Henri SALAVADOR tire sa reverence ….

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  • #998882
    marcomoto
    Participant

      Le crooner jazzy français Henri Salvador est décédé mercredi à Paris à l’âge de 90 ans, au terme d’une carrière d’une longévité et d’un éclectisme exceptionnels, laissant derrière lui le souvenir inaltérable d’innombrables succès , de son rire tonitruant et d’une voix suave.

      Il s’est éteint à son domicile parisisien, à la suite d’une rupture d’annévrisme, a indiqué sa maison de disque.

      “J’ai tout fait dans ce métier! Et dire que cette carrière était improvisée!”, confiait le chanteur à l’AFP en octobre 2006, au moment de la sortie de son dernier album, “Révérence”.

      “Faut rigoler”, “Zorro est arrivé”, “Le loup, la biche et le chevalier” (et son refrain “Une chanson douce…”), “Maladie d’amour”, “Syracuse”, “Le travail c’est la santé”…

      Qu’elles aient charmé ou fait rire, ses chansons ont marqué plusieurs générations.

      Les réactions d’artistes, d’amis, d’hommes politiques étaient nombreuses.

      Ses refrains et sa voix de velours inimitable continueront à nous bercer, encore longtemps”, a salué le président Nicolas Sarkozy.

      Son rire si caractéristique et sa personnalité solaire manqueront à des générations de Français bercés par sa Chanson douce”, a aussi relevé le Premier ministre François Fillon.

      Né à Cayenne, en Guyane, le 18 juillet 1917, Henri Salvador arrive enfant en métropole.

      Son envie de devenir musicien naît de sa découverte du jazz, Louis Armstrong et Duke Ellington.

      Guitariste de jazz reconnu, il se produit dès 16 ans dans les cabarets parisiens, où il accompagne notamment Django Reinhardt. Repéré par Ray Ventura, il rejoint son orchestre, qui part pour une tournée en Amérique du Sud en 1941.

      Salvador devient une vedette au Brésil, où il passe quatre ans.

      De retour à Paris, il sort en 1947 son premier disque, “Maladie d’amour”, un tube.

      D’autres suivront, comme “Le loup, la biche et le chevalier” (1949), “Blouse du dentiste” et “Faut rigoler”, deux des nombreuses chansons écrites avec Boris Vian au milieu des années 50.

      Viennent ensuite dans les années 60 “Le lion est mort ce soir”, “Zorro est arrivé”, “Syracuse” ou “Le travail c’est la santé”.

      Il conquiert aussi le public par ses talents de “showman” à la télévision, dans les émissions “Salves d’or” puis “Dimanche Salvador”.

      Un éclectisme rare en France et qu’on trouve plutôt chez des artistes américains comme Sammy Davis Jr.

      La nonchalance de Salvador cache un artiste hors pair.

      L’une de ses chansons, “Dans mon île” (1957), a contribué à la naissance de la bossa nova après que les musiciens brésiliens l’eurent découverte dans le film italien “Nuits d’Europe”: “Quand Jobim a vu ça, il s’est dit: +C’est ça qu’il faut faire, ralentir le tempo de la samba et mettre des belles mélodies+”.

      En 1994, il retrouve le jazz, sa passion, avec l’album “Monsieur Henri”.

      L’an 2000 marque son retour au premier plan grâce à “Chambre avec vue”, album bossa nostalgique écrit par de jeunes musiciens, dont Keren Ann et Benjamin Biolay. mais il n’a jamais digéré qu’il soit qualifié “d’album de la résurrection”.

      A la même époque, le photographe des yéyés Jean-Marie Périer révèle qu’Henri Salvador est son père biologique et qu’il ne l’a appris qu’à l’âge de 16 ans.

      A l’occasion de son dernier concert le 21 décembre 2007 au Palais des Congrès de Paris, il rappelle avec l’auto-dérision dont il aime jouer qu’il est le plus âgé des chanteurs français: “Aznavour a 83 ans, Chevalier est mort à 84, Trenet à 86 ou 88. Il n’y a que Jeanne Calment qui m’ait battu, mais elle chantait comme une enclume!”

      Passionné par l’espace, Henri Salvador disait ne pas appréhender la mort: “Je crois à l’éternité, à l’infini.

      Dans notre galaxie, il y a des milliards d’étoiles, et combien y a-t-il de milliards de galaxie? Vous vous rendez compte du nombre de vies qu’on a à vivre!”.

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      Source : orange.

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      METCO a écrit :

      « Je suis très triste.

      Comme tu vas rencontrer ma Maman, mon Papa, ma jeune Soeur et mon petit Frère, embrasse-les pour moi.

      Tes chansons sont imprimées dans ma tête et je m’ endormirais avec.

      Je te souhaite de continuer à rire et à t’ amuser comme tu l’ as toujour fait.

      Je ne savais pas à quel point je t’ aime.

      ____________________

      Idem… No comment.

      Si : « Que l’ Eternité résonne de ton rire… Qu’ Elle Te soit belle. »

      #998883
      labac
      Participant

        on s’en branle!!! rien a foutre ici se post!!! ouaiiii riton bye bye

        #998884
        dilhat
        Participant

          Un jour, j’irai à Syracuse…

          #998885
          nofoot_491078
          Participant

            c’est toi qui n’a rien a foutre ICI on n’a pas que la moto comme centre d’interet

            #998886
            nofoot_491078
            Participant

              tu tois de trompé de salvador joipil

              #998887
              marcomoto
              Participant

                Réactions à la mort du chanteur Henri Salvador, décédé mercredi à Paris à l’âge de 90 ans:

                – Nicolas Sarkozy: “Ses refrains et sa voix de velours inimitable continueront à nous bercer, encore longtemps”.

                – Jacques Chirac: “Avec sa disparition, la France perd aujourd’hui un immense talent, dont les chansons comme l’éclat de rire resteront dans toutes les mémoires”.

                – Le compositeur Henri Dutilleux (à l’AFP): “J’aimais Henri Salvador pour la fraîcheur et l’humour de ses chansons et pour le soutien qu’il a apporté, encore tout récemment, à la musique contemporaine. C’était quelqu’un de tellement original, quelqu’un qui ne voulait pas que chacun reste dans son clan”.

                – Michel Legrand, ancien pianiste d’Henri Salvador (sur Europe 1): “C’était un homme drôle, charmant, marrant, irrésistible, qui aimait la vie et la musique. C’était un homme qui vivait pour la joie, la légèreté de la vie. C’était un formidable paresseux, mais lorsqu’il travaillait il travaillait formidablement bien”.

                Le comédien Philippe Ogouz, président de l’Adami: “Henri Salvador aura marqué le public français et international sur plusieurs générations. Son oeuvre fait aujourd’hui partie intégrante de la mémoire collective”.

                – Laurent Voulzy (sur RTL): “Quand j’avais 15/16 ans, ma mère me disait, va voir Henri Salvador, il produit des jeunes chanteurs, mais je n’ai jamais osé y aller, et je lui ai dit vingt ans après”.

                – Dany Brillant (sur RTL): “Il a introduit le jazz dans la langue française, qui n’est pas une langue qui swingue particulièrement. Je crois qu’il était très inspiré par les crooners américains. Moi, ce qui m’a toujours fasciné, c’est sa longévité. Ca donne beaucoup d’espoir à quelqu’un qui fait ce métier”.

                – Michel Drucker (à l’AFP): “Henri Salvador était +Alexandre le bienheureux+. Il a eu une vie où il s’est amusé beaucoup. Derrière ce rire tonitruant, il y avait un homme extrêmement timide. C’était aussi l’artiste favori du général de Gaulle qui ne ratait jamais aucune de ses émissions, notamment +Les Salves d’or+”.

                – Stéphane Collaro (sur RTL): “Arriver à la fois à faire des succès avec des chansons comiques et avec des chansons poétiques et nostalgiques, je dis +chapeau+. C’était vraiment la joie de vivre, j’allais dire la joie de rire, avec un rire communicatif, comme on en fait peu”.

                – Line Renaud (à l’AFP): “Henri est un ami de toujours. Il a remplacé Loulou dans l’orchestre de Ray Ventura. (…) Il a fait un parcours de vie et artistique extraordinaire. J’ai des souvenirs de rires, de fous rires interminables. Il était la joie de vivre. Maintenant, il va faire chanter les anges”.

                – Mireille Mathieu (à l’AFP): “Quand on le voyait, c’était l’éternelle jeunesse. J’ai des souvenirs merveilleux avec lui alors que je débutais. Il savait s’amuser mais il était aussi un grand travailleur malgré ce qu’il disait. Jusqu’au bout, il a gardé son âme d’enfant”.

                – Chantal Goya (à l’AFP): “Au moins, Henri est allé jusqu’au bout. Il m’a tout appris: son professionnalisme, son rire, sa joie de vivre… Il va manquer à tout le métier. C’est l’un des derniers grands. Il m’a chaperonné lors de mes débuts. C’était aussi un très grand musicien de jazz. Avec Carlos, ils vont bien s’amuser là-haut”.

                – Régine (à l’AFP): “C’est un ami formidable qui s’en va. Nous nous sommes connus quand il est arrivé dans l’orchestre de Ray Ventura. Il m’a écrit mes premières chansons. Henri était tellement gai, drôle avec jamais un mot plus haut que l’autre”.

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                Source : Orange.fr

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                Merci Monsieur Henri SALVADOR ; vous allez dorénavant faire rire, faire chanter &… bercer les étoiles…

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