La pluie s’était invitée en abondance en milieu de semaine sur ce site de Grand Prix près de Pérouge et jusqu’au vendredi matin personne ne savait si le meeting serait maintenu ou non. Il a eu lieu, mais d’habitude plutôt béton, la piste s’est vite transformée en une sorte de marécage, rapidement et très profondément creusé et super glissant, aussi TC 222 a-t-il sagement laissé ses collègues David Philippaerts et Max Nagl filer vers la victoire lors des manches MX1 et Elite.
« J’avais tout à perdre dans ce genre de course », a déclaré le Sicilien devant les journalistes présents. « Dans ces conditions, sur une piste pleine d’ornières, il est facile de se faire mal et le début du championnat du monde est trop proche maintenant pour prendre tant de risques. Je venais ici pour bien faire, mais sur une piste aussi périlleuse c’était trop difficile… ».
Cairoli boitillait bas l’an dernier à Losail, en difficulté tout le week-end avec sa cheville gauche, après s’être tordu le pied à Montevarchi, lors de la dernière épreuve de ce même championnat italien. Il ne tenait pas semble-t-il à revivre ce genre de désagrément. C’est ce qu’on appelle l’expérience…
Bon, souvenez-vous, s’il s’en était fallu de deux points qu’il n’accèdât pas au podium, le champion du monde avait tout de même terminé troisième, à trois points de Gautier Paulin et un de Max Nagl. Et, la semaine suivante en Thaïlande, il corrigeait déjà tout le monde. Comme quoi, dirait-on, voici un Cairoli plus déterminé que jamais, cette saison !
Info © Adam Wheeler www.ontrackoffroad.com – photo Stefan Tagliono