Mickaël Maschio a tenu à régir à l’interview que nous a accordée Stephen Rubini, son ex-poulain, la semaine dernière. Rappelons que Stephen a décidé de voler de ses propres ailes en MX2, sans le coaching de Mickey, après deux grand-prix. Voici la lettre que ce dernier nous a envoyée ce matin.
Ma réponse à l’interview de Stephen Rubini
par Mickaël MASCHIO
Intègre et respectueux de tout ce que le haut niveau professionnel m’a apporté tout au long de ma carrière, je ne pouvais rester dans l’ombre et ne pas revenir sur les propos tenus par Stephen lors de son interview de la semaine dernière.
Une préparation hivernale qui fait suite à une blessure…
Je tiens à éclaircir la situation actuelle et revenir sur deux points qui me semblent importants : le début de saison et la préparation hivernale que nous avons menés et qui ont été tous deux fortement remis en question par Stephen.
Dans la première interview affichée, et modifiée quelques heures plus tard, il exprime sa déception au vu de ses résultats sur les deux premiers grands prix, remettant en cause la préparation hivernale que nous avons conduite ensemble pour justifier son manque de résultats. Cette analyse me paraît très simplifiée et réductrice, et reflète un manque de professionnalisme et de maturité évident.
Cette attitude souligne un manque de recul et une vue à très court terme et idéaliste, comme un jeune qui croit encore au Père Noël…
La réalité est toute autre et ne peut être gommée : la direction que nous avions prise ensemble prenait en compte plusieurs paramètres dont notamment sa blessure qui l’avait affaibli physiquement et psychologiquement. Je l’ai donc soutenu et me suis attelé à mettre en place les meilleurs éléments possibles pour que sa récupération soit totale et rapide.
Il sort du junior…
En effet il était illusoire d’atteindre des résultats immédiats sachant qu’il était encore l‘an dernier en championnat de France junior et Europe 125, le tout ponctué d’une importante blessure au poignet qui l’a écarté des circuits à partir du mois de juillet et ce, pendant sept mois.
C’est pourquoi j’ai construit et mis en place son entraînement moto et physique sur trois fondamentaux :
– le travail mental (concentration et reprise de confiance).
– la récupération totale de ses capacités suite à sa blessure.
– un temps d’apprentissage nécessaire pour évoluer en première année de Grand Prix avec à la clef des résultats à moyen terme (un top 15 visé cette année, et un top huit l’année suivante).
Un contrat sur 3 ans pour apprendre sans pression
C’est dans cette optique que je lui ai fait signer un contrat de trois ans dans un team officiel, dans le but de lui ôter toute pression afin qu’il puisse s’imposer parmi les meilleurs et dans les meilleures conditions possibles
Au bout de deux courses, son analyse et les décisions qu’il prend à la va-vite reflètent son manque de réalisme et une impatience qui vont à l’encontre du professionnalisme que j’ai essayé de lui insuffler cet hiver. Pour moi, il n’a pas roulé à 100 % de ses capacités lors de ses premières courses.
Manque d’envie, de volonté, de confiance, crainte d’une nouvelle blessure ? Est-il sous influence ?
Tout cela a joué en sa défaveur en début de saison et nous aurions pu rectifier le tir ensemble, avec l’expérience acquise tout au long de ma carrière et si la confiance acquise l’année dernière, avant sa blessure, avait été encore là !
Un arrêt précipité de notre collaboration
Aujourd’hui je suis déçu que notre collaboration s’arrête de façon précipitée, sur la base d’une analyse erronée, rapide et surtout infondée.
J’avais mis en place toutes les conditions pour qu’il réussisse (guidon d’usine, contrat de trois ans, entourage compétent et expérimenté), je croyais beaucoup en lui et je lui ai donné toute ma confiance.
A présent, même si ses espoirs de résultats immédiats me paraissent irréalistes, je lui souhaite bonne chance.
Sportivement,
Mickael Maschio
Mickaël Maschio a tenu à régir à l’interview que nous a accordée Stephen Rubini, son ex-poulain, la semaine dernière. Rappelons que Stephen a décidé de voler de ses propres ailes en MX2, sans le coaching de Mickey, après deux grand-prix. Voici la lettre que ce dernier nous a envoyée ce matin.
Ma réponse à l’interview de Stephen Rubini
par Mickaël MASCHIO
Intègre et respectueux de tout ce que le haut niveau professionnel m’a apporté tout au long de ma carrière, je ne pouvais rester dans l’ombre et ne pas revenir sur les propos tenus par Stephen lors de son interview de la semaine dernière.
Une préparation hivernale qui fait suite à une blessure…
Je tiens à éclaircir la situation actuelle et revenir sur deux points qui me semblent importants : le début de saison et la préparation hivernale que nous avons menés et qui ont été tous deux fortement remis en question par Stephen.
Dans la première interview affichée, et modifiée quelques heures plus tard, il exprime sa déception au vu de ses résultats sur les deux premiers grands prix, remettant en cause la préparation hivernale que nous avons conduite ensemble pour justifier son manque de résultats. Cette analyse me paraît très simplifiée et réductrice, et reflète un manque de professionnalisme et de maturité évident.
Cette attitude souligne un manque de recul et une vue à très court terme et idéaliste, comme un jeune qui croit encore au Père Noël…
La réalité est toute autre et ne peut être gommée : la direction que nous avions prise ensemble prenait en compte plusieurs paramètres dont notamment sa blessure qui l’avait affaibli physiquement et psychologiquement. Je l’ai donc soutenu et me suis attelé à mettre en place les meilleurs éléments possibles pour que sa récupération soit totale et rapide.
Il sort du junior…
En effet il était illusoire d’atteindre des résultats immédiats sachant qu’il était encore l‘an dernier en championnat de France junior et Europe 125, le tout ponctué d’une importante blessure au poignet qui l’a écarté des circuits à partir du mois de juillet et ce, pendant sept mois.
C’est pourquoi j’ai construit et mis en place son entraînement moto et physique sur trois fondamentaux :
– le travail mental (concentration et reprise de confiance).
– la récupération totale de ses capacités suite à sa blessure.
– un temps d’apprentissage nécessaire pour évoluer en première année de Grand Prix avec à la clef des résultats à moyen terme (un top 15 visé cette année, et un top huit l’année suivante).
Un contrat sur 3 ans pour apprendre sans pression
C’est dans cette optique que je lui ai fait signer un contrat de trois ans dans un team officiel, dans le but de lui ôter toute pression afin qu’il puisse s’imposer parmi les meilleurs et dans les meilleures conditions possibles
Au bout de deux courses, son analyse et les décisions qu’il prend à la va-vite reflètent son manque de réalisme et une impatience qui vont à l’encontre du professionnalisme que j’ai essayé de lui insuffler cet hiver. Pour moi, il n’a pas roulé à 100 % de ses capacités lors de ses premières courses.
Manque d’envie, de volonté, de confiance, crainte d’une nouvelle blessure ? Est-il sous influence ?
Tout cela a joué en sa défaveur en début de saison et nous aurions pu rectifier le tir ensemble, avec l’expérience acquise tout au long de ma carrière et si la confiance acquise l’année dernière, avant sa blessure, avait été encore là !
Un arrêt précipité de notre collaboration
Aujourd’hui je suis déçu que notre collaboration s’arrête de façon précipitée, sur la base d’une analyse erronée, rapide et surtout infondée.
J’avais mis en place toutes les conditions pour qu’il réussisse (guidon d’usine, contrat de trois ans, entourage compétent et expérimenté), je croyais beaucoup en lui et je lui ai donné toute ma confiance.
A présent, même si ses espoirs de résultats immédiats me paraissent irréalistes, je lui souhaite bonne chance.
Sportivement,
Mickael Maschio
Mickaël Maschio a tenu à régir à l’interview que nous a accordée Stephen Rubini, son ex-poulain, la semaine dernière. Rappelons que Stephen a décidé de voler de ses propres ailes en MX2, sans le coaching de Mickey, après deux grand-prix. Voici la lettre que ce dernier nous a envoyée ce matin.
Ma réponse à l’interview de Stephen Rubini
par Mickaël MASCHIO
Intègre et respectueux de tout ce que le haut niveau professionnel m’a apporté tout au long de ma carrière, je ne pouvais rester dans l’ombre et ne pas revenir sur les propos tenus par Stephen lors de son interview de la semaine dernière.
Une préparation hivernale qui fait suite à une blessure…
Je tiens à éclaircir la situation actuelle et revenir sur deux points qui me semblent importants : le début de saison et la préparation hivernale que nous avons menés et qui ont été tous deux fortement remis en question par Stephen.
Dans la première interview affichée, et modifiée quelques heures plus tard, il exprime sa déception au vu de ses résultats sur les deux premiers grands prix, remettant en cause la préparation hivernale que nous avons conduite ensemble pour justifier son manque de résultats. Cette analyse me paraît très simplifiée et réductrice, et reflète un manque de professionnalisme et de maturité évident.
Cette attitude souligne un manque de recul et une vue à très court terme et idéaliste, comme un jeune qui croit encore au Père Noël…
La réalité est toute autre et ne peut être gommée : la direction que nous avions prise ensemble prenait en compte plusieurs paramètres dont notamment sa blessure qui l’avait affaibli physiquement et psychologiquement. Je l’ai donc soutenu et me suis attelé à mettre en place les meilleurs éléments possibles pour que sa récupération soit totale et rapide.
Il sort du junior…
En effet il était illusoire d’atteindre des résultats immédiats sachant qu’il était encore l‘an dernier en championnat de France junior et Europe 125, le tout ponctué d’une importante blessure au poignet qui l’a écarté des circuits à partir du mois de juillet et ce, pendant sept mois.
C’est pourquoi j’ai construit et mis en place son entraînement moto et physique sur trois fondamentaux :
– le travail mental (concentration et reprise de confiance).
– la récupération totale de ses capacités suite à sa blessure.
– un temps d’apprentissage nécessaire pour évoluer en première année de Grand Prix avec à la clef des résultats à moyen terme (un top 15 visé cette année, et un top huit l’année suivante).
Un contrat sur 3 ans pour apprendre sans pression
C’est dans cette optique que je lui ai fait signer un contrat de trois ans dans un team officiel, dans le but de lui ôter toute pression afin qu’il puisse s’imposer parmi les meilleurs et dans les meilleures conditions possibles
Au bout de deux courses, son analyse et les décisions qu’il prend à la va-vite reflètent son manque de réalisme et une impatience qui vont à l’encontre du professionnalisme que j’ai essayé de lui insuffler cet hiver. Pour moi, il n’a pas roulé à 100 % de ses capacités lors de ses premières courses.
Manque d’envie, de volonté, de confiance, crainte d’une nouvelle blessure ? Est-il sous influence ?
Tout cela a joué en sa défaveur en début de saison et nous aurions pu rectifier le tir ensemble, avec l’expérience acquise tout au long de ma carrière et si la confiance acquise l’année dernière, avant sa blessure, avait été encore là !
Un arrêt précipité de notre collaboration
Aujourd’hui je suis déçu que notre collaboration s’arrête de façon précipitée, sur la base d’une analyse erronée, rapide et surtout infondée.
J’avais mis en place toutes les conditions pour qu’il réussisse (guidon d’usine, contrat de trois ans, entourage compétent et expérimenté), je croyais beaucoup en lui et je lui ai donné toute ma confiance.
A présent, même si ses espoirs de résultats immédiats me paraissent irréalistes, je lui souhaite bonne chance.
Sportivement,
Mickael Maschio
Mickaël Maschio a tenu à régir à l’interview que nous a accordée Stephen Rubini, son ex-poulain, la semaine dernière. Rappelons que Stephen a décidé de voler de ses propres ailes en MX2, sans le coaching de Mickey, après deux grand-prix. Voici la lettre que ce dernier nous a envoyée ce matin.
Ma réponse à l’interview de Stephen Rubini
par Mickaël MASCHIO
Intègre et respectueux de tout ce que le haut niveau professionnel m’a apporté tout au long de ma carrière, je ne pouvais rester dans l’ombre et ne pas revenir sur les propos tenus par Stephen lors de son interview de la semaine dernière.
Une préparation hivernale qui fait suite à une blessure…
Je tiens à éclaircir la situation actuelle et revenir sur deux points qui me semblent importants : le début de saison et la préparation hivernale que nous avons menés et qui ont été tous deux fortement remis en question par Stephen.
Dans la première interview affichée, et modifiée quelques heures plus tard, il exprime sa déception au vu de ses résultats sur les deux premiers grands prix, remettant en cause la préparation hivernale que nous avons conduite ensemble pour justifier son manque de résultats. Cette analyse me paraît très simplifiée et réductrice, et reflète un manque de professionnalisme et de maturité évident.
Cette attitude souligne un manque de recul et une vue à très court terme et idéaliste, comme un jeune qui croit encore au Père Noël…
La réalité est toute autre et ne peut être gommée : la direction que nous avions prise ensemble prenait en compte plusieurs paramètres dont notamment sa blessure qui l’avait affaibli physiquement et psychologiquement. Je l’ai donc soutenu et me suis attelé à mettre en place les meilleurs éléments possibles pour que sa récupération soit totale et rapide.
Il sort du junior…
En effet il était illusoire d’atteindre des résultats immédiats sachant qu’il était encore l‘an dernier en championnat de France junior et Europe 125, le tout ponctué d’une importante blessure au poignet qui l’a écarté des circuits à partir du mois de juillet et ce, pendant sept mois.
C’est pourquoi j’ai construit et mis en place son entraînement moto et physique sur trois fondamentaux :
– le travail mental (concentration et reprise de confiance).
– la récupération totale de ses capacités suite à sa blessure.
– un temps d’apprentissage nécessaire pour évoluer en première année de Grand Prix avec à la clef des résultats à moyen terme (un top 15 visé cette année, et un top huit l’année suivante).
Un contrat sur 3 ans pour apprendre sans pression
C’est dans cette optique que je lui ai fait signer un contrat de trois ans dans un team officiel, dans le but de lui ôter toute pression afin qu’il puisse s’imposer parmi les meilleurs et dans les meilleures conditions possibles
Au bout de deux courses, son analyse et les décisions qu’il prend à la va-vite reflètent son manque de réalisme et une impatience qui vont à l’encontre du professionnalisme que j’ai essayé de lui insuffler cet hiver. Pour moi, il n’a pas roulé à 100 % de ses capacités lors de ses premières courses.
Manque d’envie, de volonté, de confiance, crainte d’une nouvelle blessure ? Est-il sous influence ?
Tout cela a joué en sa défaveur en début de saison et nous aurions pu rectifier le tir ensemble, avec l’expérience acquise tout au long de ma carrière et si la confiance acquise l’année dernière, avant sa blessure, avait été encore là !
Un arrêt précipité de notre collaboration
Aujourd’hui je suis déçu que notre collaboration s’arrête de façon précipitée, sur la base d’une analyse erronée, rapide et surtout infondée.
J’avais mis en place toutes les conditions pour qu’il réussisse (guidon d’usine, contrat de trois ans, entourage compétent et expérimenté), je croyais beaucoup en lui et je lui ai donné toute ma confiance.
A présent, même si ses espoirs de résultats immédiats me paraissent irréalistes, je lui souhaite bonne chance.
Sportivement,
Mickael Maschio