Tony Cairoli promenait un visage satisfait dans le paddock samedi soir après le GP du Qatar. Le Sicilien venait d’en terminer avec sa première course de l’année, après avoir dû soigner des côtes fracturées, cependant il insistait sur le fait qu’il était encore aux prises avec quelques complications suite à sa blessure, même s’il a fini cinquième du GP (6/4).
A 30 ans, il n’a jamais gagné au Qatar en quatre éditions. « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en arrivant ici, avec mes problèmes de dos et surtout cette histoire de nerf dans un bras qui s’est avéré bien plus grave que les fractures aux côtes. Je n’avais pas de sensations dans un pouce et, bien sûr, ça m’a gêné pour piloter. Je n’étais pas trop en mesure de réagir en cas de pépin, à la moindre erreur… Je savais bien que je ne pouvais pas tenir trente-cinq minutes, n’ayant roulé que trois ou quatre fois avant le GP ».
Avant mon crash il y a un mois j’avais l’impression de n’avoir jamais aussi bien piloté, ces trois dernières années.
« Mon but était d’entrer dans le top-ten sans prendre de risques, je suis donc content de mon résultat. A peu près identique à celui de l’an dernier. Alors, si l’on tient compte du fait qu’il ne s’agit pas de mon circuit préféré, que je n’ai jamais très bien réussi ici, c’est plutôt positif ».
Cairoli a signé la meilleure perf’ d’une KTM à Losail, prenant trois points de plus que Shaun Simpson, huit de mieux que Glenn Coldenhoff (pourtant juste sur ses talons en première manche) et il assure qu’il en a fini du travail de développement sur sa 450 SX-F pour le moment. Le multiple champion du monde va se battre pour obtenir sa première couronne aux commandes d’une vraie 450 cc depuis 2009. « Avant mon crash il y a un mois j’avais l’impression de n’avoir jamais aussi bien piloté, ces trois dernières années. J’aime vraiment beaucoup la moto, pour sûr elle est supérieure à ce dont on disposait l’an dernier. On a eu davantage de temps pour la peaufiner et elle me convient mieux ».