Le MXGP à Frauenfeld, en Suisse, a largement dépassé les attentes des nombreux fans de MX, et plus particulièrement de MXGP. OK, c’est vrai, encore plus les Français, qui ont pu profiter de trois Marseillaise dans trois catégories différentes, ce qui n’est pas si souvent ! Bon, il faut dire aussi que quand on a commençait à entendre parler du MXGP de Suisse à Frauenfeld, on n’en attendait pas de miracles, non plus. Le spot avait déjà servi par le passé, et pas forcément pour le meilleur. Une piste plate, qui donnait l’impression d’avoir été tracée sur un terrain vague au milieu d’une quelconque zone industrielle, on était là typiquement sur du MXGP bas de gamme et ses circuits artificiels comme Imola, le Qatar ou la Turquie (Afyon, qui porte bien son nom!). Les exemples sont innombrables, on ne va pas tous les faire. Après tout, c’est même carrément devenu une marque de fabrique du MXGP, pas vrai ?
L’ancien terrrain, qui relevait plus du terrain vague en ZI.
Du coup, la barre n’était pas bien haute pour moi quand les MX2 se sont mis derrière la grille lundi de Pâques. Je n’avais pas vu d’images, zéro highlights avant, aussi ai-je été plus qu’agréablement surpris en découvrant ce terrain suisse, pourtant pas neutre. Une terre qui rappelle effectivement la Suisse, des ornières à n’en plus finir, même un peu de dénivelé, du dévers et quelques passages qui sortaient même vraiment de l’ordinaire, comme ce fer à cheval par dessus le chemin qui pourrait devenir une signature de ce tracé si la course s’y installe durablement. J’ai aimé l’environnement aussi, avec la ferme en arrière-plan et les pâtures autour, so Swiss… Ne manquez que des vaches Milka derrière les grillages pour compléter le tableau. Bref, on était bien loin du fiasco annoncé par les fans hard core qui conspuaient le terrain dans chaque parution sur les réseaux.
Finalement, ce MXGP à Frauenfeld avait donc plutôt de la gueule, et a qui plus est produit des courses sinon dantesques, du moins très intéressantes. La piste “fonctionnait” bien en matière de flow comme de dépassement. Si un pilote était plus vite, il avait de quoi le prouver en changeant de trace. On sait parfois êtrre quelque peu taquin vis à vis du “Luongo business”, rendons-lui hommage cette fois : oui, ce MXGP en Suisse, c’était bien. Et pas seulement grâce à nos trois trois vainqueurs du jour Mathis Valin, Thibault Bénistant et Maxime Renaux. Vivement l’année prochaine !
Par Rich’