Classé quatorzième fin 2014, il évolue à présent très régulièrement dans le top-ten, jamais bien loin du top-5, et pointe actuellement en huitième position au championnat, à moins de vingt points de la quatrième place après six épreuves soit au tiers du parcours…
« Je me souviens, j’avais galéré en Espagne l’an dernier », explique l’athlète originaire de Zurich, « principalement parce que je n’étais pas en super condition. Alors que cette année j’ai attaqué du premier au dernier tour en première manche sans souffrir du tout, ce qui je pense démontre bien l’étendue de mes progrès. De plus ma vitesse n’est plus du tout la même et, si je réussis à prendre de bons départs, je peux vraiment espérer obtenir des résultats intéressants ».
Assurément le Suisse bénéficie de sa position de pilote unique dans sa catégorie au sein de l’équipe Suzuki Europe (Glenn Coldenhoff roule, lui, en 450 cc) et donc de toute l’attention de son team, qui lui prépare une RMZ 250 des plus performantes. De plus Jeremy est aujourd’hui pro à plein temps, ayant achevé ses études d’ingénierie l’été dernier. Avec Arnaud Tonus, parti représenter l’Europe aux Etats-Unis sous les prestigieuses couleurs de l’équipe Kawasaki-Pro Circuit et Valentin Guillod qui vient en tant que pilote Yamaha-Standing Construct de goûter aux joies d’un premier succès en GP à Talavera de la Reina, le motocross helvétique connaît à l’heure actuelle l’une des périodes les plus fastes de son histoire. Tonus, Guillod et Seewer, voici un trio de choc qui risque fort de faire parler la poudre à Ernée fin septembre au prochain Motocross des Nations ! Trois garçons qui, encore très jeunes, pourraient tout à fait marquer de leur empreinte cette compétition, faisant flotter très haut lors de plusieurs éditions d’affilée, pourquoi pas, la croix blanche sur fond rouge du drapeau suisse sur la manifestation majeure du MX international…
Seewer, 21 ans en juillet, doit maintenant viser, il ne l’ignore pas, la première marche du podium. « C’est mon objectif et je m’y consacre entièrement ! », assure-t-il. « J’ai progressé mais, s’il me reste encore un peu de temps devant moi en MX2, je n’en ai plus tellement non plus, je le sais bien… Alors, en prenant garde de ne surtout pas me mettre trop de pression, je suis tout à fait conscient que le but… c’est désormais la victoire ! ».
Info Adam Wheeler www.ontrackoffroad.com – Photo Suzuki Racing