“Un capitaine aux Nations, c’est un mythe !”

[EdwinSherco2018]

J’aime bien Tixier, ça me fera très plaisir de le voir recourir, et puis je pense qu’on risque d’avoir du très grand Captain Paulin qui voudra éviter qu’on lui coupe les c…  Donc je regarderai détendu le MXDN avec plaisir et puis sans pression puisqu’ils ne joueront pas la gagne. Une troisième place semble jouable (derrière les US et les Pays Bas). Mais il y aura aussi la Belgique et la GB. Et si par hasard, ils finissent derrière Porto Rico, j’ouvre le champagne dans l’attente du communiqué FFM!

[Gator]

C’est drôle, moi qui n’ai jamais vraiment adhéré à cette histoire de capitaine, ce we, j’ai parfaitement vu de quoi on parlait: charger sabre au clair en emmenant ses hommes derrière soi…

Comme tu dis Dolce, l’église est bien remise au milieu du village…

;-)))

[Dolce]

gator a écrit :

C’est drôle, moi qui n’ai jamais vraiment adhéré à cette histoire de capitaine, ce we, j’ai parfaitement vu de quoi on parlait: charger sabre au clair en emmenant ses hommes derrière soi…
Comme tu dis Dolce, l’église est bien remise au milieu du village…
;-)))

Pour le coup, c’est bien GP21 qui a remis l’église au milieu du village ! Cela faisait bien longtemps que l’on attendait une telle perf’ du capitaine. Lors des trois dernières victoires, c’est RF461 qui avait emmené l’équipe avec ses perfs. En 2018, on retiendra que c’est Gautier. Cette perf’ est arrivée au meilleur moment et j’étais le plus heureux devant mon écran hier soir. Pour lui, évidemment, et pour l’EDF. Du très grand GP21, ça a fait toute la différence… Par ailleurs, tu m’accorderas – ou pas d’ailleurs – le fait que je n’ai jamais douté de sa présence – et de l’intérêt de cette présence – au sein de l’équipe 2018. Comme je n’ai jamais douté que l’arbitrage se ferait entre RF461 et MM25. Enfin, je persiste à penser que les propos de Nicolas Aubin au sujet du rôle prétendu et réel du capitaine étaient digne d’intérêt et amenaient un point de vue intéressant au-delà de certaines prétendues évidences. Et que ce n’est pas le statut de capitaine de GP qui a fait gagner l’équipe mais ses performances individuelles dimanche.

[Gator]

Dolce a écrit :

Pour le coup, c’est bien GP21 qui a remis l’église au milieu du village !

Nous nous sommes compris.

;-)))

[Gator]

Pour le reste, je ne changerais pas une virgule.

gator a écrit :

Un festival de lieux communs standards, pas forcément faux mais déjà mille fois entendus, un peu de Paulin bashing enrobé d’un poil d’hypocrisie genre je me le paie mais pas trop, une bonne dose de merde à la tête de la fédé comme mille fois ces dernières semaines et un sublime “Bolle viens pas nous faire chier” pour faire bon poids… Aussi prévisible que dénué d’intérêt.

[Gator]

Dolce a écrit :

ce n’est pas le statut de capitaine de GP qui a fait gagner l’équipe mais ses performances individuelles dimanche.

Naaaan, tu sens bien que le mec n’apporte rien à la motivation et à la dynamique de l’équipe, c’est vraiment pas un boss. Tu mets Pinocchio ou Mollasson à la place, tout marche pareil…

;-)))

[Dolce]

gator a écrit :

Dolce a écrit :

ce n’est pas le statut de capitaine de GP qui a fait gagner l’équipe mais ses performances individuelles dimanche.

Naaaan, tu sens bien que le mec n’apporte rien à la motivation et à la dynamique de l’équipe, c’est vraiment pas un boss. Tu mets Pinocchio ou Mollasson à la place, tout marche pareil…
;-)))

+1 😉

[Dolce]

gator a écrit :

Pour le reste, je ne changerais pas une virgule.

gator a écrit :

Un festival de lieux communs standards, pas forcément faux mais déjà mille fois entendus, un peu de Paulin bashing enrobé d’un poil d’hypocrisie genre je me le paie mais pas trop, une bonne dose de merde à la tête de la fédé comme mille fois ces dernières semaines et un sublime “Bolle viens pas nous faire chier” pour faire bon poids… Aussi prévisible que dénué d’intérêt.

Et je n’avais retenu et souligné que la partie sur le rôle du captain… Quand bien même je ne la partageais pas à 100% !

[fabrice.74]

agluff a écrit :

Doit être content cap’taine GP, un nouveau coéquipier.
Drole d’équipe, un taulier, un expatrié et un revenant.
Vous avez 2 jours pour monter une équipe mr GP, à vous de jouer, et surtout ne nous décevez pas.
A vos ordres Jacques….oups, mon Général.

MISSION ACCOMPLIE… AVEC LES HONNEURS..

[Gator]

dirt d a écrit :

il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

C’est bien courageux à toi d’admettre publiquement à quel point tu as fait fausse route.

;-))))

[dirt d]

gator a écrit :

Pour le reste, je ne changerais pas une virgule.

Je vais faire mon Gator, ci-dessous ma chronique du MX Mag fin juin… 

Block pass juin 2018   

 

A celui qui –c’est ma chance- possède les abonnements et le matériel adéquats, la période estivale permet, par le jeu des décalages horaires, une comparaison on ne peut plus directe, “live”, entre les deux pôles du cross planétaire. Pendant que sur un écran je suis les essais chronos US, sur un autre, les qualifs du GP me sont proposées. La comparaison est édifiante…

 

Il fut un temps, pas si éloigné, où l’on avait pourtant l’impression de ne pas regarder tout à fait le même sport. Côté US, des terrains spectaculaires, au sol et aux obstacles hyper-préparés, permettaient à une frange majoritaire de l’élite globale d’exprimer une attaque à outrance correspondant à l’idée que l’on se fait du MX moderne. Côté “mondial”, des tracés tantôt plus naturels, tantôt assez indigeants (plats et artificiels), une profondeur de talent et une impression de vitesse sensiblement moindres. La technique développée en SX faisait clairement la différence en MX et cela se reflétait aux Nations, “la” rencontre annuelle entre ces deux mondes, très longtemps restée une chasse-gardée US. Les éléments les plus brillants des GP –en tout cas ceux disposant d’une technique de pilotage “SX-compatible”- continuaient d’émigrer outre-Atlantique (Musquin, Roczen, plus récemment, Ferrandis) ou projetaient de le faire, à l’instar d’un Gajser et d’un Prado. Or, justement, ces deux joyaux mondiaux viennent d’annoncer que non, finalement, au moins pour l’instant, ils ne prévoyaient plus de s’expatrier chez les Yankees (seul le prometteur Hunter Lawrence doit traverser l’océan mais n’oublions pas qu’il est… Australien). Ceci s’explique parfaitement. 

 

Il y a deux étés –je vous en avais fait part ici-même- le cross US a failli, pour ainsi dire, passer à la trappe. Historiquement “protégé” par le duo qu’il forme avec le Supercross -un package beaucoup plus contraignant du point de vue calendrier mais notoirement plus lucratif aussi pour les pilotes- les “Nationals” étaient menacés par une éventuelle “mondialisation” du SX. Selon certains acteurs puissants du milieu, celui-ci avait vocation à se dérouler bien au-delà des 17 courses sur sol américain et d’un calendrier n’occupant que quatre mois de l’année (une auto-restriction faisant l’objet d’un deal entre promoteurs et fédération AMA, lequel expire en… 2019). La conséquence induite d’une telle bombe aurait été l’impérative spécialisation des pilotes et il était clair que les top-champions allaient choisir le SX, privant le MX US de son élite. Le tout ne pouvait que renforcer l’emprise des GP sur le motocross outdoor, à la satisfaction de la FIM, ravie aussi de voir le “Mondial” SX sortir des frontières américaines.

 

Mais l’industrie du cross US, d’obédience largement trumpienne, adhère au slogan “America First” de son président et, à peine ébruité, le projet s’est retrouvé face à une levée de boucliers telle… qu’il a prestement été enterré. L’argument fort était que la communauté du cross, pratiquante et consommante, celle qui compte, donc, était bien plus proche du produit MX que SX (cf. l’adage de Jody Weisel, “on n’achète pas un éléphant en revenant du cirque”). Officiellement rien n’a donc changé et le puissant groupe RacerX tient toujours fermement les commandes d’un championnat d’élite. Cependant, à y regarder de plus près, le ressort est un peu fêlé. De plus en plus, des pilotes et teams de milieu de tableau envisagent les championnats SX et MX comme deux entités bien différentes, la plupart de ceux qui ne participent pas aux deux privilégiant le SX. L’Outdoor passe live sur la télé NBC Sports mais les foules sur place semblent décliner au fil des années. 

 

Les Nationals remplissent leurs grilles (au contraire des GP) mais, en 450 surtout, l’absence de talent et de notoriété frappe à peine au-delà du top 10, tandis qu’en GP on retrouve des grands noms et des chronos respectables jusqu’au top 20 (la limite du MX2 à 23 ans produit là un effet positif). Depuis la crise de 2008, sur le plan financier, le cross US n’est plus un Eldorado par rapport aux GP. D’un côté comme de l’autre une élite très bien rémunérée (plus aux USA qu’en Mondial du fait du calendrier incluant le SX) cotoie de gros talents nettement moins payés tandis qu’à l’étage en-dessous, tout devient affaire de débrouille, mécénat et autres mini-budgets. 

 

Outre leurs infrastructures bien plus haut de gamme (skybox etc), les GP ont mis en place des filières très efficaces avec le 125 2T et l’Europe 250 (et ils font aussi leur place aux Women), là où les US se contentent de l’élite 250 et 450, avec un simple Loretta Lynn’s pour leurs aspirants-Pro. Les circuits de GP sont plus nombreux et variés que les US et désormais tout aussi exigeants en termes d’obstacles. Aujourd’hui le style des “Euros” n’a strictement rien à envier à celui des “Ricains” et force est de constater que ces derniers ne remportent plus les Nations depuis cinq ans (Herlings se chargeant de les fesser sur leur propre sol l’été dernier). La variété de nationalités représentée en piste entraîne aussi une exposition et un soutien plus “global” et l’investissement des usines, sous l’impulsion du duo européen KTM-HVA, est favorisée par la possibilité d’aligner des prototypes. Bien sûr, on se délecte d’un baston Tomac-Musquin à Budd’s Creek comme d’un Herlings-Cairoli à St Jean. Mais, on peut le dire désormais, le balancier du MX mondial, qui penchait côté US depuis les années 80, s’est inversé, même s’il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

[dirt d]

gator a écrit :

dirt d a écrit :

il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

C’est bien courageux à toi d’admettre publiquement à quel point tu as fait fausse route.
;-))))

tss tss, citation de mon dernier blockpass : “Objectivement, l’EDF traverse une zone de turbulences et les USA s’en retrouvent d’autant plus favoris, avec la Hollande en embuscade. A moins que la météo s’en mêle, auquel cas tout peut se produire…

[dirt d]

gator a écrit :

dirt d a écrit :

il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

C’est bien courageux à toi d’admettre publiquement à quel point tu as fait fausse route.
;-))))

Et puisque tu insistes voilà ce que j’écrivais en juillet, juste avant France-Croatie… 

Block pass juillet 2018

 

Le “savoir-faire” tricolore

 

Alors que je boucle cette chronique, le pays s’apprête à rentrer en liesse, tant la France paraît favorite avant de rencontrer la Croatie. Une partie des fans de cross rejette le sport n°1 au monde au prétexte que celui-ci accapare la médiatisation, au détriment, pensent-ils, des autres disciplines, à commencer par la nôtre. Notons que cela n’a jamais été moins vrai : qui veut voir du cross de niveau mondial live sur un écran en a tout loisir aujourd’hui ! 

 

Et puis, si le “grand public” voulait du cross sur des chaînes non spécialisées, il en aurait et s’il n’en a pas, c’est tout simplement que celui-ci ne l’intéresse pas (suffisament). Du moment que nous, fans motivés, y avons accès, qu’importent les autres ? Le MX est trop extrême pour que le grand public puisse s’y identifier, tandis que tout le monde a tapé dans un ballon dans sa vie. 

 

Enfin, si les sommes colossales en jeu lors des transferts entre clubs de foot font également tourner les têtes, il faut savoir qu’elles ne sont que du pur business, dont les acteurs, effectivement, perçoivent la juste part des fruits de leur talent. Au demeurant, pour ce qui est des revenus des stars du MX, compte tenu de la différence de popularité entre les deux sports, ils ne sont pas ridicules du tout, au contraire. Le facteur danger est certes beaucoup plus élevé en cross mais le calendrier est encore plus dément en foot et, de toute façon, ce qui compte, c’est le business généré. Or, de ce point de vue, il n’y a évidemment pas photo.  

 

Ayant pratiqué les deux sports (et rapidement compris qu’il me valait mieux persister dans la moto), je mesure bien sûr ce qui les sépare fondamentalement, avant tout le fait que l’un soit sport individuel et l’autre, collectif.  En cross, la seule occasion où le collectif domine l’individuel, c’est aux Nations. Justement, les sélections pour celles de Red Bud, dans le Michigan (qui s’annoncent grandioses, dans le temple du MX US) sont attendues d’ici le coeur de l’été. Et l’on sait déjà qu’outre les outsiders habituels Hollande-Belgique-UK-Italie-Allemagne, les grands favoris seront les hôtes américains et les Français, quadruples détenteurs du titre, série en cours… 

 

Sur un plan purement sportif, en piste (je me base sur les teams probables) Tomac–Plessinger–Barcia (ou Baggett) vs Musquin-Ferrandis-Febvre (ou Paulin), c’est vraiment du très proche ! Si les Français ont un avantage, il est dans le savoir-faire développé au fil des années, sur cet événement, par l’encadrement fédéral. J’espère que les hommes de Deschamps n’ont pas trébuché au dernier moment mais quoi qu’il soit arrivé en finale, la gestion du tournoi par le coach et l’entourage tricolores ont été internationalement salués. 

 

Ce type de savoir-faire, avec  succès historique à la clé, est apparu lors du Mondial 1998. Le film “les yeux dans les Bleus”, révélant la vie interne du groupe d’Aimé Jacquet, a inspiré l’encadrement sportif à l’échelon national via les fédérations et dans le cas du MX comme dans celui du foot, la France est devenue le pays le plus présent au top mondial sur l’événement de référence. Et pour pousser la comparaison un cran plus loin, on pourrait dire qu’au niveau des coaches, le duo Olivier Robert – Pascal Finot est rien moins que la bête noire du légendaire Roger DeCoster (le plus grand coach de l’Histoire!), avec 100% de victoires sur ces quatre dernières années !  

 

Cependant, entre des équipes très proches, en foot comme en MX, l’atmosphère de la rencontre a un impact évident et jouer à domicile sera un avantage potentiel non négligeable pour les Ricains. Sur ce point leurs stats sont d’ailleurs imparables avec 100% de succès sur les trois MXDN s’étant déroulé sur leur sol (Unadilla en 1987, Budd’s Creek en 2007 et Thunder Valley en 2010). Mais, en retour, l’inévitable cohue que sera Red Bud peut aussi générer une pression perturbatrice sur les épaules, par exemple, d’un Eli Tomac, capable en règle générale du meilleur mais, à l’occasion, du pire. 

 

Et puis, cela reste du cross : tout est possible. Comme au foot, on l’a bien vu avec de grands favoris se prenant tôt les pieds dans le tapis. Brio, rigueur, mental, physique, dynamique de groupe, solidarité, coaching, les ingrédients du succès sont les mêmes. Et le résultat sera le même, j’espère (Deschamps, déconne-pas) !  PS : France 4 / Croatie 2, Youpee !

[Dolce]

dirt d a écrit :

gator a écrit :

dirt d a écrit :

il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

C’est bien courageux à toi d’admettre publiquement à quel point tu as fait fausse route.
;-))))
Et puisque tu insistes voilà ce que j’écrivais en juillet, juste avant France-Croatie… 

Block pass juillet 2018
 
Le “savoir-faire” tricolore
 
Alors que je boucle cette chronique, le pays s’apprête à rentrer en liesse, tant la France paraît favorite avant de rencontrer la Croatie. Une partie des fans de cross rejette le sport n°1 au monde au prétexte que celui-ci accapare la médiatisation, au détriment, pensent-ils, des autres disciplines, à commencer par la nôtre. Notons que cela n’a jamais été moins vrai : qui veut voir du cross de niveau mondial live sur un écran en a tout loisir aujourd’hui ! 
 
Et puis, si le “grand public” voulait du cross sur des chaînes non spécialisées, il en aurait et s’il n’en a pas, c’est tout simplement que celui-ci ne l’intéresse pas (suffisament). Du moment que nous, fans motivés, y avons accès, qu’importent les autres ? Le MX est trop extrême pour que le grand public puisse s’y identifier, tandis que tout le monde a tapé dans un ballon dans sa vie. 
 
Enfin, si les sommes colossales en jeu lors des transferts entre clubs de foot font également tourner les têtes, il faut savoir qu’elles ne sont que du pur business, dont les acteurs, effectivement, perçoivent la juste part des fruits de leur talent. Au demeurant, pour ce qui est des revenus des stars du MX, compte tenu de la différence de popularité entre les deux sports, ils ne sont pas ridicules du tout, au contraire. Le facteur danger est certes beaucoup plus élevé en cross mais le calendrier est encore plus dément en foot et, de toute façon, ce qui compte, c’est le business généré. Or, de ce point de vue, il n’y a évidemment pas photo.  
 
Ayant pratiqué les deux sports (et rapidement compris qu’il me valait mieux persister dans la moto), je mesure bien sûr ce qui les sépare fondamentalement, avant tout le fait que l’un soit sport individuel et l’autre, collectif.  En cross, la seule occasion où le collectif domine l’individuel, c’est aux Nations. Justement, les sélections pour celles de Red Bud, dans le Michigan (qui s’annoncent grandioses, dans le temple du MX US) sont attendues d’ici le coeur de l’été. Et l’on sait déjà qu’outre les outsiders habituels Hollande-Belgique-UK-Italie-Allemagne, les grands favoris seront les hôtes américains et les Français, quadruples détenteurs du titre, série en cours… 
 
Sur un plan purement sportif, en piste (je me base sur les teams probables) Tomac–Plessinger–Barcia (ou Baggett) vs Musquin-Ferrandis-Febvre (ou Paulin), c’est vraiment du très proche ! Si les Français ont un avantage, il est dans le savoir-faire développé au fil des années, sur cet événement, par l’encadrement fédéral. J’espère que les hommes de Deschamps n’ont pas trébuché au dernier moment mais quoi qu’il soit arrivé en finale, la gestion du tournoi par le coach et l’entourage tricolores ont été internationalement salués. 
 
Ce type de savoir-faire, avec  succès historique à la clé, est apparu lors du Mondial 1998. Le film “les yeux dans les Bleus”, révélant la vie interne du groupe d’Aimé Jacquet, a inspiré l’encadrement sportif à l’échelon national via les fédérations et dans le cas du MX comme dans celui du foot, la France est devenue le pays le plus présent au top mondial sur l’événement de référence. Et pour pousser la comparaison un cran plus loin, on pourrait dire qu’au niveau des coaches, le duo Olivier Robert – Pascal Finot est rien moins que la bête noire du légendaire Roger DeCoster (le plus grand coach de l’Histoire!), avec 100% de victoires sur ces quatre dernières années !  
 
Cependant, entre des équipes très proches, en foot comme en MX, l’atmosphère de la rencontre a un impact évident et jouer à domicile sera un avantage potentiel non négligeable pour les Ricains. Sur ce point leurs stats sont d’ailleurs imparables avec 100% de succès sur les trois MXDN s’étant déroulé sur leur sol (Unadilla en 1987, Budd’s Creek en 2007 et Thunder Valley en 2010). Mais, en retour, l’inévitable cohue que sera Red Bud peut aussi générer une pression perturbatrice sur les épaules, par exemple, d’un Eli Tomac, capable en règle générale du meilleur mais, à l’occasion, du pire. 
 
Et puis, cela reste du cross : tout est possible. Comme au foot, on l’a bien vu avec de grands favoris se prenant tôt les pieds dans le tapis. Brio, rigueur, mental, physique, dynamique de groupe, solidarité, coaching, les ingrédients du succès sont les mêmes. Et le résultat sera le même, j’espère (Deschamps, déconne-pas) !  PS : France 4 / Croatie 2, Youpee !

Excellemment bien écrit – as usual – mais dans le cas de l’EDF de foot comme dans celui de l’EDF de MX, ces données étaient bien connues. Je ne vois pas – peut-être à tord – de côté “visionnaire” dans ce papier…

[dirt d]

Dolce a écrit :

dirt d a écrit :

gator a écrit :

dirt d a écrit :

il sera difficile de battre les “locaux” pour les Nations de Red Bud…   

C’est bien courageux à toi d’admettre publiquement à quel point tu as fait fausse route.
;-))))
Et puisque tu insistes voilà ce que j’écrivais en juillet, juste avant France-Croatie… 
Block pass juillet 2018
 
Le “savoir-faire” tricolore
 
Alors que je boucle cette chronique, le pays s’apprête à rentrer en liesse, tant la France paraît favorite avant de rencontrer la Croatie. Une partie des fans de cross rejette le sport n°1 au monde au prétexte que celui-ci accapare la médiatisation, au détriment, pensent-ils, des autres disciplines, à commencer par la nôtre. Notons que cela n’a jamais été moins vrai : qui veut voir du cross de niveau mondial live sur un écran en a tout loisir aujourd’hui ! 
 
Et puis, si le “grand public” voulait du cross sur des chaînes non spécialisées, il en aurait et s’il n’en a pas, c’est tout simplement que celui-ci ne l’intéresse pas (suffisament). Du moment que nous, fans motivés, y avons accès, qu’importent les autres ? Le MX est trop extrême pour que le grand public puisse s’y identifier, tandis que tout le monde a tapé dans un ballon dans sa vie. 
 
Enfin, si les sommes colossales en jeu lors des transferts entre clubs de foot font également tourner les têtes, il faut savoir qu’elles ne sont que du pur business, dont les acteurs, effectivement, perçoivent la juste part des fruits de leur talent. Au demeurant, pour ce qui est des revenus des stars du MX, compte tenu de la différence de popularité entre les deux sports, ils ne sont pas ridicules du tout, au contraire. Le facteur danger est certes beaucoup plus élevé en cross mais le calendrier est encore plus dément en foot et, de toute façon, ce qui compte, c’est le business généré. Or, de ce point de vue, il n’y a évidemment pas photo.  
 
Ayant pratiqué les deux sports (et rapidement compris qu’il me valait mieux persister dans la moto), je mesure bien sûr ce qui les sépare fondamentalement, avant tout le fait que l’un soit sport individuel et l’autre, collectif.  En cross, la seule occasion où le collectif domine l’individuel, c’est aux Nations. Justement, les sélections pour celles de Red Bud, dans le Michigan (qui s’annoncent grandioses, dans le temple du MX US) sont attendues d’ici le coeur de l’été. Et l’on sait déjà qu’outre les outsiders habituels Hollande-Belgique-UK-Italie-Allemagne, les grands favoris seront les hôtes américains et les Français, quadruples détenteurs du titre, série en cours… 
 
Sur un plan purement sportif, en piste (je me base sur les teams probables) Tomac–Plessinger–Barcia (ou Baggett) vs Musquin-Ferrandis-Febvre (ou Paulin), c’est vraiment du très proche ! Si les Français ont un avantage, il est dans le savoir-faire développé au fil des années, sur cet événement, par l’encadrement fédéral. J’espère que les hommes de Deschamps n’ont pas trébuché au dernier moment mais quoi qu’il soit arrivé en finale, la gestion du tournoi par le coach et l’entourage tricolores ont été internationalement salués. 
 
Ce type de savoir-faire, avec  succès historique à la clé, est apparu lors du Mondial 1998. Le film “les yeux dans les Bleus”, révélant la vie interne du groupe d’Aimé Jacquet, a inspiré l’encadrement sportif à l’échelon national via les fédérations et dans le cas du MX comme dans celui du foot, la France est devenue le pays le plus présent au top mondial sur l’événement de référence. Et pour pousser la comparaison un cran plus loin, on pourrait dire qu’au niveau des coaches, le duo Olivier Robert – Pascal Finot est rien moins que la bête noire du légendaire Roger DeCoster (le plus grand coach de l’Histoire!), avec 100% de victoires sur ces quatre dernières années !  
 
Cependant, entre des équipes très proches, en foot comme en MX, l’atmosphère de la rencontre a un impact évident et jouer à domicile sera un avantage potentiel non négligeable pour les Ricains. Sur ce point leurs stats sont d’ailleurs imparables avec 100% de succès sur les trois MXDN s’étant déroulé sur leur sol (Unadilla en 1987, Budd’s Creek en 2007 et Thunder Valley en 2010). Mais, en retour, l’inévitable cohue que sera Red Bud peut aussi générer une pression perturbatrice sur les épaules, par exemple, d’un Eli Tomac, capable en règle générale du meilleur mais, à l’occasion, du pire. 
 
Et puis, cela reste du cross : tout est possible. Comme au foot, on l’a bien vu avec de grands favoris se prenant tôt les pieds dans le tapis. Brio, rigueur, mental, physique, dynamique de groupe, solidarité, coaching, les ingrédients du succès sont les mêmes. Et le résultat sera le même, j’espère (Deschamps, déconne-pas) !  PS : France 4 / Croatie 2, Youpee !

Excellemment bien écrit – as usual – mais dans le cas de l’EDF de foot comme dans celui de l’EDF de MX, ces données étaient bien connues. Je ne vois pas – peut-être à tord – de côté “visionnaire” dans ce papier…

C’est en réponse à Gator qui avait élégamment repris de mon autre chronique “la” phrase qui mettait les Américains en favoris… Le reste parlait de la bascule historique du rapport de forces entre cross AMA et MXGP.

Sur celle ci-dessus j’ai laissé entendre que les Ricains risquaient de se retrouver dans un cirque à Red Bud et que cela pouvait les affecter, à commencer par Tomac.

Plessinger s’est-il plus préoccupé de sa teinte/coupe de cheveux que de sa préparation ? Je ne pense pas mais ça leur pendait tout de même au nez et le fait est qu’ils ont été fantomatiques par rapport à leur potentiel réel, quasiment du Brésil à la World Cup chez eux en foot.

Les mecs se sont décomposés moralement, y compris Barcia-le-guerrier.

Les Français, ce fut le contraire et la chronique suivante explique que ce n’est pas du hasard, il existe un véritable “savoir-faire tricolore” en la matière. 

Rien de “visionnaire” donc, seulement une analyse des éléments disponibles et une comparaison naturelle avec ce qui dominait l’actualité du pays lorsque je l’écrivais.

Avec cette approche on arrive souvent à prédire l’avenir ou en tout cas à en restreindre judicieusement le spectre.

Mais la “glorieuse incertitude du sport” rend toute prétention “visionnaire” ridicule, surtout s’agissant d’un sport comme le MX, a fortiori le MXDN, a foriori encore lorsqu’il se dispute dans les conditions d’un Red Bud ! 

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