec un terrain pas trop mort et sur un tour. Mais passé la mi-manche en finale, je ne m’en sortais pas, je ne trouvais pas de solutions avec la moto.

Saison difficile en SX, mais un podium tout de même à San Diego.


OK. J’imagine qu’en plus, plus c’est défoncé, plus ça fait ressortir les défauts constatés sur la moto, non ?

Dylan Ferrandis : Oui, exactement, ça le accentue en fait. Au bout d’un moment, je ne suis pas un surhomme. Si au bout de quinze minutes de SX tu te bats avec la moto et que tu es crispé, tu ne peux juste pas tenir.

On a l’impression quand même que ça allait de mieux en mieux jusqu’à cette blessure à Détroit, vrai ?
Dylan Ferrandis : Oui, on n’a jamais arrêté de chercher des solutions, de continuer de travailler toutes les semaines entre chaque courses. Et il y a eu du mieux, ça commençait à revenir. Disons que j’ai l’impression que je m’habituais plus à rouler comme ça avec la moto, à faire avec en fait, que la moto ne progressait vraiment, mais au final ça commençait à le faire. A Détroit, ce n’était pas trop mal, et sur un gros quad je tape avec l’avant en premier et je me fais mal au bras…

Du coup tu as décidé de couper à ce moment-là, de revenir en France ?

Dylan Ferrandis : Oui, on était déjà dans une mauvaise dynamique, on a décidé de faire un petit break. Se ressourcer et prendre le temps de se remettre.

Next, qu’est-ce qui s’est passé lors de ce fucking press-day de Pala ?
Dylan Ferrandis : Pff, c’est vraiment une erreur stupide. Ça faisait une petite table et ensuite un petit dôme en virage. J’ai sauté un chouïa trop à droite sur la table, et j’ai voulu venir rechercher la l’ornière principale. Ma roue avant est passée mais pas l’arrière et ça m’a un peu bloqué. J’ai pris un petit par l’avant, mais pas rapide du tout. Mon corps est passé par devant, mais mon pouce est resté sur le guidon en fait. Du coup, il s’est complètement tordu. J’ai arraché tous les ligaments, tous détruits.

“C’est l’horreur, le pire truc qui peut arriver dans une carrière” Dylan Ferrandis

Dylan à Pala lors du press day, quelques minutes avant le drame. Photo Spenser Owens.

Hum… Tu l’as senti tout de suite que c’était pas bon ?
Dylan Ferrandis : Bah ouais… Je n’ai pas eu très mal, mais quand j’ai relevé la moto et que j’ai mis la main sur le guidon, le pouce ne tenait plus. Je ne tenais qu’avec la paume de la main. Je suis rentré au camion et voilà, hein…

Dur. Qu’est-ce qu’on ressent, du coup, quand c’était enfin le moment de porter cette plaque de #1 ?
Dylan Ferrandis : C’est l’horreur, le pire truc qui peut arriver dans une carrière, ça a été compliqué. Mais c’est ma faute, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Maintenant, il faut tourner la page.

Justement, comment se tourne-t-elle, cette page en ce moment ? Ça revient bien ?
Dylan Ferrandis : Plutôt bien. L’opération, c’était tranquille, juste une anesthésie locale donc ça a été vite pour récupérer. En Floride j’ai pris deux jours de plus tranquille et ensuite direct home trainer, musculation, sport à bloc pour avoir un objectif, bâtir pour l’année prochaine. Je n’ai fait que du sport jusqu’à ce que je reprenne la moto. Je me suis entraîné comme un fou. Ensuite, j’ai repris la moto tôt par rapport aux indications. J’avais posté une vidéo où j’étais sur un terrain plat, à ne faire que des virages. J’ai fait que ça pendant deux semaines : pas de sauts, pas de trous, que du virage pour muscler mon pouce. Ensuite, la semaine dernière ou celle d’avant, j’ai repris sur les terrains « normaux » et ça va très bien. J’y vais tranquille pour ne pas risquer de tomber sur mon pouce qui est encore un peu fragile, une chute pourrait l’endommager, mais dans l’ensemble ça va super bien. Chaque semaine, je sens qu’il se renforce.


La reprise doucement sur le “turn track”.

Pas de douleurs ?
Dylan Ferrandis : Non, pas du tout.

Et niveau vitesse, ça se perd ou pas ? En plus, il y a du monde pour se jauger à la GOAT Farm !
Dylan Ferrandis : J’ai vraiment repris tranquille dans mon coin, sans prendre de risques. Les derniers entraînements, j’ai commencé à re-rouler à mon vrai niveau et non, ça ne se perd pas. Surtout, il ne faut pas être stupide, prendre des risques à l’entraînement et se refaire mal. Ça commence à revenir gentiment. La vitesse à l’entraînement, on l’a souvent, c’est juste que ce n’est pas forcément la peine d’y aller et risquer de se faire mal. Surtout qu’il y a une sacrée équipe d’énervés sur le terrain ici.

Oui, voilà, j’imagine que chaque fois que tu arrives il y en a qui sortent un chrono…
Dylan Ferrandis : Bah ouais, exactement. C’est pénible. Moi, c’est un truc qui me gêne un peu. C’est pour ça que j’essaye de faire les trucs dans mon coin et de me concentrer sur moi-même.

Et donc ton retour est planifié à Unadilla pour la prochaine épreuve, tu t’es fixé des objectifs ?
Dylan Ferrandis : Pas vraiment… Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de courses, donc on verra. Je vais faire du mieux que je peux, tout simplement. C’est sûr que si je suis en bagarre au dernier tour pour la « win », je me donnerai, forcément. Si au contraire je sens que je manque de jus physiquement et je dois prendre des risques pour tenir la vitesse, je ne les prendrai pas. Pas à la première, en tout cas.

Là, ça commence à en mettre !

En plus, tu as dû remarquer qu’il y en a deux qui roulent fort en ce moment.
Dylan Ferrandis : Oui, c’est sûr. Ils jouent le titre, donc quand c’est le cas tu arrives sur chaque épreuve super préparé et motivé. Eux deux avionnent, c’est clair, mais derrière je pense que faire podium, c’est déjà plus jouable. Si j’avais un objectif, ce serait plus celui-là.

Je me dois de te poser la question : tu travailles toujours avec David Vuillemin ou pas ? Ça alimente pas mal de rumeurs.
Dylan Ferrandis : Que je sache, oui. J’ai fait mon truc de mon côté cet été parce que… voilà, je n’avais pas grand chose à faire, non plus, à part m’entraîner. Jamais on n’a communiqué tous les deux pour se dire qu’on ne travaillerait plus ensemble. Je ne sais pas d’où c’est sorti.

De DV, un peu, aussi, qui disait qu’il n’avait plus trop de nouvelles de toi.

Dylan Ferrandis : Oui, j’ai vu ça, je n’ai pas compris. Je suis le premier surpris. Je lui ai envoyé un message la semaine dernière, il m’a dit que c’était sorti sur VitalMX… C’est vrai que je ne lui ai pas demandé grand chose parce que je reprenais seulement jusque là et qu’il n’y avait pas grand chose à faire, mais on n’a jamais parlé d’arrêter ensemble. Il n’y a pas de rupture.

“De mon côté, tous les voyants sont au vert pour rouler aux Nations.”

Dylan Ferrandis
Vainqueur en 2014 et 2018, DF est à 100% de réussite au Motocross des Nations…

Quel serait ton état d’esprit si la FFM te demandait de représenter la France au Motocross des Nations ?
Dylan Ferrandis : Honnêtement, si c’était ailleurs qu’aux US, je ne sais pas si ça me chaufferait vraiment, mais là, à RedBud… C’est à côté, c’est pratique et toujours une bonne expérience. J’adore rouler aux Nations. C’est d’actualité en ce moment. J’ai eu Pascal Finot au téléphone il y a un moment, et de nouveau il y a quelques jours. Je lui ai quand même dit qu’il fallait voir si j’étais au niveau, mais je pense que d’ici aux Nations, ça devrait le faire. Et aussi par rapport à l’équipe Star Racing, si c’était possible, parce que c’est une période où on teste beaucoup normalement. Comme on n’aura vraisemblablement pas encore la nouvelle moto (NDR : Yamaha va sortir une toute nouvelle 450 YZF cette année, mais elle a pris du retard) on ne sera pas en testing, donc de mon côté tous les voyants sont au vert pour rouler aux Nations.

Même si on peut penser que tu représentes le choix #1, il y a trois pilotes pour deux places cette année en 450…

Oui, on en discutait justement avec Pascal, ça dépend aussi des motivations et des objectifs de chacun. La saison se terminant, il y en a qui ont peut-être des petits blessures à réparer, certains plus motivés que d’autres, des fois les contrats pour l’année d’après ne sont pas encore prêts… Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut sélectionner ceux qui ont vraiment envie d’y aller, les plus motivés qui se poussent mutuellement pour y arriver. C’est top, pour l’avoir vécu deux fois, tu te sens comme un surhomme. A vivre, c’est super, et ça te met dans une mentalité où c’est dur de ne pas réussir ! Si tu prends des mecs qui ne s’entendent pas et qui le font parce qu’il faut le faire, tes chances de victoire seront moins élevées, c’est clair.

Tu es à 100% de réussite aux Nations, donc ?
Dylan Ferrandis : Ouais !

dylan ferrandis
…Dont la dernière fois en 2018 à RedBud. Au fait, c’est où cette année ?

Revenons sur la nouvelle Yamaha 450 YZF 2023. On attend de l’essayer avec impatience nous aussi, tu as des nouvelles ?
Dylan Ferrandis : Non, pas trop de nouvelles. J’imagine, sans savoir vraiment, que c’est une histoire de retard de production comme pleins de choses dans le monde en ce moment, non ? Je voulais démarrer le testing en SX avec le plus tôt possible, et ils m’ont dit que ce ne serait pas possible avant fin septembre.

As-tu eu l’occasion de tester une pré-série, un proto ?

Dylan Ferrandis : Non. On me l’a proposé et j’ai refusé. Déjà, parce que je n’ai quasiment jamais roulé avec une moto stock de ma vie. Et si elle d’un coup il s’avère qu’elle est vraiment mieux, ensuite tu vas retourner prendre ta « vieille » moto pour le reste de la saison en pensant à la nouvelle ? Mentalement, je pense que ça serait néfaste !

Au niveau du team, comment se passe l’ambiance ? Comme avant ? L’arrivée d’Eli Tomac a changé la donne ?
Dylan Ferrandis : Au final, je ne les ai pas trop vu cette année. Oui, j’ai fait quelques SX, mais je me suis blessé, ensuite je suis revenu et je me suis reblessé, et depuis je me suis entraîné dans mon coin… Et Eli, on ne le voit pas beaucoup. Il est venu deux fois ici en novembre et c’est tout, on ne l’a jamais revu. On se croise vite fait sous l’auvent le jour des courses, et voilà, pas plus.

Dylan Ferrandis
Shake And Bake, baby.

Changeons de sujet. Que penses-tu de l’arrivée de Tom Vialle aux USA ? Finalement, tu es le dernier gros poisson à être parti avant lui !
Dylan Ferrandis : Je suis content pour lui, surtout ! Professionnellement, c’était la bonne chose à faire. Je suis de moins en moins le MXGP mais je n’ai pas l’impression que ça aille dans la bonne direction. Ici, je ne sais pas si ça s’améliore, mais en tout cas ça ne régresse pas ! C’est la folie, l’argent est top, les conditions de travail sont exceptionnelles. Les courses sont full, les teams sont nombreux, tout est au top, il n’y a rien à redire. Le MXGP… Si je suis parti, c’est parce que je trouvais que ce n’était pas assez. Je suis beaucoup plus heureux ici, et je pense que c’est ce qu’il va vivre aussi. Ici aux US, le sport motocross, c’est de la folie. En plus, il va arriver à un moment où le niveau en 250 n’est vraiment pas terrible. À part Jett, ça se traîne en deux et demi ! Quand Pourcel, Marvin ou moi sommes arrivés, ça roulait en 250, il y avait du beau monde, ça mettait du gros gaz. Là, il débarque au moment où il y a un creux. Je les vois rouler ici à l’entraînement, les 250, ça roule très très mal. Donc, si en plus Jett passe en 450, il y a moyen de faire tout de suite devant.

Le frère roule quand même pas mal, non ?
Dylan Ferrandis : C’est pas Jett non plus…

Pas faux.
Dylan Ferrandis : Franchement, Tom Vialle contre Hunter Lawrence en MX, il a toutes ses chances, Tom.

Vrai, mais reste à surmonter l’obstacle de passer la première année de SX sans se blesser !
Dylan Ferrandis : Oui, ça c’est sûr, pas évident.

D’autant qu’il est annoncé à la Baker’s Factory, ce qui ne me paraît pas la meilleure idée à titre personnel. Devoir faire des manches tout le temps face aux énervés là-bas, ce n’est pas l’idéal pour un rookie…
Dylan Ferrandis : Oui… Tu vois, avec Tom, on s’est parlé déjà, à une époque on a joué à la Playstation ensemble par exemple, mais jamais à propos de moto ou de sa venue ici. Ceci dit, je suis d’accord avec toi, ça ne paraît pas être la meilleure solution d’aller à la Baker’s pour gagner ici.

Ryan Dungey et Antonio Cairoli sont revenus à la compétition cette saison et tu vas les croiser d’ici à la fin du championnat MX. Que penses-tu de leur retour ? Ça va te faire plaisir de partager la piste avec eux ?
Dylan Ferrandis : Plaisir, je ne sais pas. Pas forcément. Après, je pense qu’il faut séparer les deux. Un mec comme Cairoli, je trouve que c’est cool ce qu’il fait. Il roule pour le plaisir, sans stress. Ne jamais avoir roulé aux US pour un pilote de ce niveau-là, je pense que ça aurait été dommage, donc c’est top qu’il le fasse. Par contre, Dungey… Je ne comprends pas du tout ce qu’il fait. Avoir autant de titres, après avoir pris autant de risques, et revenir ? Pourquoi ? Tu as envie de lui dire « Oh, tu as une femme, deux enfants, pourquoi tu fais ça ? » Vraiment, je ne comprends pas. Sympa pour sa femme ! (rires).

A-t-on une chance de te voir en Europe ? Le Supercross de Paris peut-être ?
Dylan Ferrandis : Je ne me suis pas encore penché dessus, mais franchement je ne pense pas. J’avais demandé au team pour éventuellement faire du World SX ou quoi, et ils m’ont dit que ça ne serait de toute façon pas possible avec la 2023. Du coup, faire des courses off-season avec une moto qui ne me plaisait pas en SX, ça ne m’intéresse pas. C’est compliqué tant que la situation restera celle-là.

Dernière question : LaRocco’s Leap, ça passe au premier tour pour un pilote comme toi ?
Dylan Ferrandis : Non, jamais au premier tour. Déjà, aux US, il y a une règle : tu dois tout enrouler au premier tour.

J’entends bien, mais au deuxième du coup, quand tout le monde commence à mettre du gaz !
Dylan Ferrandis : Non, non, t’es fou ! Tu ne peux pas prendre pas autant de risques ! Une fois que tu l’as fait, c’est facile, mais si tu te mets court, tu te ruines ! Tous les ans, il y a des chutes. Je me suis déjà mis court une fois, et franchement ça fait peur ! Et tu peux même te mettre long aussi. Le premier coup, c’est chaud quand même, tu te dis “on verra bien !”

Par Richard Angot.

Tags: dylan ferrandis
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