Pound : «Un rapport grotesque»
L’AMA n’a pas été avare de critiques concernant le rapport d’Emile Vrijman, transmis à l’UCI, qui blanchit l’Américain Lance Armstrong des accusations de dopage dans le Tour de France 1999. Son président, Dick Pound, a été jusqu’à le qualifier de «grotesque». Dans son rapport, Emile Vrijman, avocat néerlandais et ancien directeur de l’Agence nationale antidopage dans son pays, conclut que l’AMA a tenté de discréditer Armstrong. Selon lui, il n’existerait aucune preuve que le septuple vainqueur du Tour de France ait utilisé des substances illicites.
La réaction de l’AMA n’a pas traîné : «Le rapport Vrijman manque de professionnalisme et d’objectivité à un point tel qu’il vire au grotesque, a estimé Dick Pound. Si le sujet n’était pas aussi important et que les allégations contenues dans le rapport n’étaient pas aussi irresponsables, nous serions enclins à ne donner à ce document que le peu d’attention qu’il mérite». L’agence «a exprimé son étonnement que l’UCI attende de quiconque la moindre confiance dans l’objectivité, la méthodologie, l’analyse et les conclusions de ce rapport, d’autant que l’UCI a bénéficié de six semaines pour revoir la version provisoire du rapport et corriger les nombreuses erreurs factuelles de ce document».
«La conclusion préliminaire de l’AMA est que ce rapport est diffamatoire envers l’Agence, ses représentants et ses employés, ainsi qu’envers le laboratoire antidopage impliqué», poursuit le communiqué.
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