Indianapolis vu du canapé : l’intégralité du Supercross américain vous est présentée sous un autre angle avec 3AS Racing spécialiste Off Road. Avec plus de 300 000 références au catalogue, 3AS a forcément la pièce qu’il vous faut.
Indianapolis a été fidèle à sa réputation en matière de tracé, et de terre surtout, avec des ornières profondes comme le post FB d’un thésard en philo, qui ont causé bien des soucis aux meilleurs pilotes du monde. Notamment dans les whoops et les enchaînements, défoncés comme Fred Beigbeder à la sortie du Montana. Le quad après l’arrivée et le trois après les whoops étaient du genre à séparer le bon grain et l’ivraie également. Au final, on a encore eu droit à de superbes courses, et même à une rare bagarre sur le terrain ! Good times.
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Sauvage, cette soirée !
Et quatre à la suite ! Non, on n’est pas dans le débrief du dernier Question pour un champion de Julien Lepers, même si on parle bien d’un champion quand même, en l’occurrence d’un certain Eli Tomac, qui poursuit inlassablement sa marche en avant vers un deuxième titre SX. Pourtant, ET3, fort de son beau tapis de points d’avance, n’avait pas l’air décidé à se fritter avec qui que ce soit ce samedi soir à Indianapolis. Déjà en heat, notre gars était vite revenu en troisième position derrière Malcolm Stewart et Justin Barcia, et on le pensait capable de n’en faire qu’une bouchée pour s’envoler vers la victoire. Sauf que quand il a vu les deux se battre comme des chiffonniers pour des miettes, Eli a préféré sortir les pop-corns et regarder ça d’un peu plus loin, histoire de ne pas devenir un dommage collatéral. En finale, c’est un peu la même histoire. Bien parti, il a perdu deux places d’entrée, avant de revenir patiemment à la troisième place derrière Justin Barcia et Jason Anderson. À partir de là, il s’est sûrement dit qu’il n’y avait pas d’urgence, puisqu’il avait le meilleur siège au premier rang pour voir les deux plus chauds du plateau s’auto-éliminer. Il n’était pas loin du compte, puisqu’il n’a eu qu’à rouler à côté du corps gisant d’Anderson pour passer deuxième. Calé derrière Barcia, il a une nouvelle fois pris tout son temps et ça a payé avec une erreur de JB51 qui lui a permis de doubler. Un tour de sprint et tchao bonsoir, une 43e victoire en SX US 450, la quatrième de suite, et voici Eli Tomac accroché plus solidement en tête du championnat que Ramzan Kadyrov aux commandes de la Tchétchénie avec 51 points d’avance. Soit un des plus grands écarts jamais vu en SX US à ce moment de la saison… Rien à dire, c’est beau, c’est propre, sans fioritures ni agressivité déplacée. Un seigneur, ce Tomac, qui se rapproche à une seule petite unité du nombre de victoires en finale de Chad Reed. Ensuite, il ne reste que Ricky Carmichael à 48 et James Stewart à 50, avant l’intouchable Jeremy McGrath et ses 72. On est entrain de vivre l’histoire en direct, et pas seulement devant les infos de la guerre en Ukraine. Pour le plaisir, observez la qualité de sa trajectoire dans le freinage du virage en sable, où il esquivait au millimètre tous les tours le gros trou qui faisait danser la GASGAS de Bam. Du grand art.
Justin Barcia l’avait promis et juré en début de saison. BamBam, c’est fini, c’était quelqu’un d’autre, on ne l’y prendra plus. Avant de poser dans la foulée avec une batte de base-ball sérigraphiée BamBam, mais bon, ce n’est pas de sa faute, et pas son idée… Et pourtant, JB51 nous en a encore fait une belle, en zappant littéralement le virage de la ligne droite pour aller tourner dans la brèle d’un Jason Anderson déjà parti. Et, évidemment, le mettre à terre. « Ouais mais Jason ce n’est pas non plus Mère Thérésa », me rétorquerez-vous. Certes, mais le Jason, sur ce coup-là, avait justement bien pris soin d’éviter tout contact antérieur, avec un dépassement propre comme dans une pub pour lessive. Mal récompensé, c’est le moins qu’on puisse dire. À croire que ce garde-boue rouge de la GASGAS de Barcia agit comme une muleta devant notre taureau new-yorkais, course après course. Ou est-ce simplement le manque de circulation sanguine au niveau des testicules, causé par le port d’un pantalon taille 12 ans ? On ne saura sans doute jamais. Ce qu’on sait, par contre, c’est qu’il a pris 3000 $ d’amendes et trois points de pénalité. L’équivalent d’un regard un peu méchant dans le langage des parents. Et pourtant, le Sammy de Scooby Doo réalise la meilleure saison de sa carrière en SX, deuxième du provisoire à égalité avec son nouvel ami El Hombre. Vivement la semaine prochaine.
Même très en retard, ça se tente ? Dans le monde de Barcia, absolument.
Et en plus, il fait semblant de s’excuser !
Deuxième podium de la saison seulement pour Marvin Musquin après celui de Minneapolis, mais beau résultat tant il a été le chercher avec la manière. À la lutte avec le bon groupe toute la finale, Marv’ a fait causer son impeccable technique sur le très difficile circuit d’Indianapolis. Et quand il faut sauter les whoops, le garçon est dans une autre galaxie que les autres ! Minneapolis, Indianapolis… Prochain podium à saint Louis ? OK, elle est tirée par les cheveux, celle-ci. “Désolé”, avec la voix de Michel Denisot.
Sans doute encore bien contusionné de la semaine dernière, Chase Sexton termine au pied du podium, sans éclat. Peu présent à l’image, c’est déjà une belle performance de la part du kid de La Moille, dont le visage prend un peu plus à chaque nouvelle chute. On va finir par le prendre pour un boxer, ce pauvre garçon.
Pas mieux pour Cooper Webb, qui a serré les dents à Indianapolis pour arracher au courage un top 5. Un moindre mal, donc, pour le pit bull de chez KTM, qui lui permet de rester dans la course pour la deuxième place finale. Notez que c’est officiel, il est rentré à la Boulangerie. Fortement incité par les boss de chez KTM, comme un mari infidèle retourne chez sa femme après une courte escapade chez sa maîtresse plus jeune. Ce qui n’a apparemment pas été facile à avaler ni pour l’un ni pour l’autre, mais les intérêts sportifs ont prévalu sur les ego. Pourtant, ce ne sont pas les quelques jours passés chez Baker qui ont pu faire la différence par rapport à l’hiver complet avec Michael Byrne. C’est comme ça, en tout cas.
Lui aussi touché la semaine dernière, Jason Anderson effectuait un retour digne du champion qu’il est déjà quand il a été victime de l’attentat Barcia. Que dire de plus ? Qu’au moins, il nous régale et semble bien décidé à se battre jusqu’au bout. Et que c’est sans doute le plus rapide cette année avec son compère ET3. Désormais deuxième à égalité de points avec Bam, on a hâte de voir dans quel mood va arriver notre Hombre à Seattle…
Dean Wilson septième à Indianapolis ? Ah bah bien content pour lui, tiens. Ça aurait sans doute été sympa de le voir à l’image.
Malcolm Stewart était un peu moins bouillant à Indianapolis que ces dernières semaines mais tout de même fermement en route pour un beau top 5 rémunérateur en matière de points quand il a bouffé la feuille tout seul, la faute à un appel assis mal maîtrisé. Deux causes possibles : la fatigue qui fait qu’on est moins explosif pour se relever suite au « pop » de l’appel, ou des repose-pieds qui ont trop raclé dans les ornières. Dans les deux cas, la sanction est la même. Et notre gars a eu de la chance de se relever, parce que c’était quand même de la bonne grosse tôle de SX qui peut te coûter la saison, ou même pire. Dangereux, ce sport.
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Ce pauvre Bogle sauvagement agressé par Justin Brayton.
Derrière, les privés sont à la fête avec autant de pilotes d’usine sur le flanc. Et c’est encore Vince Friese qui s’en sort le mieux avec une belle neuvième place, devant Ryan Breece avec un excellent top 10 lui aussi. Il faut dire qu’on a perdu plus ou moins provisoirement, en plus d’un Dylan Ferrandis qu’on risque bien de ne retrouver qu’en outdoor, Justin Brayton et Shane McElrath. L’infirmerie se remplit, comme tous les ans…
Enfin, terminons sur l’action du week-end, en heat ! Ça commence par Alex Ray qui glisse à l’appel de l’enchaînement après les whoops, se met court et se prend Deven Raper sur le dos. Avant de manger Bubba Pauli plein fer, de se faire insulter par les deux et de finir par se battre avec son coéquipier chez O’Neal Raper. La vie de pilote privé en SX US…
Catégorie 250 Indianapolis
Encore une victoire de Jett Lawrence, mais celle-ci brille encore plus fort que les précédentes. Déjà, sa heat de la soirée donne le ton : grosse chute au départ, mais un retour encore plus énorme jusqu’à la victoire. Ce n’est certainement pas la première fois que ça arrive dans l’histoire du SX, j’en conviens. Avouons tout de même que ça fait son petit effet, avec des passages dans les whoops dignes des cadors de la 450. Le plus frappant reste sa maîtrise en finale. Parti devant, on s’attendait, j’avoue, à un cavalier seul de la part du jockey australien. Mais non, la volonté de gagner de Cameron McAdoo étant ce qu’elle est, le pilote Kawa a réussi à rester, puis à mettre la pression et même passer Jett. C’est là où la plupart des pilotes auraient soit exploser en vol, soit accepter de prendre la deuxième place. Jett, lui, s’est permis d’étudier ce que Cam faisait mieux que lui (les whoops et l’enchaînement suivant!), avant de faire l’effort sur quelques tours, à quelques endroits précis, pour s’envoler vers une nouvelle victoire. Fort. Très fort, même.
Pourtant, ce Cameron McAdoo est loin de démériter. Toujours aussi volontaire mais beaucoup plus propre et en place que l’année dernière, on a l’impression qu’il progresse à chaque sortie.
Enfin un podium, le premier de la saison, pour RJ Hampshire à Indianapolis. Bien loin de ses espoirs de début d’année, on s’en doute. Jusqu’ici, RJ est clairement pris en vitesse pure par Jett et Cam, parfois même par Pierce Brown. Au moins, il est resté sur ses roues et a ramené une médaille (et un chèque) à la maison. Du progrès.
Solide, ce Pierce Brown ! Parce que si on m’avait dit que sa soirée s’arrêtait après sa chute en heat, je l’aurais cru. Ce caramel ! Mais non, le jeune pilote GASGAS a gagné le LCQ avant de faire une belle finale. Chapeau, jeune.
Derrière, bon top 5 à Indianapolis pour Mitch Oldenburg, qui mériterait même mieux, tout comme Enzo Lopes, de plus en plus régulier devant. Et une septième place pour le remplaçant Kyle Chisholm sur la Yam Star Racing. Le coup dur de la soirée est pour Phil Nicoletti, pas en finale. Sa brève lutte avec le Chilien Hardy Muñoz n’a pas tourné à son avantage. Bravo, donc, à ce très Hardy Muñoz (la tienes, tio?).
La semaine prochaine, changement de programme, puisqu’on retrouvera Christian Craig et ses amis de la côte ouest. Vivement samedi !
Par Richard Angot.
Bonjour à vous.
Sympa les commentaires mais arrêter avec les comparaisons “bidons” : c’est saoulant.
Ex : comme le post FB d’un thésard en philo, comme Fred Beigbeder à la sortie du Montana, on n’est pas dans le débrief du dernier Question pour un champion de Julien Lepers, que Ramzan Kadyrov aux commandes de la Tchétchénie avec 51 points d’avance, On est en train de vivre l’histoire en direct, et pas seulement devant les infos de la guerre en Ukraine, « Ouais mais Jason ce n’est pas non plus Mère Thérésa », me rétorquerez-vous, Barcia agit comme une muleta devant notre taureau new-yorkais etc etc.
Et il y en a d’autre …
Touts ces comparaisons sont comme le gras dans macdo, y’en a trop …..
Bon courage à vous
C’est ton avis, mais c’est moi qui écrit… Et c’est quand même un peu la spécificité de cette rubrique.
MXA est plus mitigé sur l’incident Barcia Anderson …
La défense de Barcia en press conf se tient :” Il pouvait me voir ” .
De là à ce qu’Anderson le tape volontairement. Quand ça tape , JB est devant.
Et si l’on a pas une réglementation pour une largeur de couloir max pour les sorties des intérieurs , on en restera avec ce genre de choses .
Chacun à un avis ! Ma théorie, c’est que JA21 pensait avoir déjà assez d’avance pour éviter l’agression. En fait, non…
Et c’est sans doute pas faux non plus !
Ah ben oui, en voilà une rubrique que j’attends chaque semaine et qui fait du bien dans ce monde uniforme et triste !
Et tant pis si certains trouvent le menu trop Rich’ !
NB : première fois que je mets un commentaire sur uns site …
Thanks !
Free Rich’ et ses comparaisons à 2 balles toujours très réjouissantes.
The show must go on & on.
Je confirme c’est super continuer à utiliser la même sauce le burger est bon …
c’est toujours un grand moment de vous lire donc bravo et c’est vrai je l’attends toujours avec impatience .
bravo
Richard t’es au top !
Change rien à ta façon d’écrire.
Merci
salut Richard
continue de nous abreuver avec ta rubrique tres riche en infos diverses et variees, n en deplaisent a certains qui trouvent toujours a raler, ….
qu ils ne viennent pas lire si ca leur plait pas, moi j achete pas le journal quotidien parce que ca me plait pas, ils n ont qu a faire pareils !!!
vivement samedi prochain, comme tu dis !!!!