Témoignages : Un ancien sur la Coupe du Monde Vétérans à Assen
On vous l’annonçait vendredi dernier, Nicolas Cailly et Serge Guidetty se sont alignés sur la Coupe du Monde Vétéran qui se déroulait ce week-end à Assen, au Pays-Bas. Une idée qu’à moitié bonne vu les conditions météo apocalyptiques qui se sont abattues sur le nord de la Hollande pendant la semaine et samedi. Mais laissons le premier cité, champion de France Elite en 1997 on vous le rappelle et animateur des courses de sable, nous narrer son épique retour à la compétition.
Nicolas Cailly (38/16)
“C’était l’enfer ! C’était bien trop mouillé pour espérer se faire plaisir. A la limite, c’était même dangereux. D’ailleurs on l’a vu dimanche avec les nombreuses tôles qui se sont produites toute la journée chez les pros malgré leur niveau de dingue. Assen est une piste vraiment spéciale et avec les pluies qui s’étaient abattues les jours précédents et durant le week-end, on roulait pour la majorité en mode survie. Surtout le samedi. Lors du premier essai, il y avait une couche de boue liquide de 15 centimètres d’épaisseur, c’était la folie. Enfin, même le lendemain, sur une piste séchante, c’était chaud. Bref, je le répète, je n’ai pas pris une once de plaisir. J’ai même regretté d’y être tant c’était la misère. Samedi, dans le paddock, on était tous confinés dans les camping-cars à se protéger de la pluie. J’aurai mieux fait de me payer un quart d’heure avec Zahia (rires) ! C’est quand même un week-end à près de 800 euros entre les 530 euros d’inscription avec le transpondeur et les 230 euros de licence “Inter”. Heureusement que j’ai été aidé par le team BHM Racing. Enfin, ce n’est pas la faute des organisateurs. Le tracé est sympa à rouler. Il faut juste éviter de sortir de la piste : tu tombes soit sur le bitume, soit sur des rambardes en acier !
Pas facile non plus de se mettre dans le rythme. La séance chrono, d’une vingtaine de minutes je crois, s’enchaîne de suite après les essais libres. Pas le temps de souffler. J’ai peiné aussi à me mettre dedans lors des départs. Ça fait une paye que je ne m’étais pas placé derrière une ligne de départ, surtout équipée d’une grille. Enfin, c’est pas là que j’ai le plus galéré. Lors de mon premier envol, mon embrayage était si mort que je suis parti presque correctement. J’étais 14e au premier tour, puis 13e au second avant que mon embrayage ne me lâche d’un coup. Un truc de fou car ma moto était quasi neuve ! J’avais entendu dire qu’ils ne tenaient pas trop sur les Honda, je confirme. Le pire, c’est que tout est nickel, hormis les disques. A priori, après 5 à 10 heures, il est préférable de les changer dès que tu roules un peu fort. Enfin, j’avais heureusement acheté la semaine précédent la course un kit Rekluse et j’ai pu repartir et finir 16e. Mais là encore, sans trop prendre de plaisir. En roulant sur la défensive. Quand tu vois des sauts avec des ornières profondes longues de 30 mètres avant chaque appel, tu y vas toujours avec un peu d’appréhension. Surtout quand tes pieds sont éjectés des repose-pieds par le raclement des ornières… En tout cas, j’ai pu voir que la plupart des pilotes qui s’alignent sur cette Coupe du Monde n’ont jamais arrêté de rouler. Ils mettent vraiment du gaz et tiennent le rythme… Allez mon meilleur souvenir du week-end, ça restera la vision de Herlings et Cairoli lors de la première manche. C’était du grand art de les voir évoluer. Il y avait eux, et les autres. Trop forts ! “
Témoignages : Un ancien sur la Coupe du Monde Vétérans à Assen
On vous l’annonçait vendredi dernier, Nicolas Cailly et Serge Guidetty se sont alignés sur la Coupe du Monde Vétéran qui se déroulait ce week-end à Assen, au Pays-Bas. Une idée qu’à moitié bonne vu les conditions météo apocalyptiques qui se sont abattues sur le nord de la Hollande pendant la semaine et samedi. Mais laissons le premier cité, champion de France Elite en 1997 on vous le rappelle et animateur des courses de sable, nous narrer son épique retour à la compétition.
Nicolas Cailly (38/16)
“C’était l’enfer ! C’était bien trop mouillé pour espérer se faire plaisir. A la limite, c’était même dangereux. D’ailleurs on l’a vu dimanche avec les nombreuses tôles qui se sont produites toute la journée chez les pros malgré leur niveau de dingue. Assen est une piste vraiment spéciale et avec les pluies qui s’étaient abattues les jours précédents et durant le week-end, on roulait pour la majorité en mode survie. Surtout le samedi. Lors du premier essai, il y avait une couche de boue liquide de 15 centimètres d’épaisseur, c’était la folie. Enfin, même le lendemain, sur une piste séchante, c’était chaud. Bref, je le répète, je n’ai pas pris une once de plaisir. J’ai même regretté d’y être tant c’était la misère. Samedi, dans le paddock, on était tous confinés dans les camping-cars à se protéger de la pluie. J’aurai mieux fait de me payer un quart d’heure avec Zahia (rires) ! C’est quand même un week-end à près de 800 euros entre les 530 euros d’inscription avec le transpondeur et les 230 euros de licence “Inter”. Heureusement que j’ai été aidé par le team BHM Racing. Enfin, ce n’est pas la faute des organisateurs. Le tracé est sympa à rouler. Il faut juste éviter de sortir de la piste : tu tombes soit sur le bitume, soit sur des rambardes en acier !
Pas facile non plus de se mettre dans le rythme. La séance chrono, d’une vingtaine de minutes je crois, s’enchaîne de suite après les essais libres. Pas le temps de souffler. J’ai peiné aussi à me mettre dedans lors des départs. Ça fait une paye que je ne m’étais pas placé derrière une ligne de départ, surtout équipée d’une grille. Enfin, c’est pas là que j’ai le plus galéré. Lors de mon premier envol, mon embrayage était si mort que je suis parti presque correctement. J’étais 14e au premier tour, puis 13e au second avant que mon embrayage ne me lâche d’un coup. Un truc de fou car ma moto était quasi neuve ! J’avais entendu dire qu’ils ne tenaient pas trop sur les Honda, je confirme. Le pire, c’est que tout est nickel, hormis les disques. A priori, après 5 à 10 heures, il est préférable de les changer dès que tu roules un peu fort. Enfin, j’avais heureusement acheté la semaine précédent la course un kit Rekluse et j’ai pu repartir et finir 16e. Mais là encore, sans trop prendre de plaisir. En roulant sur la défensive. Quand tu vois des sauts avec des ornières profondes longues de 30 mètres avant chaque appel, tu y vas toujours avec un peu d’appréhension. Surtout quand tes pieds sont éjectés des repose-pieds par le raclement des ornières… En tout cas, j’ai pu voir que la plupart des pilotes qui s’alignent sur cette Coupe du Monde n’ont jamais arrêté de rouler. Ils mettent vraiment du gaz et tiennent le rythme… Allez mon meilleur souvenir du week-end, ça restera la vision de Herlings et Cairoli lors de la première manche. C’était du grand art de les voir évoluer. Il y avait eux, et les autres. Trop forts ! “
Témoignages : Un ancien sur la Coupe du Monde Vétérans à Assen
On vous l’annonçait vendredi dernier, Nicolas Cailly et Serge Guidetty se sont alignés sur la Coupe du Monde Vétéran qui se déroulait ce week-end à Assen, au Pays-Bas. Une idée qu’à moitié bonne vu les conditions météo apocalyptiques qui se sont abattues sur le nord de la Hollande pendant la semaine et samedi. Mais laissons le premier cité, champion de France Elite en 1997 on vous le rappelle et animateur des courses de sable, nous narrer son épique retour à la compétition.
Nicolas Cailly (38/16)
“C’était l’enfer ! C’était bien trop mouillé pour espérer se faire plaisir. A la limite, c’était même dangereux. D’ailleurs on l’a vu dimanche avec les nombreuses tôles qui se sont produites toute la journée chez les pros malgré leur niveau de dingue. Assen est une piste vraiment spéciale et avec les pluies qui s’étaient abattues les jours précédents et durant le week-end, on roulait pour la majorité en mode survie. Surtout le samedi. Lors du premier essai, il y avait une couche de boue liquide de 15 centimètres d’épaisseur, c’était la folie. Enfin, même le lendemain, sur une piste séchante, c’était chaud. Bref, je le répète, je n’ai pas pris une once de plaisir. J’ai même regretté d’y être tant c’était la misère. Samedi, dans le paddock, on était tous confinés dans les camping-cars à se protéger de la pluie. J’aurai mieux fait de me payer un quart d’heure avec Zahia (rires) ! C’est quand même un week-end à près de 800 euros entre les 530 euros d’inscription avec le transpondeur et les 230 euros de licence “Inter”. Heureusement que j’ai été aidé par le team BHM Racing. Enfin, ce n’est pas la faute des organisateurs. Le tracé est sympa à rouler. Il faut juste éviter de sortir de la piste : tu tombes soit sur le bitume, soit sur des rambardes en acier !
Pas facile non plus de se mettre dans le rythme. La séance chrono, d’une vingtaine de minutes je crois, s’enchaîne de suite après les essais libres. Pas le temps de souffler. J’ai peiné aussi à me mettre dedans lors des départs. Ça fait une paye que je ne m’étais pas placé derrière une ligne de départ, surtout équipée d’une grille. Enfin, c’est pas là que j’ai le plus galéré. Lors de mon premier envol, mon embrayage était si mort que je suis parti presque correctement. J’étais 14e au premier tour, puis 13e au second avant que mon embrayage ne me lâche d’un coup. Un truc de fou car ma moto était quasi neuve ! J’avais entendu dire qu’ils ne tenaient pas trop sur les Honda, je confirme. Le pire, c’est que tout est nickel, hormis les disques. A priori, après 5 à 10 heures, il est préférable de les changer dès que tu roules un peu fort. Enfin, j’avais heureusement acheté la semaine précédent la course un kit Rekluse et j’ai pu repartir et finir 16e. Mais là encore, sans trop prendre de plaisir. En roulant sur la défensive. Quand tu vois des sauts avec des ornières profondes longues de 30 mètres avant chaque appel, tu y vas toujours avec un peu d’appréhension. Surtout quand tes pieds sont éjectés des repose-pieds par le raclement des ornières… En tout cas, j’ai pu voir que la plupart des pilotes qui s’alignent sur cette Coupe du Monde n’ont jamais arrêté de rouler. Ils mettent vraiment du gaz et tiennent le rythme… Allez mon meilleur souvenir du week-end, ça restera la vision de Herlings et Cairoli lors de la première manche. C’était du grand art de les voir évoluer. Il y avait eux, et les autres. Trop forts ! “
Témoignages : Un ancien sur la Coupe du Monde Vétérans à Assen
On vous l’annonçait vendredi dernier, Nicolas Cailly et Serge Guidetty se sont alignés sur la Coupe du Monde Vétéran qui se déroulait ce week-end à Assen, au Pays-Bas. Une idée qu’à moitié bonne vu les conditions météo apocalyptiques qui se sont abattues sur le nord de la Hollande pendant la semaine et samedi. Mais laissons le premier cité, champion de France Elite en 1997 on vous le rappelle et animateur des courses de sable, nous narrer son épique retour à la compétition.
Nicolas Cailly (38/16)
“C’était l’enfer ! C’était bien trop mouillé pour espérer se faire plaisir. A la limite, c’était même dangereux. D’ailleurs on l’a vu dimanche avec les nombreuses tôles qui se sont produites toute la journée chez les pros malgré leur niveau de dingue. Assen est une piste vraiment spéciale et avec les pluies qui s’étaient abattues les jours précédents et durant le week-end, on roulait pour la majorité en mode survie. Surtout le samedi. Lors du premier essai, il y avait une couche de boue liquide de 15 centimètres d’épaisseur, c’était la folie. Enfin, même le lendemain, sur une piste séchante, c’était chaud. Bref, je le répète, je n’ai pas pris une once de plaisir. J’ai même regretté d’y être tant c’était la misère. Samedi, dans le paddock, on était tous confinés dans les camping-cars à se protéger de la pluie. J’aurai mieux fait de me payer un quart d’heure avec Zahia (rires) ! C’est quand même un week-end à près de 800 euros entre les 530 euros d’inscription avec le transpondeur et les 230 euros de licence “Inter”. Heureusement que j’ai été aidé par le team BHM Racing. Enfin, ce n’est pas la faute des organisateurs. Le tracé est sympa à rouler. Il faut juste éviter de sortir de la piste : tu tombes soit sur le bitume, soit sur des rambardes en acier !
Pas facile non plus de se mettre dans le rythme. La séance chrono, d’une vingtaine de minutes je crois, s’enchaîne de suite après les essais libres. Pas le temps de souffler. J’ai peiné aussi à me mettre dedans lors des départs. Ça fait une paye que je ne m’étais pas placé derrière une ligne de départ, surtout équipée d’une grille. Enfin, c’est pas là que j’ai le plus galéré. Lors de mon premier envol, mon embrayage était si mort que je suis parti presque correctement. J’étais 14e au premier tour, puis 13e au second avant que mon embrayage ne me lâche d’un coup. Un truc de fou car ma moto était quasi neuve ! J’avais entendu dire qu’ils ne tenaient pas trop sur les Honda, je confirme. Le pire, c’est que tout est nickel, hormis les disques. A priori, après 5 à 10 heures, il est préférable de les changer dès que tu roules un peu fort. Enfin, j’avais heureusement acheté la semaine précédent la course un kit Rekluse et j’ai pu repartir et finir 16e. Mais là encore, sans trop prendre de plaisir. En roulant sur la défensive. Quand tu vois des sauts avec des ornières profondes longues de 30 mètres avant chaque appel, tu y vas toujours avec un peu d’appréhension. Surtout quand tes pieds sont éjectés des repose-pieds par le raclement des ornières… En tout cas, j’ai pu voir que la plupart des pilotes qui s’alignent sur cette Coupe du Monde n’ont jamais arrêté de rouler. Ils mettent vraiment du gaz et tiennent le rythme… Allez mon meilleur souvenir du week-end, ça restera la vision de Herlings et Cairoli lors de la première manche. C’était du grand art de les voir évoluer. Il y avait eux, et les autres. Trop forts ! “