Dénouement demain soir !
Salut les p’tits n’veux ! Eh bé, cette fois on y est… Voilà, cela fait presque dix-huit semaines, dix-huit samedis dont un « off » ce qui donne bien un total de dix-sept épreuves, démarrait la quarante-quatrième saison de championnat américain de supercross, créé en 1974 et désormais intitulé Monster Energy AMA Supercross FIM World Championship. Autrement dit, pourquoi le taire, ce qui se fait de plus excitant au monde pour la grande majorité des fans de la planète entière. Et cette année, c’est le moins qu’on puisse dire, ils auront été gâtés, les passionnés : quel millésime exceptionnel ! Et ce n’est pas fini, la soirée de clôture s’annonce tout bonnement historique, ce samedi soir en direct de la Ville du Péché !
Ouais, ce n’est pas pour assister à un improbable récital de Line Renaud, non pardon de Céline Dion, ni même du King Elvis, non décidément… euh, d’Elton John plutôt (je m’y perds, avec tous ces vieux débris à paillettes, même si la Québecoise doit être ma cadette…) qu’il faut se précipiter à Vegas dans quelques heures. Via son ordi préféré pour la plupart d’entre nous, d’ac’, mais bien pour en prendre plein la tronche au Sam Boyd Stadium, au long d’une soirée qui devrait valoir son pesant d’émotions. Demain soir Sin City, la Cité du Péché voire celle de tous les vices, oh yeah, allez la Ville des Plaisirs dirons-nous plus pudiquement (sans toutefois jouer les faux-culs non plus), va forcément tenir son rang, se montrer à la hauteur de son standing, de ses néons et de sa folie coutumière. On ne risque pas de s’ennuyer, de s’endormir avant la fin : la puissance dramatique et le suspense sont garantis, n’ayez crainte !
C’est que, au plan sportif et à coup sûr, nous n’allons pas manquer de vivre de grands moments : d’une, il reste deux titres à décerner (250 Est et 450), dans deux catégories sur trois au programme et il convient d’insister là-dessus car ce genre d’opportunité ne se présente pas tous les ans et c’est sympa de pouvoir assister à des finales véritablement décisives. Ensuite, cette dernière levée, elle arrive au bout d’un championnat carrément géant en catégorie reine, au scénario définitivement thrilleresque et au niveau de jeu complètement dingue, atteignant des sommets jusqu’à présent inconnus en termes de vitesse, de technicité, de précision, d’implication, mentale et physique, de régularité et de solidité, là aussi à tous points de vue, au propre comme au figuré, de la part des principaux acteurs.
Assurément épatants, ces mecs. Des champions que, demain soir (dimanche matin), téléportés au pied du podium du Sam Boyd, ébahis comme des mômes à la fin d’un spectacle de magiciens, nous aurons tous envie d’applaudir des deux mains, comblés par autant de performance, d’inédit et d’audace réunis pour faire de cet exercice 2017 une cuvée exceptionnelle. Dites, quel parcours ! La déflagration causée par l’entame de Ken Roczen, pour commencer, aussi flashy qu’imparable, mais trop vite brisée… D’ailleurs, comment ne pas songer, forcément, quelque part, comme en parallèle, à cet autre épisode historique, là aussi, du début du championnat outdoor 2015 ? Si comparable, car justement incomparable, ce fameux coup de semonce lancé par l’éternel rival US de K-Roc’, Eli Tomac : une mise en route en fanfare, fulgurante, littéralement incroyable, à la vue de tant de supériorité affichée, deux épreuves durant, avant l’explosion en vol, fatale, lors du troisième round. Et une moto rouge à terre. Et son pilote resté semi-KO, grièvement touché dans sa chair et que dire de son… Allez oui, sortons les grands mots : de son âme ? Et pourtant, on l’a vu de nos yeux vu car Kenny ne nous a rien épargné, question meurtrissures il en a pris pour son grade, le gars…
Bref, ces premières émotions à peine digérées (c’est que c’était du lourd ! Et même pas le temps, en fait, vu le rythme effréné de la série…), on a cru, un instant, au soir d’Anaheim 2, se diriger vers une certaine routine annoncée, style voie royale pour le double champ’ en titre. Façon « jamais deux sans trois », voyez le topo. Mais là, bing ! Le Tomac que nous évoquions quelques lignes plus haut, presqu’anonyme trois courses durant cette fois (pur hasard, mais toujours amusantes, ces histoires de chiffres), eh bien v’là-t-y pas qu’il s’est réveillé sans crier gare, ayant comme un bon élève résolu ses problèmes de géométrie, usé semble-t-il pour ce faire de nouveaux tés de fourche et s’étant par là même débarrassé de maux de bras fichtrement handicapants. Tout à coup ET3 en a ainsi emplâtré deux de suite. Et avec la manière, en plus ! Quand Ryan Dungey, certes leader aux points depuis la disparition des écrans de Roczen, ne comptait qu’un seul et unique succès après cinq étapes.
Un petit tiers du parcours accompli, déjà les grandes lignes du drame se dessinaient-elles. Tout était en ordre, place à l’action ! Acte VI, Texas, scénario dingo, victoire de Marvin Musquin, impérial, tandis que le Dunge, pour la première fois depuis des lustres, loupait le podium et que le Kawasaki-boy, aux prises avec un disque de frein avant tordu, perdait un temps fou auprès de ses mécanos et une énorme poignée de points précieux (quinzième). Mais la machine verte était en marche et, dès lors, « unstoppable », point barre ! La KXF number three allait enquiller ainsi pas moins de neuf victoires au total, dans le plus pure tradition Tomac, c’est à dire à l’attaque de A à Z et quelle que soit la posture en course, mauvais départ ou non, elle s’imposait, première sous les damiers, au prix parfois de certaines remontées d’ores et déjà labellisées d’anthologie. Seul Musquin est parvenu à lui dicter sa loi, à Seattle, sur un terrain assez spécifique. Car Dungey, lui, était bel et bien dépassé par les événements, méchamment bousculé par la furia ET3 et peu à peu rattrapé au classement provisoire, inexorablement. A chaque épreuve l’avantage acquis en début de championnat se réduisait, malgré toute sa légendaire régularité : alignant les prestations de folie, Tomac de son côté faisait plus fort encore ! Dans l’état du Nord-Ouest, l’écart était comblé et, comme dans un bon polar, la proie était avalée en vue de la ligne d’arrivée, à Salt Lake City, antépénultième halte du grand tour.
Oui mais voilà… La formidable mécanique dont on vantait les mérites quelques instants plus tôt, ladite machine verte, assez inexplicablement, s’est enrayée à New York. M’exprimant ainsi, parlant de machine, je pense ici davantage à la part humaine de l’attelage Tomac-KXF qu’aux rouages d’acier, d’alu ou de carbone. C’est le pilote, pourtant déjà solidement positionné en tête de la course devant son rival, qui a commis l’erreur. Et lâché prise. Une glissade toute bête, de l’avant, la meule s’est couchée et là, ça a pété, un fil semble s’être rompu dans la tête du gars : crise de panique, ou « dé-pression », allez savoir. Toujours est-il que le moteur n’a pas voulu repartir, que le peloton tout entier a défilé et que lorsqu’enfin le numéro 3 est revenu dans le jeu le cœur et les bras n’y étaient plus. Durant la seconde partie de cette finale calvaire à East Rutherford Tomac a roulé comme un pied et c’est même un miracle qu’il ait rejoint l’arrivée entier et au huitième rang !
Maintenant, avant demain soir, avec neuf points de déficit au compteur, ce titre Supercross qui lui était quasi-acquis avant la fin d’après-midi newyorkaise paraît s’être envolé au profit de l’inévitable number one. Car le numéro un, lui, s’est imposé… Ah, ce qu’elle a pu faire couler comme salive et comme encre, cette trente-quatrième victoire de Ryan Dungey ! Sa troisième de l’année 2017 « seulement », mais celle qui va peut-être lui valoir demain soir un quatrième sacre, son troisième consécutif (pour KTM comme pour lui)… Marvin la lui a-t-il offerte sur un plateau ? Oui, de toutes façons, qu’au dernier tour en vue du drapeau il soit sorti de l’ornière volontairement ou non. Et peu importe. Car ce n’est jamais facile de « céder » un succès qui vous tend les bras. Mais Marvin est un pilote professionnel et il a fait son job. Doublement, même, puisqu’en allant doubler Ryan, alors en tête et qui ne savait pas trop où en était Tomac, le Français a quelque peu « relancé » la course de son coéquipier, le faisant profiter de ses trajectoires, Dungey l’a reconnu au pied du podium, et le « tirant » jusqu’au dernier tour. Bref, rien à dire : juste de la belle ouvrage d’équipe. Et puis c’est fort de café d’entendre le chœur des vierges américaines effarouchées s’offusquer lorsque Musquin file un coup de main à son team mate dans la dernière ligne droite, quand les mêmes beaucoup plus tôt dans le championnat s’étonnaient qu’il n’y eût point de consignes de course chez KTM lorsque le Frenchie s’intercalait (c’est arrivé) entre la Kawasaki et l’autre SX-F ! Parlottes stériles… En tous cas, quelques jours AVANT East Rutherford, Marvin avait prolongé son contrat avec l’usine KTM : l’accord signé avec Pit Beirer porte sur deux ans et il a tout d’un deal de « premier pilote ». Ce qui confirmerait donc la thèse du départ en retraite de Ryan Dungey. Et garantit qu’on n’en saura pas plus avant le dénouement du championnat… Car avouez que se retirer sur un hat trick avec l’écurie dirigée par son mentor de toujours, ça ne manquerait pas d’une certaine gueule, non ? Sans parler des $$$$$$$$$$ of course ! Bon, autre question à cent balles : Dungey, champion or not, participera-t-il à l’outdoor qui va débuter dans deux semaines ? Allez, ça aussi on le saura très vite désormais !
Dénouement demain soir !
Salut les p’tits n’veux ! Eh bé, cette fois on y est… Voilà, cela fait presque dix-huit semaines, dix-huit samedis dont un « off » ce qui donne bien un total de dix-sept épreuves, démarrait la quarante-quatrième saison de championnat américain de supercross, créé en 1974 et désormais intitulé Monster Energy AMA Supercross FIM World Championship. Autrement dit, pourquoi le taire, ce qui se fait de plus excitant au monde pour la grande majorité des fans de la planète entière. Et cette année, c’est le moins qu’on puisse dire, ils auront été gâtés, les passionnés : quel millésime exceptionnel ! Et ce n’est pas fini, la soirée de clôture s’annonce tout bonnement historique, ce samedi soir en direct de la Ville du Péché !
Ouais, ce n’est pas pour assister à un improbable récital de Line Renaud, non pardon de Céline Dion, ni même du King Elvis, non décidément… euh, d’Elton John plutôt (je m’y perds, avec tous ces vieux débris à paillettes, même si la Québecoise doit être ma cadette…) qu’il faut se précipiter à Vegas dans quelques heures. Via son ordi préféré pour la plupart d’entre nous, d’ac’, mais bien pour en prendre plein la tronche au Sam Boyd Stadium, au long d’une soirée qui devrait valoir son pesant d’émotions. Demain soir Sin City, la Cité du Péché voire celle de tous les vices, oh yeah, allez la Ville des Plaisirs dirons-nous plus pudiquement (sans toutefois jouer les faux-culs non plus), va forcément tenir son rang, se montrer à la hauteur de son standing, de ses néons et de sa folie coutumière. On ne risque pas de s’ennuyer, de s’endormir avant la fin : la puissance dramatique et le suspense sont garantis, n’ayez crainte !
C’est que, au plan sportif et à coup sûr, nous n’allons pas manquer de vivre de grands moments : d’une, il reste deux titres à décerner (250 Est et 450), dans deux catégories sur trois au programme et il convient d’insister là-dessus car ce genre d’opportunité ne se présente pas tous les ans et c’est sympa de pouvoir assister à des finales véritablement décisives. Ensuite, cette dernière levée, elle arrive au bout d’un championnat carrément géant en catégorie reine, au scénario définitivement thrilleresque et au niveau de jeu complètement dingue, atteignant des sommets jusqu’à présent inconnus en termes de vitesse, de technicité, de précision, d’implication, mentale et physique, de régularité et de solidité, là aussi à tous points de vue, au propre comme au figuré, de la part des principaux acteurs.
Assurément épatants, ces mecs. Des champions que, demain soir (dimanche matin), téléportés au pied du podium du Sam Boyd, ébahis comme des mômes à la fin d’un spectacle de magiciens, nous aurons tous envie d’applaudir des deux mains, comblés par autant de performance, d’inédit et d’audace réunis pour faire de cet exercice 2017 une cuvée exceptionnelle. Dites, quel parcours ! La déflagration causée par l’entame de Ken Roczen, pour commencer, aussi flashy qu’imparable, mais trop vite brisée… D’ailleurs, comment ne pas songer, forcément, quelque part, comme en parallèle, à cet autre épisode historique, là aussi, du début du championnat outdoor 2015 ? Si comparable, car justement incomparable, ce fameux coup de semonce lancé par l’éternel rival US de K-Roc’, Eli Tomac : une mise en route en fanfare, fulgurante, littéralement incroyable, à la vue de tant de supériorité affichée, deux épreuves durant, avant l’explosion en vol, fatale, lors du troisième round. Et une moto rouge à terre. Et son pilote resté semi-KO, grièvement touché dans sa chair et que dire de son… Allez oui, sortons les grands mots : de son âme ? Et pourtant, on l’a vu de nos yeux vu car Kenny ne nous a rien épargné, question meurtrissures il en a pris pour son grade, le gars…
Bref, ces premières émotions à peine digérées (c’est que c’était du lourd ! Et même pas le temps, en fait, vu le rythme effréné de la série…), on a cru, un instant, au soir d’Anaheim 2, se diriger vers une certaine routine annoncée, style voie royale pour le double champ’ en titre. Façon « jamais deux sans trois », voyez le topo. Mais là, bing ! Le Tomac que nous évoquions quelques lignes plus haut, presqu’anonyme trois courses durant cette fois (pur hasard, mais toujours amusantes, ces histoires de chiffres), eh bien v’là-t-y pas qu’il s’est réveillé sans crier gare, ayant comme un bon élève résolu ses problèmes de géométrie, usé semble-t-il pour ce faire de nouveaux tés de fourche et s’étant par là même débarrassé de maux de bras fichtrement handicapants. Tout à coup ET3 en a ainsi emplâtré deux de suite. Et avec la manière, en plus ! Quand Ryan Dungey, certes leader aux points depuis la disparition des écrans de Roczen, ne comptait qu’un seul et unique succès après cinq étapes.
Un petit tiers du parcours accompli, déjà les grandes lignes du drame se dessinaient-elles. Tout était en ordre, place à l’action ! Acte VI, Texas, scénario dingo, victoire de Marvin Musquin, impérial, tandis que le Dunge, pour la première fois depuis des lustres, loupait le podium et que le Kawasaki-boy, aux prises avec un disque de frein avant tordu, perdait un temps fou auprès de ses mécanos et une énorme poignée de points précieux (quinzième). Mais la machine verte était en marche et, dès lors, « unstoppable », point barre ! La KXF number three allait enquiller ainsi pas moins de neuf victoires au total, dans le plus pure tradition Tomac, c’est à dire à l’attaque de A à Z et quelle que soit la posture en course, mauvais départ ou non, elle s’imposait, première sous les damiers, au prix parfois de certaines remontées d’ores et déjà labellisées d’anthologie. Seul Musquin est parvenu à lui dicter sa loi, à Seattle, sur un terrain assez spécifique. Car Dungey, lui, était bel et bien dépassé par les événements, méchamment bousculé par la furia ET3 et peu à peu rattrapé au classement provisoire, inexorablement. A chaque épreuve l’avantage acquis en début de championnat se réduisait, malgré toute sa légendaire régularité : alignant les prestations de folie, Tomac de son côté faisait plus fort encore ! Dans l’état du Nord-Ouest, l’écart était comblé et, comme dans un bon polar, la proie était avalée en vue de la ligne d’arrivée, à Salt Lake City, antépénultième halte du grand tour.
Oui mais voilà… La formidable mécanique dont on vantait les mérites quelques instants plus tôt, ladite machine verte, assez inexplicablement, s’est enrayée à New York. M’exprimant ainsi, parlant de machine, je pense ici davantage à la part humaine de l’attelage Tomac-KXF qu’aux rouages d’acier, d’alu ou de carbone. C’est le pilote, pourtant déjà solidement positionné en tête de la course devant son rival, qui a commis l’erreur. Et lâché prise. Une glissade toute bête, de l’avant, la meule s’est couchée et là, ça a pété, un fil semble s’être rompu dans la tête du gars : crise de panique, ou « dé-pression », allez savoir. Toujours est-il que le moteur n’a pas voulu repartir, que le peloton tout entier a défilé et que lorsqu’enfin le numéro 3 est revenu dans le jeu le cœur et les bras n’y étaient plus. Durant la seconde partie de cette finale calvaire à East Rutherford Tomac a roulé comme un pied et c’est même un miracle qu’il ait rejoint l’arrivée entier et au huitième rang !
Maintenant, avant demain soir, avec neuf points de déficit au compteur, ce titre Supercross qui lui était quasi-acquis avant la fin d’après-midi newyorkaise paraît s’être envolé au profit de l’inévitable number one. Car le numéro un, lui, s’est imposé… Ah, ce qu’elle a pu faire couler comme salive et comme encre, cette trente-quatrième victoire de Ryan Dungey ! Sa troisième de l’année 2017 « seulement », mais celle qui va peut-être lui valoir demain soir un quatrième sacre, son troisième consécutif (pour KTM comme pour lui)… Marvin la lui a-t-il offerte sur un plateau ? Oui, de toutes façons, qu’au dernier tour en vue du drapeau il soit sorti de l’ornière volontairement ou non. Et peu importe. Car ce n’est jamais facile de « céder » un succès qui vous tend les bras. Mais Marvin est un pilote professionnel et il a fait son job. Doublement, même, puisqu’en allant doubler Ryan, alors en tête et qui ne savait pas trop où en était Tomac, le Français a quelque peu « relancé » la course de son coéquipier, le faisant profiter de ses trajectoires, Dungey l’a reconnu au pied du podium, et le « tirant » jusqu’au dernier tour. Bref, rien à dire : juste de la belle ouvrage d’équipe. Et puis c’est fort de café d’entendre le chœur des vierges américaines effarouchées s’offusquer lorsque Musquin file un coup de main à son team mate dans la dernière ligne droite, quand les mêmes beaucoup plus tôt dans le championnat s’étonnaient qu’il n’y eût point de consignes de course chez KTM lorsque le Frenchie s’intercalait (c’est arrivé) entre la Kawasaki et l’autre SX-F ! Parlottes stériles… En tous cas, quelques jours AVANT East Rutherford, Marvin avait prolongé son contrat avec l’usine KTM : l’accord signé avec Pit Beirer porte sur deux ans et il a tout d’un deal de « premier pilote ». Ce qui confirmerait donc la thèse du départ en retraite de Ryan Dungey. Et garantit qu’on n’en saura pas plus avant le dénouement du championnat… Car avouez que se retirer sur un hat trick avec l’écurie dirigée par son mentor de toujours, ça ne manquerait pas d’une certaine gueule, non ? Sans parler des $$$$$$$$$$ of course ! Bon, autre question à cent balles : Dungey, champion or not, participera-t-il à l’outdoor qui va débuter dans deux semaines ? Allez, ça aussi on le saura très vite désormais !
Dénouement demain soir !
Salut les p’tits n’veux ! Eh bé, cette fois on y est… Voilà, cela fait presque dix-huit semaines, dix-huit samedis dont un « off » ce qui donne bien un total de dix-sept épreuves, démarrait la quarante-quatrième saison de championnat américain de supercross, créé en 1974 et désormais intitulé Monster Energy AMA Supercross FIM World Championship. Autrement dit, pourquoi le taire, ce qui se fait de plus excitant au monde pour la grande majorité des fans de la planète entière. Et cette année, c’est le moins qu’on puisse dire, ils auront été gâtés, les passionnés : quel millésime exceptionnel ! Et ce n’est pas fini, la soirée de clôture s’annonce tout bonnement historique, ce samedi soir en direct de la Ville du Péché !
Ouais, ce n’est pas pour assister à un improbable récital de Line Renaud, non pardon de Céline Dion, ni même du King Elvis, non décidément… euh, d’Elton John plutôt (je m’y perds, avec tous ces vieux débris à paillettes, même si la Québecoise doit être ma cadette…) qu’il faut se précipiter à Vegas dans quelques heures. Via son ordi préféré pour la plupart d’entre nous, d’ac’, mais bien pour en prendre plein la tronche au Sam Boyd Stadium, au long d’une soirée qui devrait valoir son pesant d’émotions. Demain soir Sin City, la Cité du Péché voire celle de tous les vices, oh yeah, allez la Ville des Plaisirs dirons-nous plus pudiquement (sans toutefois jouer les faux-culs non plus), va forcément tenir son rang, se montrer à la hauteur de son standing, de ses néons et de sa folie coutumière. On ne risque pas de s’ennuyer, de s’endormir avant la fin : la puissance dramatique et le suspense sont garantis, n’ayez crainte !
C’est que, au plan sportif et à coup sûr, nous n’allons pas manquer de vivre de grands moments : d’une, il reste deux titres à décerner (250 Est et 450), dans deux catégories sur trois au programme et il convient d’insister là-dessus car ce genre d’opportunité ne se présente pas tous les ans et c’est sympa de pouvoir assister à des finales véritablement décisives. Ensuite, cette dernière levée, elle arrive au bout d’un championnat carrément géant en catégorie reine, au scénario définitivement thrilleresque et au niveau de jeu complètement dingue, atteignant des sommets jusqu’à présent inconnus en termes de vitesse, de technicité, de précision, d’implication, mentale et physique, de régularité et de solidité, là aussi à tous points de vue, au propre comme au figuré, de la part des principaux acteurs.
Assurément épatants, ces mecs. Des champions que, demain soir (dimanche matin), téléportés au pied du podium du Sam Boyd, ébahis comme des mômes à la fin d’un spectacle de magiciens, nous aurons tous envie d’applaudir des deux mains, comblés par autant de performance, d’inédit et d’audace réunis pour faire de cet exercice 2017 une cuvée exceptionnelle. Dites, quel parcours ! La déflagration causée par l’entame de Ken Roczen, pour commencer, aussi flashy qu’imparable, mais trop vite brisée… D’ailleurs, comment ne pas songer, forcément, quelque part, comme en parallèle, à cet autre épisode historique, là aussi, du début du championnat outdoor 2015 ? Si comparable, car justement incomparable, ce fameux coup de semonce lancé par l’éternel rival US de K-Roc’, Eli Tomac : une mise en route en fanfare, fulgurante, littéralement incroyable, à la vue de tant de supériorité affichée, deux épreuves durant, avant l’explosion en vol, fatale, lors du troisième round. Et une moto rouge à terre. Et son pilote resté semi-KO, grièvement touché dans sa chair et que dire de son… Allez oui, sortons les grands mots : de son âme ? Et pourtant, on l’a vu de nos yeux vu car Kenny ne nous a rien épargné, question meurtrissures il en a pris pour son grade, le gars…
Bref, ces premières émotions à peine digérées (c’est que c’était du lourd ! Et même pas le temps, en fait, vu le rythme effréné de la série…), on a cru, un instant, au soir d’Anaheim 2, se diriger vers une certaine routine annoncée, style voie royale pour le double champ’ en titre. Façon « jamais deux sans trois », voyez le topo. Mais là, bing ! Le Tomac que nous évoquions quelques lignes plus haut, presqu’anonyme trois courses durant cette fois (pur hasard, mais toujours amusantes, ces histoires de chiffres), eh bien v’là-t-y pas qu’il s’est réveillé sans crier gare, ayant comme un bon élève résolu ses problèmes de géométrie, usé semble-t-il pour ce faire de nouveaux tés de fourche et s’étant par là même débarrassé de maux de bras fichtrement handicapants. Tout à coup ET3 en a ainsi emplâtré deux de suite. Et avec la manière, en plus ! Quand Ryan Dungey, certes leader aux points depuis la disparition des écrans de Roczen, ne comptait qu’un seul et unique succès après cinq étapes.
Un petit tiers du parcours accompli, déjà les grandes lignes du drame se dessinaient-elles. Tout était en ordre, place à l’action ! Acte VI, Texas, scénario dingo, victoire de Marvin Musquin, impérial, tandis que le Dunge, pour la première fois depuis des lustres, loupait le podium et que le Kawasaki-boy, aux prises avec un disque de frein avant tordu, perdait un temps fou auprès de ses mécanos et une énorme poignée de points précieux (quinzième). Mais la machine verte était en marche et, dès lors, « unstoppable », point barre ! La KXF number three allait enquiller ainsi pas moins de neuf victoires au total, dans le plus pure tradition Tomac, c’est à dire à l’attaque de A à Z et quelle que soit la posture en course, mauvais départ ou non, elle s’imposait, première sous les damiers, au prix parfois de certaines remontées d’ores et déjà labellisées d’anthologie. Seul Musquin est parvenu à lui dicter sa loi, à Seattle, sur un terrain assez spécifique. Car Dungey, lui, était bel et bien dépassé par les événements, méchamment bousculé par la furia ET3 et peu à peu rattrapé au classement provisoire, inexorablement. A chaque épreuve l’avantage acquis en début de championnat se réduisait, malgré toute sa légendaire régularité : alignant les prestations de folie, Tomac de son côté faisait plus fort encore ! Dans l’état du Nord-Ouest, l’écart était comblé et, comme dans un bon polar, la proie était avalée en vue de la ligne d’arrivée, à Salt Lake City, antépénultième halte du grand tour.
Oui mais voilà… La formidable mécanique dont on vantait les mérites quelques instants plus tôt, ladite machine verte, assez inexplicablement, s’est enrayée à New York. M’exprimant ainsi, parlant de machine, je pense ici davantage à la part humaine de l’attelage Tomac-KXF qu’aux rouages d’acier, d’alu ou de carbone. C’est le pilote, pourtant déjà solidement positionné en tête de la course devant son rival, qui a commis l’erreur. Et lâché prise. Une glissade toute bête, de l’avant, la meule s’est couchée et là, ça a pété, un fil semble s’être rompu dans la tête du gars : crise de panique, ou « dé-pression », allez savoir. Toujours est-il que le moteur n’a pas voulu repartir, que le peloton tout entier a défilé et que lorsqu’enfin le numéro 3 est revenu dans le jeu le cœur et les bras n’y étaient plus. Durant la seconde partie de cette finale calvaire à East Rutherford Tomac a roulé comme un pied et c’est même un miracle qu’il ait rejoint l’arrivée entier et au huitième rang !
Maintenant, avant demain soir, avec neuf points de déficit au compteur, ce titre Supercross qui lui était quasi-acquis avant la fin d’après-midi newyorkaise paraît s’être envolé au profit de l’inévitable number one. Car le numéro un, lui, s’est imposé… Ah, ce qu’elle a pu faire couler comme salive et comme encre, cette trente-quatrième victoire de Ryan Dungey ! Sa troisième de l’année 2017 « seulement », mais celle qui va peut-être lui valoir demain soir un quatrième sacre, son troisième consécutif (pour KTM comme pour lui)… Marvin la lui a-t-il offerte sur un plateau ? Oui, de toutes façons, qu’au dernier tour en vue du drapeau il soit sorti de l’ornière volontairement ou non. Et peu importe. Car ce n’est jamais facile de « céder » un succès qui vous tend les bras. Mais Marvin est un pilote professionnel et il a fait son job. Doublement, même, puisqu’en allant doubler Ryan, alors en tête et qui ne savait pas trop où en était Tomac, le Français a quelque peu « relancé » la course de son coéquipier, le faisant profiter de ses trajectoires, Dungey l’a reconnu au pied du podium, et le « tirant » jusqu’au dernier tour. Bref, rien à dire : juste de la belle ouvrage d’équipe. Et puis c’est fort de café d’entendre le chœur des vierges américaines effarouchées s’offusquer lorsque Musquin file un coup de main à son team mate dans la dernière ligne droite, quand les mêmes beaucoup plus tôt dans le championnat s’étonnaient qu’il n’y eût point de consignes de course chez KTM lorsque le Frenchie s’intercalait (c’est arrivé) entre la Kawasaki et l’autre SX-F ! Parlottes stériles… En tous cas, quelques jours AVANT East Rutherford, Marvin avait prolongé son contrat avec l’usine KTM : l’accord signé avec Pit Beirer porte sur deux ans et il a tout d’un deal de « premier pilote ». Ce qui confirmerait donc la thèse du départ en retraite de Ryan Dungey. Et garantit qu’on n’en saura pas plus avant le dénouement du championnat… Car avouez que se retirer sur un hat trick avec l’écurie dirigée par son mentor de toujours, ça ne manquerait pas d’une certaine gueule, non ? Sans parler des $$$$$$$$$$ of course ! Bon, autre question à cent balles : Dungey, champion or not, participera-t-il à l’outdoor qui va débuter dans deux semaines ? Allez, ça aussi on le saura très vite désormais !
Dénouement demain soir !
Salut les p’tits n’veux ! Eh bé, cette fois on y est… Voilà, cela fait presque dix-huit semaines, dix-huit samedis dont un « off » ce qui donne bien un total de dix-sept épreuves, démarrait la quarante-quatrième saison de championnat américain de supercross, créé en 1974 et désormais intitulé Monster Energy AMA Supercross FIM World Championship. Autrement dit, pourquoi le taire, ce qui se fait de plus excitant au monde pour la grande majorité des fans de la planète entière. Et cette année, c’est le moins qu’on puisse dire, ils auront été gâtés, les passionnés : quel millésime exceptionnel ! Et ce n’est pas fini, la soirée de clôture s’annonce tout bonnement historique, ce samedi soir en direct de la Ville du Péché !
Ouais, ce n’est pas pour assister à un improbable récital de Line Renaud, non pardon de Céline Dion, ni même du King Elvis, non décidément… euh, d’Elton John plutôt (je m’y perds, avec tous ces vieux débris à paillettes, même si la Québecoise doit être ma cadette…) qu’il faut se précipiter à Vegas dans quelques heures. Via son ordi préféré pour la plupart d’entre nous, d’ac’, mais bien pour en prendre plein la tronche au Sam Boyd Stadium, au long d’une soirée qui devrait valoir son pesant d’émotions. Demain soir Sin City, la Cité du Péché voire celle de tous les vices, oh yeah, allez la Ville des Plaisirs dirons-nous plus pudiquement (sans toutefois jouer les faux-culs non plus), va forcément tenir son rang, se montrer à la hauteur de son standing, de ses néons et de sa folie coutumière. On ne risque pas de s’ennuyer, de s’endormir avant la fin : la puissance dramatique et le suspense sont garantis, n’ayez crainte !
C’est que, au plan sportif et à coup sûr, nous n’allons pas manquer de vivre de grands moments : d’une, il reste deux titres à décerner (250 Est et 450), dans deux catégories sur trois au programme et il convient d’insister là-dessus car ce genre d’opportunité ne se présente pas tous les ans et c’est sympa de pouvoir assister à des finales véritablement décisives. Ensuite, cette dernière levée, elle arrive au bout d’un championnat carrément géant en catégorie reine, au scénario définitivement thrilleresque et au niveau de jeu complètement dingue, atteignant des sommets jusqu’à présent inconnus en termes de vitesse, de technicité, de précision, d’implication, mentale et physique, de régularité et de solidité, là aussi à tous points de vue, au propre comme au figuré, de la part des principaux acteurs.
Assurément épatants, ces mecs. Des champions que, demain soir (dimanche matin), téléportés au pied du podium du Sam Boyd, ébahis comme des mômes à la fin d’un spectacle de magiciens, nous aurons tous envie d’applaudir des deux mains, comblés par autant de performance, d’inédit et d’audace réunis pour faire de cet exercice 2017 une cuvée exceptionnelle. Dites, quel parcours ! La déflagration causée par l’entame de Ken Roczen, pour commencer, aussi flashy qu’imparable, mais trop vite brisée… D’ailleurs, comment ne pas songer, forcément, quelque part, comme en parallèle, à cet autre épisode historique, là aussi, du début du championnat outdoor 2015 ? Si comparable, car justement incomparable, ce fameux coup de semonce lancé par l’éternel rival US de K-Roc’, Eli Tomac : une mise en route en fanfare, fulgurante, littéralement incroyable, à la vue de tant de supériorité affichée, deux épreuves durant, avant l’explosion en vol, fatale, lors du troisième round. Et une moto rouge à terre. Et son pilote resté semi-KO, grièvement touché dans sa chair et que dire de son… Allez oui, sortons les grands mots : de son âme ? Et pourtant, on l’a vu de nos yeux vu car Kenny ne nous a rien épargné, question meurtrissures il en a pris pour son grade, le gars…
Bref, ces premières émotions à peine digérées (c’est que c’était du lourd ! Et même pas le temps, en fait, vu le rythme effréné de la série…), on a cru, un instant, au soir d’Anaheim 2, se diriger vers une certaine routine annoncée, style voie royale pour le double champ’ en titre. Façon « jamais deux sans trois », voyez le topo. Mais là, bing ! Le Tomac que nous évoquions quelques lignes plus haut, presqu’anonyme trois courses durant cette fois (pur hasard, mais toujours amusantes, ces histoires de chiffres), eh bien v’là-t-y pas qu’il s’est réveillé sans crier gare, ayant comme un bon élève résolu ses problèmes de géométrie, usé semble-t-il pour ce faire de nouveaux tés de fourche et s’étant par là même débarrassé de maux de bras fichtrement handicapants. Tout à coup ET3 en a ainsi emplâtré deux de suite. Et avec la manière, en plus ! Quand Ryan Dungey, certes leader aux points depuis la disparition des écrans de Roczen, ne comptait qu’un seul et unique succès après cinq étapes.
Un petit tiers du parcours accompli, déjà les grandes lignes du drame se dessinaient-elles. Tout était en ordre, place à l’action ! Acte VI, Texas, scénario dingo, victoire de Marvin Musquin, impérial, tandis que le Dunge, pour la première fois depuis des lustres, loupait le podium et que le Kawasaki-boy, aux prises avec un disque de frein avant tordu, perdait un temps fou auprès de ses mécanos et une énorme poignée de points précieux (quinzième). Mais la machine verte était en marche et, dès lors, « unstoppable », point barre ! La KXF number three allait enquiller ainsi pas moins de neuf victoires au total, dans le plus pure tradition Tomac, c’est à dire à l’attaque de A à Z et quelle que soit la posture en course, mauvais départ ou non, elle s’imposait, première sous les damiers, au prix parfois de certaines remontées d’ores et déjà labellisées d’anthologie. Seul Musquin est parvenu à lui dicter sa loi, à Seattle, sur un terrain assez spécifique. Car Dungey, lui, était bel et bien dépassé par les événements, méchamment bousculé par la furia ET3 et peu à peu rattrapé au classement provisoire, inexorablement. A chaque épreuve l’avantage acquis en début de championnat se réduisait, malgré toute sa légendaire régularité : alignant les prestations de folie, Tomac de son côté faisait plus fort encore ! Dans l’état du Nord-Ouest, l’écart était comblé et, comme dans un bon polar, la proie était avalée en vue de la ligne d’arrivée, à Salt Lake City, antépénultième halte du grand tour.
Oui mais voilà… La formidable mécanique dont on vantait les mérites quelques instants plus tôt, ladite machine verte, assez inexplicablement, s’est enrayée à New York. M’exprimant ainsi, parlant de machine, je pense ici davantage à la part humaine de l’attelage Tomac-KXF qu’aux rouages d’acier, d’alu ou de carbone. C’est le pilote, pourtant déjà solidement positionné en tête de la course devant son rival, qui a commis l’erreur. Et lâché prise. Une glissade toute bête, de l’avant, la meule s’est couchée et là, ça a pété, un fil semble s’être rompu dans la tête du gars : crise de panique, ou « dé-pression », allez savoir. Toujours est-il que le moteur n’a pas voulu repartir, que le peloton tout entier a défilé et que lorsqu’enfin le numéro 3 est revenu dans le jeu le cœur et les bras n’y étaient plus. Durant la seconde partie de cette finale calvaire à East Rutherford Tomac a roulé comme un pied et c’est même un miracle qu’il ait rejoint l’arrivée entier et au huitième rang !
Maintenant, avant demain soir, avec neuf points de déficit au compteur, ce titre Supercross qui lui était quasi-acquis avant la fin d’après-midi newyorkaise paraît s’être envolé au profit de l’inévitable number one. Car le numéro un, lui, s’est imposé… Ah, ce qu’elle a pu faire couler comme salive et comme encre, cette trente-quatrième victoire de Ryan Dungey ! Sa troisième de l’année 2017 « seulement », mais celle qui va peut-être lui valoir demain soir un quatrième sacre, son troisième consécutif (pour KTM comme pour lui)… Marvin la lui a-t-il offerte sur un plateau ? Oui, de toutes façons, qu’au dernier tour en vue du drapeau il soit sorti de l’ornière volontairement ou non. Et peu importe. Car ce n’est jamais facile de « céder » un succès qui vous tend les bras. Mais Marvin est un pilote professionnel et il a fait son job. Doublement, même, puisqu’en allant doubler Ryan, alors en tête et qui ne savait pas trop où en était Tomac, le Français a quelque peu « relancé » la course de son coéquipier, le faisant profiter de ses trajectoires, Dungey l’a reconnu au pied du podium, et le « tirant » jusqu’au dernier tour. Bref, rien à dire : juste de la belle ouvrage d’équipe. Et puis c’est fort de café d’entendre le chœur des vierges américaines effarouchées s’offusquer lorsque Musquin file un coup de main à son team mate dans la dernière ligne droite, quand les mêmes beaucoup plus tôt dans le championnat s’étonnaient qu’il n’y eût point de consignes de course chez KTM lorsque le Frenchie s’intercalait (c’est arrivé) entre la Kawasaki et l’autre SX-F ! Parlottes stériles… En tous cas, quelques jours AVANT East Rutherford, Marvin avait prolongé son contrat avec l’usine KTM : l’accord signé avec Pit Beirer porte sur deux ans et il a tout d’un deal de « premier pilote ». Ce qui confirmerait donc la thèse du départ en retraite de Ryan Dungey. Et garantit qu’on n’en saura pas plus avant le dénouement du championnat… Car avouez que se retirer sur un hat trick avec l’écurie dirigée par son mentor de toujours, ça ne manquerait pas d’une certaine gueule, non ? Sans parler des $$$$$$$$$$ of course ! Bon, autre question à cent balles : Dungey, champion or not, participera-t-il à l’outdoor qui va débuter dans deux semaines ? Allez, ça aussi on le saura très vite désormais !