Frédéric Bolley « Ce qui serait bien, c’est que demain il ne fasse des manches que de deux tours. Qu’ils nous fassent cinq ou six manches de deux tours, ce serait extraordinaire ! Non sérieusement, c’est terrible. Deux tours, je n’arrive pas à rouler plus. Dans la deuxième manche, je suis parti devant, mais ça n’a duré que deux tours. Après il n’y a plus personne. C’est clairement un manque de physique. J’ai eu envie de pleurer à l’arrivée tellement j’étais fatiguer. Tu te remets dans le bain, un peu de pression, un peu d’adrénaline, et c’est bon ça te fatigue. Mais bon, ça ne gâche rien au plaisir. C’est bien d’être là, je le redis, mais ma principale raison c’est d’être là, plus que de faire du résultat. Mais c’est toujours pareil, on dit ça quand on sait qu’on n’est pas en mesure d’en faire. Quand tu en fais c’est toujours mieux, mais franchement ce n’est pas le but. Les gens sont là, c’est marrant, on rencontre des tas de personnes. Tiens tu vois, voilà Jérôme Belval, ça fait peut être quinze ans que je ne l’ai pas vu, c’est fou. »
Jacky Vimond fut très heureux de retrouver son pote américain, Doug "Doctor D" Dubach !
Jacky Vimond « Une première manche catastrophique avec un départ catastrophique. Des catégories mélangées, une 250cc avec une 500cc, effectivement sur la grille de départ j’en ai été victime avec une 500cc qui m’a rentré dedans, en l’occurrence c’était l’américain Kalos. Bon, c’est comme çà. Après je me suis retrouvé avec les moins bons, et là c’était un peu n’importe quoi. Je me suis accroché avec un pilote et me suis retrouvé par terre. Je remonte puis rechute avec un autre pilote. Bon voilà c’est comme çà et il faut vraiment être très méfiant. Ce fut donc un peu difficile avec malgré tout du plaisir parce que à chaque tour j’en passais deux ou trois pour remonter à la trentième place. Du plaisir, de toute façon on est venu pour çà et pas pour autre chose. A 52 ans, quand on ne roule plus, on n’a pas d’autres prétentions que de venir s’amuser avec ses camarades. Un petit peu déçu de cette manche même si je me suis fait plaisir. En deuxième manche, j’ai pris un super bon départ. Cette fois ci j’ai été un petit peu plus malin en me mettant à côté d’une 125cc en pensant qui lui ne me gênerai pas. Je suis bien parti, et là j’ai vu des avions me passer à droite, à gauche, et puis il y a eu une chute dès le deuxième virage qui m’a fait perdre quelques places. Et après très honnêtement, les gars roulent très vite, ils rentrent très vite dans les virages, vont à fond dans les trous et je n’étais pas à la hauteur. Je suis satisfait, là j’étais à mon rythme et à ce que je peux faire par rapport à mon physique et par rapport au manque de moto que j’ai. Donc voilà j’étais content, j’ai eu de bonnes sensations. Je me suis retrouvé avec Kalos en point de mire, et je pensais pouvoir l’avoir car lui aussi fatiguait pas mal. Et puis bon j’étais vraiment mort dans le dernier tour, donc j’ai assuré ma place. »
JMB avec Fabrice Valéri, l’homme sans qui rien n’aurait été possible ce week-end
Jean-Michel Bayle « J’ai été agréablement surpris. Comme je le disais à Jean-Marie, le dernier départ que j’ai fait avec une 500cc c’était en 1992 en Australie, j’en ai même pas fait ce matin aux essais car on est parti directement pour les chronos. Donc le premier départ, je pars dans les cinq et le deuxième je fais le holeshot. Donc voilà je suis content. Après la course, ça roule quand même fort devant. John Dowd va bien, il a le rythme, comme Coppins. Sur deux ou trois tours je peux aller les chercher, mais pas sur six. Je me fais plaisir c’est le principal. »
Photos copyright Valentin Guinberteau – Mx2k.com