Tony Cairoli sera forcément, à domicile, la grande vedette du prochain Motocross des Nations à Maggiora le 25 septembre. Une épreuve où l’Italien de 30 ans a souvent fait fort par le passé, même si ça n’a pas toujours été super simple : souvenez-vous, en 2013, son duel magnifique face à Gautier Paulin, son imparable doublé l’année suivante ou, l’an passé, son forfait suite à une blessure au bras gauche qui lui avait coûté, outre (en partie) la possibilité de défendre sa couronne mondiale, sa participation à l’un des événements qui lui tiennent le plus à cœur…
Cette fois c’est à Maggiora que ça se passe. Et le Sicilien va y porter sur ses épaules toutes les attentes du peuple transalpin tout entier, accompagné de deux pilotes encore très jeunes, Samuele Bernardini et Michele Cervellin.
« C’est une course d’une importance extrême pour moi », a dit Cairoli, au terme d’une saison qu’il a qualifiée, en matière de pilotage et de sensations derrière le guidon, comme « la pire de sa carrière ».
« Nous n’alignons pas un team capable de s’imposer, c’est clair, ni même de taille à s’assurer un podium, sans doute, même si nous ferons tout pour y parvenir, sachez-le. En tous cas personnellement je vais tâcher de remporter le général et la classe MXGP : c’est mon objectif et c’est bien le moins que je puisse faire, c’est même obligatoire si nous voulons viser le podium. Bref, je vais avoir du boulot, mais c’est le jeu : tenter de marquer le minimum de points ! ».
Cairoli a largement « expérimenté » cette saison, essayant la nouvelle 350 SX-F et finalement, semble-t-il, penchant franchement pour la 450 après avoir testé de nouvelles pièces spéciales millésimées 2018. Il y a peu le sextuple champion MX1/MXGP a prolongé son contrat avec l’usine autrichienne, signant pour trois saisons supplémentaires en orange…