Sexton chez KTM en 2024, la saga Ken Roczen… On récapitule ?

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Chase Sexton chez KTM en 2024 ? Peut-être que la nouvelle est surprenante, mais elle traîne depuis des semaines dans les conversations aux US et avait déjà relayée par Steve Matthes de PulpMX, qui est le plus souvent très bien informé. Cette fois, c’est son “ennemi” David Pingree, l’ancien pilote devenu pompier mais aussi media avec Whiskey Throttle Media, qui a sorti l’info comme si elle était de première fraîcheur. Il n’empêche qu’elle semble être fiable. Chase Sexton chez KTM, ça a du sens quand on sait que les deux frères Lawrence sont déjà entrain de klaxonner devant l’auvent du team 450. Honda ne veut évidemment pas perdre LA pépite du SX/MX US et mondial Jett Lawrence, qui pourrait bien devenir une énorme star si sa trajectoire reste aussi ascendante. Il va donc falloir libérer du budget pour l’accueillir… Et Hunter parait parfait comme “second” pilote, on peut même dire que c’est un luxe d’avoir un deuxième pilote qui pourrait être le “top dog’ dans bien des structures usine. Lui aussi voudra récupérer quelques dollars, forcément. Il est loin, le temps des sandwichs au thon en Belgique !

En parlant de top dog, c’est aussi une autre raison du départ probable de Chase chez KTM. Avec Jett, dans un premier temps, comme coéquipier en 450 (dès l’Outdoor 2023), Sexton sait bien qu’il va devoir largement partager l’attention du team manager avec le génie à bouclettes australien. Une concession qui ne serait pas facile à avaler, selon le rumeur, pour le gars de La Moille, qui a déjà dû ronger son os avec Kenny pendant deux ans.

Cette signature devrait avoir un effet domino. KTM va devoir aussi dégraisser sa masse salariale, ça ne fait pas de doute. Cooper Webb pourrait être le premier à en faire les frais, mais peut-être que ça l’arrange bien. Coop’ est en effet annoncé depuis des lustres également sur le départ pour remplacer Eli Tomac chez Star Racing Yamaha. Webb a connu le succès chez eux en premier et a toujours gardé d’excellentes relations avec le Star système, il devrait vraisemblablement se recaser là-bas. Reste à voir ce qui va arriver à Aaron Plessinger et Marvin Musquin. AP7 a intérêt à sortir une saison d’un autre calibre que la dernière, sous peine de se retrouver piéton en 2024, à l’issue de son contrat KTM. Inutile de dire que les boss des deux côtés de l’Atlantique ont été moyennement impressionnés par le rapport $/résultats que leur propose AP7… Quant à Marv’, stop, ou encore ? Aucune idée… Bref, si le mercato a été calme cette saison, il va être mouvementé l’an prochain !

Cela dit, il n’a pas forcément été calme pour tout le monde, n’est-ce pas Ken Roczen ? Dernière facétie du plus américain des Allemands, une photo de ses deux Kawasaki Pro Circuit chez Mitch Payton. En fait, Ken aurait acheté et fait préparer ses deux motos sans même avoir eu le temps et/ou la possibilité de s’en servir. Juste un peu de buzz en plus, en fait. Le contrat serait signé avec HEP Motorsports pour rouler avec la Suzuki. Le seul moyen de conserver son contrat Fox en intégralité, puisqu’une clause oblige K-Roc a être dans un team usine pour en bénéficier. Ce qu’est bel et bien HEP. Suzuki aurait d’ailleurs mis la main à la poche pour s’occuper des bonus de Kenny. Il garde aussi son casque Red Bull et les sous qui vont avec, même si Red Bull était parait-il disposé à laisser partir la diva sous d’autre cieux. Ken et Yarrive Konski auraient tout fait pour rester ensemble au sein du team Honda Genuine avec lequel il évoluait à Paris, mais les obstacles à surmonter (le fric, quoi !) étaient trop nombreux. Pas de team usine = moins de Fox money. En plus, le team est nommé Fire Power aux US, et ce sponsor titre appartient à Western Power Sports, aussi propriétaire de Fly Racing. Gros conflit d’intérêt, donc.

Enfin, dernière rumeur en date sortie par David Pingree, Ken Roczen aurait refusé un contrôle anti-dopage, ce qui lui aurait fermé les portes de chez KTM US un temps entrebâillées. Pingree et Steve Astephen, l’agent de Kenny, se sont insultés à ce propos sur les réseaux sociaux d’une manière certes distrayantes mais assez peu pro, il faut bien le dire (tout est ici, les anglophones). Au moins, ça occupe l’intersaison. Là dessus, on admet bien volontiers qu’on ne sait rien. Queud, nada, zéro. No comment, donc, on attend juste la suite du feuilleton avec du pop-corn à portée de main. Ou demain. A suivre.