Le saviez-vous ?
Allez, encore deux infos inside pour le prix d’une !
La première concerne l’épisode incroyable de Romagné, deuxième rendez-vous de l’Elite. Souvenez-vous, en seconde manche, alors qu’il filait vers sa première victoire française, Tristan Charbonneau, pilote Bud Racing se faisait stopper par les officiels pour… manque de gants. On avait été stupéfaits sur le coup mais étant longs à la détente on vient seulement d’appeler Stéphane Dassé pour qu’il nous raconte cette croustillante anecdote. « En fait, Tristan nous avait déjà fait le coup à l’entraînement. C’était dans le sable par chez nous. Il allait faire sa manche et avant de partir, d’un coup, il avait jeté ses gants avant de monter sur sa machine prétextant avoir mal aux bras. Avec Thierry (ndr, Van den Bosch) on était stupéfaits même si j’avais eu l’info car on m’avait rapporté un épisode analogue de l’époque où il roulait pour le team Honda Geico. A Romagné, là aussi il se plaignait des avant-bras. Dans la première manche, il avait même dû arrêter sa course tant il souffrait. Du coup, lors du second débat, après son tour de chauffe, je le vois qui balance ses gants en pré-parc avant de se placer sur la grille. Même en ayant déjà assisté à la scène, j’avoue que j’étais sur le cul. Mais bon, franchement, qu’il roule en slip, en manches courtes, je m’en fous, du moment qu’il roule devant ! Le pire, c’est qu’il signe alors sa meilleure manche de l’année. Il part deux, double je ne sais plus qui et commence à creuser l’écart en tête avant d’être stoppé par les commissaires qui l’ont déclaré en tort. Sur le coup, j’ai compris leur réaction et je n’ai pas réagi, mais une demi heure plus tard, je me suis dit que j’avais eu tort : quand un pilote jette ses lunettes parce qu’il ne voit plus, on ne le stoppe pas sur le champ ! Et puis je ne suis pas certain que le règlement évoque précisément le cas des gants dans l’équipement motard obligatoire. Enfin, c’est ainsi ! En tout cas, il faut voir ses mains. En trente ans, je n’ai jamais vu ça, il n’a pas une ampoule, pas un bobo !
En tout cas, pour éviter que ça se reproduise on a trouvé la parade, il utilise des gants très fins et surtout, on découpe l’intérieur ! Totalement. C’est vraiment bizarre, mais si ça lui permet de ne pas avoir mal aux bras et encore une fois, d’être devant ! »
La deuxième info, apprise jeudi dernier lors de la rencontre avec le team SR75, porte sur les pulsations cardiaques atteintes par Thomas Ramette lors de ses manches d’entraînement de supercross. On dépasse allégrement le seuil d’aérobie puisqu’il n’est pas descendu sous 180 pulsations par minute pendant sa manche de six minutes ! Ça donne une idée de l’intensité de l’effort demandé. Le pire, c’est de savoir qu’il forçait, mais sans plus et que surtout, il nous a confié que généralement, le simple fait de se placer sur la grille de départ fait grimper son palpitant à 140 puls’…