« Je vis une phase difficile. »
Redescendu en EMX250 à l’occasion du retour du MX Circus en Europe, le pilote Monster Energy Kawasaki MX2 Stephen Rubini n’a pas réussi à concrétiser et sa vitesse, et les espoirs placés en lui. Seulement 16e et 32e du GP de Trentino, le Frenchie n’est pas parvenu à se qualifier en Hollande. Un nouveau coup dur pour notre champion de France Junior en titre.
Alors Stephen, on imagine que t’as le moral dans les chaussettes ?
« Oui c’est dur à encaisser. Ça commence à me faire mal à la tête ce début de saison. Mes mauvais résultats, les incidents dans le team (Stephen fait référence à sa séparation avec Mickaël Maschio après deux GPs), et maintenant cette blessure, il est temps que tout se mette en place tout ça… »
De quelle blessure parles-tu ?
« Et bien c’est la raison pour laquelle je ne me suis pas qualifié à Valkenswaard. En m’entraînant le semaine précédent la course à Lommel, je me suis raté dans un virage et j’ai posé le pied par terre. Le sable était mou, mon pied s’est enfoncé et ma cheville a craqué. Les examens révèlent une grosse entorse avec une grosse distension des ligaments. Ce n’est pas trop grave, mais en Hollande, c’était trop douloureux pour que je puisse rouler convenablement. Je ne serai donc pas ce week-end en Lettonie. Ça va mieux, mais je ne suis pas encore à 100% et plutôt que de faire trainer la guérison, je préfère prendre mon temps et être en pleine possession de mes moyens. Mon retour devrait se faire en Allemagne, à Teutschental, si tout va bien. Heureusement, ma blessure ne m’empêche pas de faire encore du sport. Donc, j’espère que le retour ne sera pas trop pénible. »
T’enchaînes…
« Ce n’est que ça… En Italie pour la première, ça pouvait difficilement être pire également : en première manche, si je pars correctement dans le top 10, je cale en course et me fait ensuite percuter. Et en seconde, un pilote m’embarque au premier virage vers l’extérieur et me fait chuter. Dernier à repartir avec une ouïe arrachée, je n’ai pu finir que 32e… Pareil sur l’Elite, à Castelnau. J’avais la vitesse pour être dans les trois premiers mais la piste mono trajectoire et des départs moyens ne m’ont pas permis de scorer mieux qu’une 6e et 7e place. Là encore j’avais les boules car j’avais moyen de mieux faire et de reprendre confiance.”
Et la suite de la saison, ça dit quoi ?
« Et bien, comme je te l’ai dit, je pense revenir en Allemagne. Après, je ne sais pas trop dans quelle catégorie. Vu que je n’ai plus rien à jouer en EMX250 qui était ma priorité et qu’Adam Sterry, mon coéquipier, est sur la touche après sa blessure au genou, j’aimerais revenir en MX2. Mais je ne sais pas ce que va décider Jean-Jacques mon team-manager. Je pense que ça me permettrait de continuer mon apprentissage de la catégorie et de préparer le futur. Mais évidemment, il est impératif que je retrouve mon meilleur niveau et que je prouve avoir ma place. »