JMB a suivi le truc avec moi depuis le début sans que j’attende de lui une prestation à la Bailey (qui s’est beaucoup impliqué) car ce n’est pas le même tempérament. Avant tout il me revenait de convaincre les top pilotes français, puisque je me rendais aux USA et en GP, de s’engager. Le temps que Pichon puis Vuillemin s’annulent on devait se retrouver à Nice pour échanger nos impressions et prendre des contacts directs avec les pilotes. Au dernier moment j’ai un un empêchement médical. Sur ce à Bercy j’avais prévu que des séances photo soient faites avec les équipes, les coaches et le Trophée mais pour diverses raisons ça ne s’est pas fait (deuxième occasion de faire connaissance perdue, pas de la faute de JMB). Partant de là, Jean-Mi a je crois passé du temps avec ceux qu’il connaissait (qui se trouvaient être aussi ceux qui avaient sur le papier la meilleure chance de scorer) et apparemment n’a pas été retrouver un à un, éparpillés dans le parc, les autres. Il avait bien une autre excuse (de ne pas en faire trop) mais vous ne me croiriez pas. Sachez seulement qu’il a droit à votre indulgence. Plus sérieusement je ne souhaite ni exagérer, ni minimiser le défi “Nations”. Celui-ci consiste à additionner des résultats individuels donc évidemment impossible d’envisager une vraie course d’équipe puisqu’il y a de grosses primes. L’intérêt est de pimenter les courses, mobiliser le public et d’analyser le résultat (où l’on s’apercoit que quand y’a de l’enjeu on est derniers, soit dit en passant). En résumé cette année les coaches étaient là pour personnaliser le défi et leur influence s’est exercée davantage au moment de la sélection (par ex. Bailey a insisté pour Morais que je n’avais jamais vu rouler) que sur place. L’histoire et les symboles, en sport, je considère que c’est important. Ce qui ne veut pas dire qu’on doive se contenter donc le concept doit être renforcé. Par exemple en prévoyant après le briefing pilotes une réunion par équipe dans le timing.
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