Le Coup de barre
” C’est incroyable de voir une course de ce niveau organisée de façon si peu professionnelle ! ” Antonio Cairoli n’était pas légèrement amer au soir du GP de France et de la seconde manche du GP de France à Saint-Jean, il avait les boules. Les grosses boules. Bloqué derrière la grille au second départ, comme Tixier, Monticelli et Jonas, le nonuple champion du Monde n’a pas hésité à incriminer l’équipement, accusé de ne pas tomber franchement. Ça lui a coûté sa course (même s’il a chuté comme un grand ensuite), un bon paquet de points puisqu’il a fini lointain 17e et une confortable avance au championnat. Pour le coup, la réponse du clan KTM ne s’est pas fait attendre et dès le soir venu, le team de l’Italien a porté réclamation pour que soit annulée la manche. Réclamation examinée le soir même par le jury FIM qui, après délibération, l’a rejetée… L’étude des images, notamment de celles provenant de la GO PRO du champion, a décidé le collège à rejeter sa demande. Pour autant, le team KTM a fait appel de la décision, demandant pour le coup un nouvel examen. C’est alors un collège réduit de deux membres du jury qui s’est penché sur la question pour finalement … confirmer la première sentence : la seconde manche est validée et la 17e place du nonuple champion du Monde tout autant. Le clan KTM ira-t-il désormais jusqu’à saisir la cours disciplinaire internationale, là est la question ? Et elle est vivace car plusieurs autres pilotes, dont Rubini et Paturel, ont pesté contre ladite grille… D’un autre côté, il semble après l’examen d’une vidéo postée sur l’instagram de Jeremy Seewer, pilote placé à côté d’Antonio, que c’est lui qui aurait tapé la grille. C’est infime… Pas simple, quoi.