Question hautement intéressante :)

[kross]

Amis pilotes bonjour ! 

A ceux qui ont eu la chance d’avoir connu mais aussi à ceux qui je vous le souhaite le vivrons un jour , trouvez vous plus de plaisir à rouler en tête seul comme à l’entrainement  ou en 2ème position avec le 1er en ligne de mire ?

Partir devant est jouissif mais au bout d’1/4 d’h , ne vous est il jamais arrivé de vous ennuyer un peu en esperant un peu de bagarre ?

L’idéal étant je pense de rester 2ème toute la manche et de doubler le 1er dans le dernier tour 🙂 

[ON-OFF]

Sans nier que la question peut être “intéressante”, je crains que tu ne doives attendre longtemps une réponse, tellement elle arrive ici comme un OVNI et qu’elle bouche le bec à tous les participants-lecteurs… vu qu’aucun n’est pratiquant, et pour beaucoup ne sont même montés sur une moto. 

[kross]

J’ai rien trouvé d’autres comme titre pour attirer le client 🙂 

Et vu  le nombre de courses à commenter en ce moment, il faut bien s’occuper :))

[kvalo]

ON-OFF-le-vrai a écrit :

Sans nier que la question peut être “intéressante” 

Pour une fois, c’est la réponse de Chatounet à cette question que je pourrais peut être trouver intéressante.

Qu’il nous explique pourquoi il n’aime pas être en tête

[Gator]

J’ai été en tête d’une manche de MX, en ligue, une fois dans ma vie, il y a très longtemps, au début des années 80, après un holeshot imparable, le seul de ma vie, lol… Et j’y suis resté jusqu’à l’avant dernier tour, où le second, très mal parti, m’a rattrapé et déposé. Comme je le craignais depuis le départ, puisque cette année-là, il a fait un et moi deux dans 90% des manches disputées…

Pas un souvenir bien génial, du coup…

Par contre, 25 ans après, je me souviens d’une course vétérans trrrrrrès grasse ou j’ai ramarré et déposé un nombre abondant de mecs en délicatesse avec la piste superglissante et leurs 450 bien vives, et c’est un bien meilleur souvenir… La 400 EXC était une arme, là-dessus, et les heures passées au fond des bois des plus utiles…

;-)))

[;;]

En ce qui me concerne, 1er départ de ma vie (en ligue) , 3 au bout de la ligne droite, 2 à la 1ere montée et 1er au virage suivant, j’ai fait 3 tours en tête, j’étais le roi du monde !! J’étais donc rapide ! Ouah , l’année prochaine ,je fais le championnat de france et pis non , au bout de ces 3 tours , 1, puis 2 et au total 5 mecs m’ont doublés et j’ai finit à l’agonie ( bonjour la condition physique ) ! 🙂 

[metdugaz]

Je me souviens d un très bon départ il y a 3 ans ou je me suis retrouvé dans les 5. Ce qui n es absolument pas ma place habituelle. J ai fais 3 ou 4 tours de folie ou j avais l impression de rentrer dans les virages comme jamais.  Quand j ai commencé à me faire doubler ce fut une longue et régulière descante à une position plus conforme à mes habitudes.  Je me rappelle très bien des félicitations de ma fille pour mon départ mais aussi comme elle m a raconté le bouchon que j ai provoqué durant ces premiers tours.  Mais généralement si je suis devant mes adversaires habituels et que je dois résister je trouve la manche bien longue.  Si j en ai un en ligne de mire je trouve ça beaucoup trop court. Et comme Gator, s il fait un temps de merde c est beaucoup mieux grâce à mon passé d enduriste. Premier enduro en 1985 alors que je passé  au cross en 2015. 

[dryan]

Passons sur la ligue du Lyonnais que j’ai déjà gagné, donc des manches gagnés, des holeshots (bcp, avec un vrai plus: une moto moins “piquée dans sa face” en fin de saison), des remontées, etc… disons que c’était de mon niveau! J’ai jamais fait de championnat de France en MX donc je ne sais pas où me situer même si en 93 j’avais réussi à doubler 2 fois à la régulière Guidetty (en ligue) qui gagnait des manches en junior et faisait des podiums en SX!

J’aimais bcp les SX d’été, alors revenons plutôt sur le SX de Beynost 93 où, après une victoire en repêchage, je pars 6 en finale (sur une petite 125 au milieu de 250, c’était pas un holeshot mais c’était jouissif) devant presque tout le pack: Porte, Guedard, Opilard, Kerv’, Obelisco, Vialle, JJT, Chaumard, Bethys, Nitard, Seguy, etc, etc! En bout de ligne droite, virage à gauche et série de whoops que j’ai dribblé comme jamais (“gloups”, à la Ferrandis) et je sors 3 du 2ème virage, “what”!!!!!!!!!!!! Puis dans la fin du premier tour, encore 4ème, avec les fous furieux qui poussaient derrière, j’ai enquillé un gros triple (nickel, yes, puis à tous les tours) que je n’avais pas passé une seule fois de la soirée…  pour finalement échouer à une misérable 12ème place (sur 15, LOL).

Tout ça pour dire que je ne me suis pas ennuyé une seconde et que j’ai adoré ma soirée… même si je n’ai pas réussi à doubler le 1er dans le dernier tour!   ;-))))))

[ganjaman]

Je crois bien que j’étais dans cette finale aussi ! 

[Gator]

dryan a écrit :

 j’ai enquillé un gros triple (nickel, yes, puis à tous les tours) que je n’avais pas passé une seule fois de la soirée…  Haaaa, toi aussi, t’as remarqué? Incroyable le nombre de trucs que tu sautes pas tout seul et qui passent comme un lettre à la poste une fois que t’es en bagarre…

;-)))

[ganjaman]

Vrai, surtout en SX. Et aussi parfois tu te mets un gros court qui termine là ta soirée ;-)))

[swann]

Ah… ça c’est un sujet taillé sur mesure pour “raconter sa vie” ou je ne m’y connais pas !  ;-)))

Mais c’est vrai que pour des pratiquants “loisir” la question est capitale.

Gagner c’est pas notre job et donc, logiquement, pas notre habitude non plus… du coup qu’est-ce qui fait le “sel” de notre pratique de pimpins quand on a un numéro de course ?

En gros, c’est quoi qui est le plus plaisant : une bonne arsouille ou une bonne place ?  

Quitte à raconter moi aussi ma “life”, je vais juste appuyer mon raisonnement sur une expérience perso de course.

C’était une endurance tracée sur un parcours sublime (et rare par chez moi !) de prairie valonnée avec de sublimes virages à plat ou on rentrait en glisse sur l’herbe rase et la terre moelleuse juste comme il faut.

Mon coéquipier de l’époque était un peu “juste” en condition physique et les quatre heures étaient trop longues pour lui.

J’ai fais trois bonnes heures de selle… mais, fin des années 90, je sortais de ma période triathlon et si mon coup de guidon était raisonnablement modeste ma condition physique était – surtout en comparaison du pratiquant MX/enduro moyen – absolument monstrueuse.

La dernière heure reste un souvenir merveilleux.

J’étais littérallement en état d’apesanteur et je slalommais entre des pilotes qui perdaient sans doute une minute au tour quand moi j’en gagnais autant à force d’optimiser mon maigre niveau de pilotage sans que la fatigue de vienne me limiter.

J’ai certainement gagné plein de places dans cette dernière heure… pour finalement terminer la course dans un anonyme milieu de classement !

Et si j’ai réussi dans les années qui ont suivi quelques honorables places en enduro de ligue, aucun des ces “bons” résultats n’aura eu la même saveur que cette dernière heure d’endurance survoltée.

Donc oui, pour ce qui est d’une pratique loisir… en tous cas de “ma” pratique loisir, la place aura été bien moins importante que les “sensations”.

[swann]

gator a écrit :

dryan a écrit :

 j’ai enquillé un gros triple (nickel, yes, puis à tous les tours) que je n’avais pas passé une seule fois de la soirée… 

Haaaa, toi aussi, t’as remarqué? Incroyable le nombre de trucs que tu sautes pas tout seul et qui passent comme un lettre à la poste une fois que t’es en bagarre…
;-)))

Bawé… ça s’appelle l’émulation !

[swann]

ganjaman a écrit :

Vrai, surtout en SX. Et aussi parfois tu te mets un gros court qui termine là ta soirée ;-)))

Bawé bis… ça s’appelle la limite d’incompétence !  ;-))

[Gator]

swann a écrit :

Gagner c’est pas notre job et donc, logiquement, pas notre habitude non plus… Parce que lui c’est son job, mais pas son habitude non plus.

;-))))

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