Clément Desalle a certainement fait sa dernière apparition en course en 2015, de même que pour le compte du team Rockstar Energy-Suzuki World MXGP, ce samedi lors des essais chrono du GP de Belgique à Lommel.
En effet le Belge s’y est brièvement démis l’épaule droite et a donc décidé de passer sur le billard pour la faire stabiliser, exactement comme les chirurgiens avaient déjà procédé pour son épaule gauche à l’automne 2013, juste après son succès au Motocross des Nations.
Après avoir été opéré sans tarder, Desalle va devoir observer une longue période de convalescence avant de retrouver toutes ses capacités physiques et de pouvoir rouler à moto et s’aligner en course. Pour la seconde année consécutive, il doit donc mettre fin à sa saison prématurément : l’été dernier, c’était à cause d’une fracture d’un scaphoïde et, en juin dernier, il s’est blessé à une épaule lors de la huitième épreuve du championnat, en France où il s’est aussi abîmé le genou gauche, ce qui l’a contraint à rater les quatre rendez-vous suivants, en Italie, en Allemagne, en Suède et en Lettonie. Le numéro 25 a effectué son retour à Loket la semaine passée et n’a pas manqué de surprendre son monde en décrochant deux superbes troisièmes places : quel retour ! Mais ce forfait dans les sables du Limbourg met aujourd’hui un terme définitif à l’exercice 2015, finalement si compliqué, après une excellente mise en action ponctuée par six podiums lors des sept premiers GP.
« Je n’ai pas connu de problème particulier en République Tchèque, même si je conservais cette histoire d’épaule dans un petit coin de ma tête », a-t-il raconté. « J’ai atterri un peu brutalement à la réception d’un plateau et, sur les bosses qui suivaient, j’ai senti qu’elle lâchait. Aujourd’hui je suis incapable de dire si je pourrai tenir le coup , aussi j’en suis certain, j’en suis parfaitement conscient, dois-je être opéré, cela vaut mieux. J’étais déjà très déçu par la tournure prise par les événements lors du GP de France mais maintenant voici que cette saison s’achève pour de bon… Je n’ai plus qu’à penser à 2016 ! ».