Salut les p’tits n’veux ! Il ne pourrait en être autrement, même si, parvenu à ce point de la saison, il y a tant de choses à dire, tant de sujets à commenter, tant d’événements à analyser, tant de pistes à explorer, je ne peux me soustraire à cette sorte de priorité : je me dois d’exprimer ici toute l’admiration que l’on éprouve forcément en observant ce que réalise Marvin Musquin depuis quatre semaines et trois week-ends de course. Un Musquin magique, invincible, absolument épatant. Chapeau bas, mister Marv’ !
Quel drôle de championnat, ce 450 US ’17 ! Ah, on est à mille lieues du grand chelem annoncé, promis à Eli Tomac au vu de son parcours en Supercross… Le pilote Kawasaki avait bien démarré sur un doublé à Hangtown, mais dès la semaine suivante à Glen Helen la machine s’est comme enrayée. Très moyen ensuite durant trois épreuves, il a paru perturbé par les charges irrégulières de ses deux principaux challengers, Musquin et Baggett, qui alternaient les hauts mais aussi les bas. Toutefois ET rebondissait à Muddy Creek (2/1), puis retrouvait toute son impressionnante hégémonie à Red Bud et à Southwick (meetings correspondant, comme par hasard, aux soucis du pilote KTM Red Bull) et l’on pensait donc que tout allait alors s’enchaîner comme sur des roulettes pour l’insaisissable Eli. Mais pas du tout : malédiction de la plaque rouge ? En tous cas, à Millville, Washougal et Unadilla il est complètement passé sous l’éteignoir. Drôlement malmené par un certain compatriote à nous. So what ? Qu’attendre désormais de monsieur le favori en vue du terme de la série ? En SX il a tout cassé, OK, mais n’a pas su conclure. En MX saura-t-il enfin y parvenir ?
Blake Baggett pour sa part, après des débuts hésitants sur ses terres de Californie, a littéralement explosé dans le Colorado, montrant une vitesse et une autorité stratosphériques digne de ses plus belles années de deux-et-demie, il y a déjà quelques saisons de cela. Et le Chupacabra a plutôt confirmé par la suite dans le Tennessee et le Michigan, piquant même un temps la plaque rouge de leader. Mais une blessure à un pouce l’a fait rentrer dans le rang et le Californien a eu beau serrer les dents, même si avec le temps sa santé n’a cessé de s’améliorer, il n’a toujours pas retrouvé 100% de ses capacités..
Quant à Marv’, quel incroyable parcours ! Dès la deuxième étape à Glen Helen, bien qu’esseulé dans son équipe (Dungey retiré et Canard out, la SX 450 # 25 trônait bien seule sous l’auvent KTM Red Bull) il montrait de quoi il est capable et prenait sans complexe les rênes du championnat. Et bien qu’un peu bousculé par la furia Baggett à Lakewood, il tenait ferme la barre… Jusqu’à ce qu’il arrive à Mount Morris sur une jambe, hors du coup (16/6) et devant laisser filer le leadership du championnat. On apprenait au fil de la journée qu’en fait il s’était abîmé un genou au début de la semaine et que le bilan ne laissait rien augurer de bon, avec un ménisque rompu et des ligaments distendus. On a carrément craint qu’il doive jeter l’éponge pour passer sur le billard… En tous cas pour la castagne aux avant-postes, ça paraissait mort de chez mort !
Mais non : Marvin s’est accroché, il a décidé de tenter le tout pour le tout et de continuer ainsi, priant pour que son ménisque n’éclate pas en morceaux, et s’est présenté au départ du round suivant à Muddy Creek. Ah, il a souffert, mais il a pu ramasser des miettes, les points d’une septième place en première manche. Las, comble de poisse, il était victime d’un pépin mécanique lors de la seconde course. Sale journée ! Loin d’être sûr de son coup car toujours dans l’angoisse d’un choc pouvant réactiver la douleur, le Frenchie a cependant entamé non sans enthousiasme une rééducation intensive, un traitement qui a payé dès Red Bud où, contre toute attente, il est parvenu à signer un podium héroïque (3/3) ! Dans les sables de Southwick, il en a bavé pour terminer quatre de la première manche… avant de s’exploser d’importance dans la suivante : un crash spectaculaire dont par chance il est sorti indemne, mais qui a mis un terme à sa prestation du jour. Hum, deux DNF en cinq manches, ça faisait beaucoup et là on a craint le pire : question santé, ce n’était déjà pas brillant, alors si à son tour le moral était touché…
Que nenni en fait ! A Millville, Marvin faisait sauter la banque en claquant un formidable doublé, plutôt inattendu faut bien le dire ! Et depuis lors il a roulé sur un nuage : re-doublé à Washougal, re-rebelote à Unadilla ! Trois circuits distincts, trois épreuves disputées dans des conditions tout à fait différentes, mais par trois fois Musquin s’est montré quasi-intouchable, sûr de lui, en pleine confiance. Un Marvin comme on a rarement vu, alignant les bons départs et même les holeshots, tentant des trucs plutôt inhabituels de sa part, des extérieurs de folie ou des dépassements ultra-autoritaires, bref la pure maestria d’un pilote auquel tout réussit. Et qui surtout donne l’impression de se faire plaisir au guidon quand tous ses concurrents ont l’air d’en baver, eux, voire même de ramer !
Autant dire, pour nous autres simples témoins, alors que nous n’y croyions plus guère, c’est le pied intégral ! Car anyway, quoiqu’il advienne désormais, l’officiel KTM aura réussi une saison diabolique : numéro trois du championnat Supercross, même quelque peu relégué dans l’ombre par le duel de géants entre Dungey et Tomac, qu’importe, il aura également marqué de son empreinte l’outdoor. Mais attention ! C’est qu’on n’a certainement pas tout vu…
En effet, s’il faut absolument, d’ores et déjà, saluer à sa juste valeur l’extraordinaire niveau de performance atteint ces dernières semaines par le Français, comment ne pas croire à quelque supplément de divines surprises lors des deux derniers rounds ? Ce ne serait guère surprenant, dans le cadre d’un championnat aussi dingo ! Budds Creek ce samedi, Crawfordsville la semaine suivante : il reste quatre manches à disputer et, si Marvin poursuit sur sa lancée, qui sait jusqu’où son rush actuel peut le mener ?
En arrivant dans le Maryland le voici qui compte trente-et-un points de retard sur Eli Tomac et quatre sur Blake Baggett. Un simple coup d’œil au classement provisoire permet de constater qu’en trois épreuves il a repris la bagatelle de quarante-neuf unités au pilote Rocky Mountain ATV/MC et quarante-et-une au représentant de Monster Kawasaki ! Bref, avec cent points à distribuer il est clair que tout reste possible. Qu’au vu de sa forme actuelle Musquin peut tout envisager… D’autant que côté Tomac, s’il est vrai que le leader au provisoire a été encouragé par son camp à « gérer » sa fin de championnat, ce qu’il a très bien fait à Washougal par exemple, il a tout de même semblé bel et bien « largué » à Unadilla ! Et l’on sait que s’il est un défaut dans la cuirasse du gars du Colorado, c’est qu’il ne brille pas par une solidité mentale à toute épreuve… S’il excelle dans le rôle du chasseur (sa deuxième passion, d’ailleurs), il n’est pas vraiment à l’aise lorsqu’il faut jouer les proies. Ce qui signifie que si jamais pour lui l’affaire commençait à tourner à l’aigre ce samedi, nul doute que l’on pourrait huit jours plus tard, une fois encore, assister chez les verts à un enterrement de première classe !
Pour le moment, cependant, restons calmes, on n’en est pas encore là : à l’heure actuelle ET3 possède toujours un assez confortable matelas de sécurité, il a l’air de contrôler l’affaire (même si à cet égard il paraît évident qu’il n’a pas tout à fait acquis la parfaite maîtrise dont faisait preuve son ex-rival Ryan Dungey !) et il est en bonne position pour enlever sa première couronne nationale en catégorie 450 cc le 26 août prochain dans l’Indiana. Mais cela dit ses concurrents, qu’il s’agisse de la colonie tricolore (en transes) ou de l’ensemble du KTM Group (suivez mon regard : comme par hasard, v’là les gars Wilson et Davalos qui terminent leur saison en trombe !), croient de plus en plus à un possible retournement de situation sur le fil. Normal, vu les démonstrations à répétition de MM 25 !
Alors soyons francs, messieurs Roczen, Dungey, Stewart auront sans doute cruellement manqué à ce championnat 2017, qui par ailleurs a perdu en route, pour diverses raisons, des Canard, Barcia, Anderson, Tickle et autre Grant. Mais nous on s’en fout… On a Musquin ! Sérieux. D’une, les absences ci-dessus n’enlèvent pas un iota à la perf’ exceptionnelle du Français. Ensuite, sachez une bonne chose, c’est que sous les divers auvents du paddock US on est en train de réaliser qu’il va falloir mettre les bouchées bien plus que doubles cet hiver, et plus encore, pour aller chercher en 2018 un type dont on savait déjà qu’il était l’un des tout meilleurs, assurément, mais qu’on n’avait encore jamais vu rouler aussi fort, pareillement en confiance et libéré, aussi sûr de son art. Bref, tout simplement le Marvin Musquin dont les fans rêvaient : paré de toutes les immenses qualités qu’on lui connaît depuis ses débuts, avec EN PLUS l’agressivité, le culot, bref une totale assurance. Et tout ça sur un seul genou ? Ah oui, ils peuvent se faire du mouron, les adversaires !
PS : Petite promo qui ne peut pas faire de mal, les Lucas Oil Pro Nationals (le MX US) sont à suivre en direct, en intégralité et en exclusivité sur SFR Sport 3. Ce samedi soir à partir de 19 heures, heure française, live from Budds Creek, Maryland. Hé les supporters de Marvin, don’t miss it, y’all !
Salut les p’tits n’veux ! Il ne pourrait en être autrement, même si, parvenu à ce point de la saison, il y a tant de choses à dire, tant de sujets à commenter, tant d’événements à analyser, tant de pistes à explorer, je ne peux me soustraire à cette sorte de priorité : je me dois d’exprimer ici toute l’admiration que l’on éprouve forcément en observant ce que réalise Marvin Musquin depuis quatre semaines et trois week-ends de course. Un Musquin magique, invincible, absolument épatant. Chapeau bas, mister Marv’ !
Quel drôle de championnat, ce 450 US ’17 ! Ah, on est à mille lieues du grand chelem annoncé, promis à Eli Tomac au vu de son parcours en Supercross… Le pilote Kawasaki avait bien démarré sur un doublé à Hangtown, mais dès la semaine suivante à Glen Helen la machine s’est comme enrayée. Très moyen ensuite durant trois épreuves, il a paru perturbé par les charges irrégulières de ses deux principaux challengers, Musquin et Baggett, qui alternaient les hauts mais aussi les bas. Toutefois ET rebondissait à Muddy Creek (2/1), puis retrouvait toute son impressionnante hégémonie à Red Bud et à Southwick (meetings correspondant, comme par hasard, aux soucis du pilote KTM Red Bull) et l’on pensait donc que tout allait alors s’enchaîner comme sur des roulettes pour l’insaisissable Eli. Mais pas du tout : malédiction de la plaque rouge ? En tous cas, à Millville, Washougal et Unadilla il est complètement passé sous l’éteignoir. Drôlement malmené par un certain compatriote à nous. So what ? Qu’attendre désormais de monsieur le favori en vue du terme de la série ? En SX il a tout cassé, OK, mais n’a pas su conclure. En MX saura-t-il enfin y parvenir ?
Blake Baggett pour sa part, après des débuts hésitants sur ses terres de Californie, a littéralement explosé dans le Colorado, montrant une vitesse et une autorité stratosphériques digne de ses plus belles années de deux-et-demie, il y a déjà quelques saisons de cela. Et le Chupacabra a plutôt confirmé par la suite dans le Tennessee et le Michigan, piquant même un temps la plaque rouge de leader. Mais une blessure à un pouce l’a fait rentrer dans le rang et le Californien a eu beau serrer les dents, même si avec le temps sa santé n’a cessé de s’améliorer, il n’a toujours pas retrouvé 100% de ses capacités..
Quant à Marv’, quel incroyable parcours ! Dès la deuxième étape à Glen Helen, bien qu’esseulé dans son équipe (Dungey retiré et Canard out, la SX 450 # 25 trônait bien seule sous l’auvent KTM Red Bull) il montrait de quoi il est capable et prenait sans complexe les rênes du championnat. Et bien qu’un peu bousculé par la furia Baggett à Lakewood, il tenait ferme la barre… Jusqu’à ce qu’il arrive à Mount Morris sur une jambe, hors du coup (16/6) et devant laisser filer le leadership du championnat. On apprenait au fil de la journée qu’en fait il s’était abîmé un genou au début de la semaine et que le bilan ne laissait rien augurer de bon, avec un ménisque rompu et des ligaments distendus. On a carrément craint qu’il doive jeter l’éponge pour passer sur le billard… En tous cas pour la castagne aux avant-postes, ça paraissait mort de chez mort !
Mais non : Marvin s’est accroché, il a décidé de tenter le tout pour le tout et de continuer ainsi, priant pour que son ménisque n’éclate pas en morceaux, et s’est présenté au départ du round suivant à Muddy Creek. Ah, il a souffert, mais il a pu ramasser des miettes, les points d’une septième place en première manche. Las, comble de poisse, il était victime d’un pépin mécanique lors de la seconde course. Sale journée ! Loin d’être sûr de son coup car toujours dans l’angoisse d’un choc pouvant réactiver la douleur, le Frenchie a cependant entamé non sans enthousiasme une rééducation intensive, un traitement qui a payé dès Red Bud où, contre toute attente, il est parvenu à signer un podium héroïque (3/3) ! Dans les sables de Southwick, il en a bavé pour terminer quatre de la première manche… avant de s’exploser d’importance dans la suivante : un crash spectaculaire dont par chance il est sorti indemne, mais qui a mis un terme à sa prestation du jour. Hum, deux DNF en cinq manches, ça faisait beaucoup et là on a craint le pire : question santé, ce n’était déjà pas brillant, alors si à son tour le moral était touché…
Que nenni en fait ! A Millville, Marvin faisait sauter la banque en claquant un formidable doublé, plutôt inattendu faut bien le dire ! Et depuis lors il a roulé sur un nuage : re-doublé à Washougal, re-rebelote à Unadilla ! Trois circuits distincts, trois épreuves disputées dans des conditions tout à fait différentes, mais par trois fois Musquin s’est montré quasi-intouchable, sûr de lui, en pleine confiance. Un Marvin comme on a rarement vu, alignant les bons départs et même les holeshots, tentant des trucs plutôt inhabituels de sa part, des extérieurs de folie ou des dépassements ultra-autoritaires, bref la pure maestria d’un pilote auquel tout réussit. Et qui surtout donne l’impression de se faire plaisir au guidon quand tous ses concurrents ont l’air d’en baver, eux, voire même de ramer !
Autant dire, pour nous autres simples témoins, alors que nous n’y croyions plus guère, c’est le pied intégral ! Car anyway, quoiqu’il advienne désormais, l’officiel KTM aura réussi une saison diabolique : numéro trois du championnat Supercross, même quelque peu relégué dans l’ombre par le duel de géants entre Dungey et Tomac, qu’importe, il aura également marqué de son empreinte l’outdoor. Mais attention ! C’est qu’on n’a certainement pas tout vu…
En effet, s’il faut absolument, d’ores et déjà, saluer à sa juste valeur l’extraordinaire niveau de performance atteint ces dernières semaines par le Français, comment ne pas croire à quelque supplément de divines surprises lors des deux derniers rounds ? Ce ne serait guère surprenant, dans le cadre d’un championnat aussi dingo ! Budds Creek ce samedi, Crawfordsville la semaine suivante : il reste quatre manches à disputer et, si Marvin poursuit sur sa lancée, qui sait jusqu’où son rush actuel peut le mener ?
En arrivant dans le Maryland le voici qui compte trente-et-un points de retard sur Eli Tomac et quatre sur Blake Baggett. Un simple coup d’œil au classement provisoire permet de constater qu’en trois épreuves il a repris la bagatelle de quarante-neuf unités au pilote Rocky Mountain ATV/MC et quarante-et-une au représentant de Monster Kawasaki ! Bref, avec cent points à distribuer il est clair que tout reste possible. Qu’au vu de sa forme actuelle Musquin peut tout envisager… D’autant que côté Tomac, s’il est vrai que le leader au provisoire a été encouragé par son camp à « gérer » sa fin de championnat, ce qu’il a très bien fait à Washougal par exemple, il a tout de même semblé bel et bien « largué » à Unadilla ! Et l’on sait que s’il est un défaut dans la cuirasse du gars du Colorado, c’est qu’il ne brille pas par une solidité mentale à toute épreuve… S’il excelle dans le rôle du chasseur (sa deuxième passion, d’ailleurs), il n’est pas vraiment à l’aise lorsqu’il faut jouer les proies. Ce qui signifie que si jamais pour lui l’affaire commençait à tourner à l’aigre ce samedi, nul doute que l’on pourrait huit jours plus tard, une fois encore, assister chez les verts à un enterrement de première classe !
Pour le moment, cependant, restons calmes, on n’en est pas encore là : à l’heure actuelle ET3 possède toujours un assez confortable matelas de sécurité, il a l’air de contrôler l’affaire (même si à cet égard il paraît évident qu’il n’a pas tout à fait acquis la parfaite maîtrise dont faisait preuve son ex-rival Ryan Dungey !) et il est en bonne position pour enlever sa première couronne nationale en catégorie 450 cc le 26 août prochain dans l’Indiana. Mais cela dit ses concurrents, qu’il s’agisse de la colonie tricolore (en transes) ou de l’ensemble du KTM Group (suivez mon regard : comme par hasard, v’là les gars Wilson et Davalos qui terminent leur saison en trombe !), croient de plus en plus à un possible retournement de situation sur le fil. Normal, vu les démonstrations à répétition de MM 25 !
Alors soyons francs, messieurs Roczen, Dungey, Stewart auront sans doute cruellement manqué à ce championnat 2017, qui par ailleurs a perdu en route, pour diverses raisons, des Canard, Barcia, Anderson, Tickle et autre Grant. Mais nous on s’en fout… On a Musquin ! Sérieux. D’une, les absences ci-dessus n’enlèvent pas un iota à la perf’ exceptionnelle du Français. Ensuite, sachez une bonne chose, c’est que sous les divers auvents du paddock US on est en train de réaliser qu’il va falloir mettre les bouchées bien plus que doubles cet hiver, et plus encore, pour aller chercher en 2018 un type dont on savait déjà qu’il était l’un des tout meilleurs, assurément, mais qu’on n’avait encore jamais vu rouler aussi fort, pareillement en confiance et libéré, aussi sûr de son art. Bref, tout simplement le Marvin Musquin dont les fans rêvaient : paré de toutes les immenses qualités qu’on lui connaît depuis ses débuts, avec EN PLUS l’agressivité, le culot, bref une totale assurance. Et tout ça sur un seul genou ? Ah oui, ils peuvent se faire du mouron, les adversaires !
PS : Petite promo qui ne peut pas faire de mal, les Lucas Oil Pro Nationals (le MX US) sont à suivre en direct, en intégralité et en exclusivité sur SFR Sport 3. Ce samedi soir à partir de 19 heures, heure française, live from Budds Creek, Maryland. Hé les supporters de Marvin, don’t miss it, y’all !
Salut les p’tits n’veux ! Il ne pourrait en être autrement, même si, parvenu à ce point de la saison, il y a tant de choses à dire, tant de sujets à commenter, tant d’événements à analyser, tant de pistes à explorer, je ne peux me soustraire à cette sorte de priorité : je me dois d’exprimer ici toute l’admiration que l’on éprouve forcément en observant ce que réalise Marvin Musquin depuis quatre semaines et trois week-ends de course. Un Musquin magique, invincible, absolument épatant. Chapeau bas, mister Marv’ !
Quel drôle de championnat, ce 450 US ’17 ! Ah, on est à mille lieues du grand chelem annoncé, promis à Eli Tomac au vu de son parcours en Supercross… Le pilote Kawasaki avait bien démarré sur un doublé à Hangtown, mais dès la semaine suivante à Glen Helen la machine s’est comme enrayée. Très moyen ensuite durant trois épreuves, il a paru perturbé par les charges irrégulières de ses deux principaux challengers, Musquin et Baggett, qui alternaient les hauts mais aussi les bas. Toutefois ET rebondissait à Muddy Creek (2/1), puis retrouvait toute son impressionnante hégémonie à Red Bud et à Southwick (meetings correspondant, comme par hasard, aux soucis du pilote KTM Red Bull) et l’on pensait donc que tout allait alors s’enchaîner comme sur des roulettes pour l’insaisissable Eli. Mais pas du tout : malédiction de la plaque rouge ? En tous cas, à Millville, Washougal et Unadilla il est complètement passé sous l’éteignoir. Drôlement malmené par un certain compatriote à nous. So what ? Qu’attendre désormais de monsieur le favori en vue du terme de la série ? En SX il a tout cassé, OK, mais n’a pas su conclure. En MX saura-t-il enfin y parvenir ?
Blake Baggett pour sa part, après des débuts hésitants sur ses terres de Californie, a littéralement explosé dans le Colorado, montrant une vitesse et une autorité stratosphériques digne de ses plus belles années de deux-et-demie, il y a déjà quelques saisons de cela. Et le Chupacabra a plutôt confirmé par la suite dans le Tennessee et le Michigan, piquant même un temps la plaque rouge de leader. Mais une blessure à un pouce l’a fait rentrer dans le rang et le Californien a eu beau serrer les dents, même si avec le temps sa santé n’a cessé de s’améliorer, il n’a toujours pas retrouvé 100% de ses capacités..
Quant à Marv’, quel incroyable parcours ! Dès la deuxième étape à Glen Helen, bien qu’esseulé dans son équipe (Dungey retiré et Canard out, la SX 450 # 25 trônait bien seule sous l’auvent KTM Red Bull) il montrait de quoi il est capable et prenait sans complexe les rênes du championnat. Et bien qu’un peu bousculé par la furia Baggett à Lakewood, il tenait ferme la barre… Jusqu’à ce qu’il arrive à Mount Morris sur une jambe, hors du coup (16/6) et devant laisser filer le leadership du championnat. On apprenait au fil de la journée qu’en fait il s’était abîmé un genou au début de la semaine et que le bilan ne laissait rien augurer de bon, avec un ménisque rompu et des ligaments distendus. On a carrément craint qu’il doive jeter l’éponge pour passer sur le billard… En tous cas pour la castagne aux avant-postes, ça paraissait mort de chez mort !
Mais non : Marvin s’est accroché, il a décidé de tenter le tout pour le tout et de continuer ainsi, priant pour que son ménisque n’éclate pas en morceaux, et s’est présenté au départ du round suivant à Muddy Creek. Ah, il a souffert, mais il a pu ramasser des miettes, les points d’une septième place en première manche. Las, comble de poisse, il était victime d’un pépin mécanique lors de la seconde course. Sale journée ! Loin d’être sûr de son coup car toujours dans l’angoisse d’un choc pouvant réactiver la douleur, le Frenchie a cependant entamé non sans enthousiasme une rééducation intensive, un traitement qui a payé dès Red Bud où, contre toute attente, il est parvenu à signer un podium héroïque (3/3) ! Dans les sables de Southwick, il en a bavé pour terminer quatre de la première manche… avant de s’exploser d’importance dans la suivante : un crash spectaculaire dont par chance il est sorti indemne, mais qui a mis un terme à sa prestation du jour. Hum, deux DNF en cinq manches, ça faisait beaucoup et là on a craint le pire : question santé, ce n’était déjà pas brillant, alors si à son tour le moral était touché…
Que nenni en fait ! A Millville, Marvin faisait sauter la banque en claquant un formidable doublé, plutôt inattendu faut bien le dire ! Et depuis lors il a roulé sur un nuage : re-doublé à Washougal, re-rebelote à Unadilla ! Trois circuits distincts, trois épreuves disputées dans des conditions tout à fait différentes, mais par trois fois Musquin s’est montré quasi-intouchable, sûr de lui, en pleine confiance. Un Marvin comme on a rarement vu, alignant les bons départs et même les holeshots, tentant des trucs plutôt inhabituels de sa part, des extérieurs de folie ou des dépassements ultra-autoritaires, bref la pure maestria d’un pilote auquel tout réussit. Et qui surtout donne l’impression de se faire plaisir au guidon quand tous ses concurrents ont l’air d’en baver, eux, voire même de ramer !
Autant dire, pour nous autres simples témoins, alors que nous n’y croyions plus guère, c’est le pied intégral ! Car anyway, quoiqu’il advienne désormais, l’officiel KTM aura réussi une saison diabolique : numéro trois du championnat Supercross, même quelque peu relégué dans l’ombre par le duel de géants entre Dungey et Tomac, qu’importe, il aura également marqué de son empreinte l’outdoor. Mais attention ! C’est qu’on n’a certainement pas tout vu…
En effet, s’il faut absolument, d’ores et déjà, saluer à sa juste valeur l’extraordinaire niveau de performance atteint ces dernières semaines par le Français, comment ne pas croire à quelque supplément de divines surprises lors des deux derniers rounds ? Ce ne serait guère surprenant, dans le cadre d’un championnat aussi dingo ! Budds Creek ce samedi, Crawfordsville la semaine suivante : il reste quatre manches à disputer et, si Marvin poursuit sur sa lancée, qui sait jusqu’où son rush actuel peut le mener ?
En arrivant dans le Maryland le voici qui compte trente-et-un points de retard sur Eli Tomac et quatre sur Blake Baggett. Un simple coup d’œil au classement provisoire permet de constater qu’en trois épreuves il a repris la bagatelle de quarante-neuf unités au pilote Rocky Mountain ATV/MC et quarante-et-une au représentant de Monster Kawasaki ! Bref, avec cent points à distribuer il est clair que tout reste possible. Qu’au vu de sa forme actuelle Musquin peut tout envisager… D’autant que côté Tomac, s’il est vrai que le leader au provisoire a été encouragé par son camp à « gérer » sa fin de championnat, ce qu’il a très bien fait à Washougal par exemple, il a tout de même semblé bel et bien « largué » à Unadilla ! Et l’on sait que s’il est un défaut dans la cuirasse du gars du Colorado, c’est qu’il ne brille pas par une solidité mentale à toute épreuve… S’il excelle dans le rôle du chasseur (sa deuxième passion, d’ailleurs), il n’est pas vraiment à l’aise lorsqu’il faut jouer les proies. Ce qui signifie que si jamais pour lui l’affaire commençait à tourner à l’aigre ce samedi, nul doute que l’on pourrait huit jours plus tard, une fois encore, assister chez les verts à un enterrement de première classe !
Pour le moment, cependant, restons calmes, on n’en est pas encore là : à l’heure actuelle ET3 possède toujours un assez confortable matelas de sécurité, il a l’air de contrôler l’affaire (même si à cet égard il paraît évident qu’il n’a pas tout à fait acquis la parfaite maîtrise dont faisait preuve son ex-rival Ryan Dungey !) et il est en bonne position pour enlever sa première couronne nationale en catégorie 450 cc le 26 août prochain dans l’Indiana. Mais cela dit ses concurrents, qu’il s’agisse de la colonie tricolore (en transes) ou de l’ensemble du KTM Group (suivez mon regard : comme par hasard, v’là les gars Wilson et Davalos qui terminent leur saison en trombe !), croient de plus en plus à un possible retournement de situation sur le fil. Normal, vu les démonstrations à répétition de MM 25 !
Alors soyons francs, messieurs Roczen, Dungey, Stewart auront sans doute cruellement manqué à ce championnat 2017, qui par ailleurs a perdu en route, pour diverses raisons, des Canard, Barcia, Anderson, Tickle et autre Grant. Mais nous on s’en fout… On a Musquin ! Sérieux. D’une, les absences ci-dessus n’enlèvent pas un iota à la perf’ exceptionnelle du Français. Ensuite, sachez une bonne chose, c’est que sous les divers auvents du paddock US on est en train de réaliser qu’il va falloir mettre les bouchées bien plus que doubles cet hiver, et plus encore, pour aller chercher en 2018 un type dont on savait déjà qu’il était l’un des tout meilleurs, assurément, mais qu’on n’avait encore jamais vu rouler aussi fort, pareillement en confiance et libéré, aussi sûr de son art. Bref, tout simplement le Marvin Musquin dont les fans rêvaient : paré de toutes les immenses qualités qu’on lui connaît depuis ses débuts, avec EN PLUS l’agressivité, le culot, bref une totale assurance. Et tout ça sur un seul genou ? Ah oui, ils peuvent se faire du mouron, les adversaires !
PS : Petite promo qui ne peut pas faire de mal, les Lucas Oil Pro Nationals (le MX US) sont à suivre en direct, en intégralité et en exclusivité sur SFR Sport 3. Ce samedi soir à partir de 19 heures, heure française, live from Budds Creek, Maryland. Hé les supporters de Marvin, don’t miss it, y’all !
Salut les p’tits n’veux ! Il ne pourrait en être autrement, même si, parvenu à ce point de la saison, il y a tant de choses à dire, tant de sujets à commenter, tant d’événements à analyser, tant de pistes à explorer, je ne peux me soustraire à cette sorte de priorité : je me dois d’exprimer ici toute l’admiration que l’on éprouve forcément en observant ce que réalise Marvin Musquin depuis quatre semaines et trois week-ends de course. Un Musquin magique, invincible, absolument épatant. Chapeau bas, mister Marv’ !
Quel drôle de championnat, ce 450 US ’17 ! Ah, on est à mille lieues du grand chelem annoncé, promis à Eli Tomac au vu de son parcours en Supercross… Le pilote Kawasaki avait bien démarré sur un doublé à Hangtown, mais dès la semaine suivante à Glen Helen la machine s’est comme enrayée. Très moyen ensuite durant trois épreuves, il a paru perturbé par les charges irrégulières de ses deux principaux challengers, Musquin et Baggett, qui alternaient les hauts mais aussi les bas. Toutefois ET rebondissait à Muddy Creek (2/1), puis retrouvait toute son impressionnante hégémonie à Red Bud et à Southwick (meetings correspondant, comme par hasard, aux soucis du pilote KTM Red Bull) et l’on pensait donc que tout allait alors s’enchaîner comme sur des roulettes pour l’insaisissable Eli. Mais pas du tout : malédiction de la plaque rouge ? En tous cas, à Millville, Washougal et Unadilla il est complètement passé sous l’éteignoir. Drôlement malmené par un certain compatriote à nous. So what ? Qu’attendre désormais de monsieur le favori en vue du terme de la série ? En SX il a tout cassé, OK, mais n’a pas su conclure. En MX saura-t-il enfin y parvenir ?
Blake Baggett pour sa part, après des débuts hésitants sur ses terres de Californie, a littéralement explosé dans le Colorado, montrant une vitesse et une autorité stratosphériques digne de ses plus belles années de deux-et-demie, il y a déjà quelques saisons de cela. Et le Chupacabra a plutôt confirmé par la suite dans le Tennessee et le Michigan, piquant même un temps la plaque rouge de leader. Mais une blessure à un pouce l’a fait rentrer dans le rang et le Californien a eu beau serrer les dents, même si avec le temps sa santé n’a cessé de s’améliorer, il n’a toujours pas retrouvé 100% de ses capacités..
Quant à Marv’, quel incroyable parcours ! Dès la deuxième étape à Glen Helen, bien qu’esseulé dans son équipe (Dungey retiré et Canard out, la SX 450 # 25 trônait bien seule sous l’auvent KTM Red Bull) il montrait de quoi il est capable et prenait sans complexe les rênes du championnat. Et bien qu’un peu bousculé par la furia Baggett à Lakewood, il tenait ferme la barre… Jusqu’à ce qu’il arrive à Mount Morris sur une jambe, hors du coup (16/6) et devant laisser filer le leadership du championnat. On apprenait au fil de la journée qu’en fait il s’était abîmé un genou au début de la semaine et que le bilan ne laissait rien augurer de bon, avec un ménisque rompu et des ligaments distendus. On a carrément craint qu’il doive jeter l’éponge pour passer sur le billard… En tous cas pour la castagne aux avant-postes, ça paraissait mort de chez mort !
Mais non : Marvin s’est accroché, il a décidé de tenter le tout pour le tout et de continuer ainsi, priant pour que son ménisque n’éclate pas en morceaux, et s’est présenté au départ du round suivant à Muddy Creek. Ah, il a souffert, mais il a pu ramasser des miettes, les points d’une septième place en première manche. Las, comble de poisse, il était victime d’un pépin mécanique lors de la seconde course. Sale journée ! Loin d’être sûr de son coup car toujours dans l’angoisse d’un choc pouvant réactiver la douleur, le Frenchie a cependant entamé non sans enthousiasme une rééducation intensive, un traitement qui a payé dès Red Bud où, contre toute attente, il est parvenu à signer un podium héroïque (3/3) ! Dans les sables de Southwick, il en a bavé pour terminer quatre de la première manche… avant de s’exploser d’importance dans la suivante : un crash spectaculaire dont par chance il est sorti indemne, mais qui a mis un terme à sa prestation du jour. Hum, deux DNF en cinq manches, ça faisait beaucoup et là on a craint le pire : question santé, ce n’était déjà pas brillant, alors si à son tour le moral était touché…
Que nenni en fait ! A Millville, Marvin faisait sauter la banque en claquant un formidable doublé, plutôt inattendu faut bien le dire ! Et depuis lors il a roulé sur un nuage : re-doublé à Washougal, re-rebelote à Unadilla ! Trois circuits distincts, trois épreuves disputées dans des conditions tout à fait différentes, mais par trois fois Musquin s’est montré quasi-intouchable, sûr de lui, en pleine confiance. Un Marvin comme on a rarement vu, alignant les bons départs et même les holeshots, tentant des trucs plutôt inhabituels de sa part, des extérieurs de folie ou des dépassements ultra-autoritaires, bref la pure maestria d’un pilote auquel tout réussit. Et qui surtout donne l’impression de se faire plaisir au guidon quand tous ses concurrents ont l’air d’en baver, eux, voire même de ramer !
Autant dire, pour nous autres simples témoins, alors que nous n’y croyions plus guère, c’est le pied intégral ! Car anyway, quoiqu’il advienne désormais, l’officiel KTM aura réussi une saison diabolique : numéro trois du championnat Supercross, même quelque peu relégué dans l’ombre par le duel de géants entre Dungey et Tomac, qu’importe, il aura également marqué de son empreinte l’outdoor. Mais attention ! C’est qu’on n’a certainement pas tout vu…
En effet, s’il faut absolument, d’ores et déjà, saluer à sa juste valeur l’extraordinaire niveau de performance atteint ces dernières semaines par le Français, comment ne pas croire à quelque supplément de divines surprises lors des deux derniers rounds ? Ce ne serait guère surprenant, dans le cadre d’un championnat aussi dingo ! Budds Creek ce samedi, Crawfordsville la semaine suivante : il reste quatre manches à disputer et, si Marvin poursuit sur sa lancée, qui sait jusqu’où son rush actuel peut le mener ?
En arrivant dans le Maryland le voici qui compte trente-et-un points de retard sur Eli Tomac et quatre sur Blake Baggett. Un simple coup d’œil au classement provisoire permet de constater qu’en trois épreuves il a repris la bagatelle de quarante-neuf unités au pilote Rocky Mountain ATV/MC et quarante-et-une au représentant de Monster Kawasaki ! Bref, avec cent points à distribuer il est clair que tout reste possible. Qu’au vu de sa forme actuelle Musquin peut tout envisager… D’autant que côté Tomac, s’il est vrai que le leader au provisoire a été encouragé par son camp à « gérer » sa fin de championnat, ce qu’il a très bien fait à Washougal par exemple, il a tout de même semblé bel et bien « largué » à Unadilla ! Et l’on sait que s’il est un défaut dans la cuirasse du gars du Colorado, c’est qu’il ne brille pas par une solidité mentale à toute épreuve… S’il excelle dans le rôle du chasseur (sa deuxième passion, d’ailleurs), il n’est pas vraiment à l’aise lorsqu’il faut jouer les proies. Ce qui signifie que si jamais pour lui l’affaire commençait à tourner à l’aigre ce samedi, nul doute que l’on pourrait huit jours plus tard, une fois encore, assister chez les verts à un enterrement de première classe !
Pour le moment, cependant, restons calmes, on n’en est pas encore là : à l’heure actuelle ET3 possède toujours un assez confortable matelas de sécurité, il a l’air de contrôler l’affaire (même si à cet égard il paraît évident qu’il n’a pas tout à fait acquis la parfaite maîtrise dont faisait preuve son ex-rival Ryan Dungey !) et il est en bonne position pour enlever sa première couronne nationale en catégorie 450 cc le 26 août prochain dans l’Indiana. Mais cela dit ses concurrents, qu’il s’agisse de la colonie tricolore (en transes) ou de l’ensemble du KTM Group (suivez mon regard : comme par hasard, v’là les gars Wilson et Davalos qui terminent leur saison en trombe !), croient de plus en plus à un possible retournement de situation sur le fil. Normal, vu les démonstrations à répétition de MM 25 !
Alors soyons francs, messieurs Roczen, Dungey, Stewart auront sans doute cruellement manqué à ce championnat 2017, qui par ailleurs a perdu en route, pour diverses raisons, des Canard, Barcia, Anderson, Tickle et autre Grant. Mais nous on s’en fout… On a Musquin ! Sérieux. D’une, les absences ci-dessus n’enlèvent pas un iota à la perf’ exceptionnelle du Français. Ensuite, sachez une bonne chose, c’est que sous les divers auvents du paddock US on est en train de réaliser qu’il va falloir mettre les bouchées bien plus que doubles cet hiver, et plus encore, pour aller chercher en 2018 un type dont on savait déjà qu’il était l’un des tout meilleurs, assurément, mais qu’on n’avait encore jamais vu rouler aussi fort, pareillement en confiance et libéré, aussi sûr de son art. Bref, tout simplement le Marvin Musquin dont les fans rêvaient : paré de toutes les immenses qualités qu’on lui connaît depuis ses débuts, avec EN PLUS l’agressivité, le culot, bref une totale assurance. Et tout ça sur un seul genou ? Ah oui, ils peuvent se faire du mouron, les adversaires !
PS : Petite promo qui ne peut pas faire de mal, les Lucas Oil Pro Nationals (le MX US) sont à suivre en direct, en intégralité et en exclusivité sur SFR Sport 3. Ce samedi soir à partir de 19 heures, heure française, live from Budds Creek, Maryland. Hé les supporters de Marvin, don’t miss it, y’all !