Il se pourrait bien qu’à Lommel le team KTM-Red Bull fasse signer un contrat à Glenn Coldenhoff comme seul et unique coéquipier de Tony Cairoli en MXGP pour 2016.
Le Néerlandais âgé de 24 ans avait été informé à l’occasion du GP de Lettonie qu’il n’était pas conservé par Suzuki et depuis il est entré en contact avec l’usine autrichienne et a semble-t-il noué de sérieux liens…
La position de Tommy Searle n’étant pas encore éclaircie et celle de Ken De Dijcker à peu près réglée (il semble que le géant belge soit sur le point de prendre sa retraite), le nom du jeune Batave a été retenu pour être aligné aux côtés du sextuple champion MX1/MXGP, tout comme celui de Valentin Guillod.
« Je pense que Glenn est un super pilote, et je peux confirmer qu’en effet nous traitons avec lui, dans la mesure où il m’a confié qu’il ne restait pas dans l’équipe qui l’emploie actuellement », a déclaré Pit Beirer, le directeur sportif de l’usine KTM. « C’est une personnalité attachante et les résultats ne sont pas toujours la priorité des priorités lorsqu’il s’agit de bâtir un team, on veut aussi associer des gens qui vont bien ensemble. Et ça me plairait bien de bosser avec lui ».
Si ce n’est pas une déclaration d’amour, ça y ressemble ! Beirer a aussi annoncé que KTM aimerait aligner un total de cinq pilotes, soit trois en MX2 : Jeffrey Herlings en tête, bien entendu, malgré une saison 2015 affreusement compliquées, Pauls Jonass qui possède un contrat de deux ans et a effectué des débuts plus qu’encourageants au sein de l’équipe (et ce n’est pas fini : mathématiquement, voire plus, le Letton peut être titré dès cette année !), le jeune espoir néerlandais Davy Pootjes enfin, pour une première saison pleine en MX2. En cylindrée supérieure, tant que l’on ne connaît pas l’identité du teammate de Cairoli, difficile de préciser s’il y aura ou non une 350 SX-F sous l’auvent de l’équipe dirigée par Claudio De Carli, le Sicilien ayant d’ores et déjà stipulé qu’il continuerait sur une 450 l’année prochaine.
« En gros, on connaît donc la liste des pilotes. C’est à peu près décidé, mais rien n’est jamais complètement « gelé », a ajouté Pit Beirer. « S’il se présentait une opportunité qui ne se refuse pas, nous pourrions la saisir, cela va de soi. Mais à l’heure qu’il est, on se dirige vers une équipe de cinq pilotes, MXGP/MX2 confondus, au sein de notre structure « usine ». Tout est en ordre, le personnel, l’atelier, le matériel et les équipements, aussi ne serait-il pas bien compliqué de passer de cinq à six mais, pour le moment, ce sera cinq ! ».