La Suisse va recevoir un Grand Prix la saison prochaine à Frauenfeld/Gachnang, une première depuis une quinzaine d’années, le dernier GP de Suisse en date ayant eu lieu en 2001. Ce sera le quinzième rendez-vous de la saison 2016, le 7 août prochain.
Le promoteur du championnat du monde, Youthstream, a d’abord eu l’idée d’un retour de la Confédération Helvétique au calendrier des Grands Prix en observant le succès d’une nouvelle génération de pilotes tels que Valentin Guillod, Arnaud Tonus ou Jeremy Seewer, qui devraient d’ailleurs constituer une équipe suisse de tout premier plan au Motocross des Nations en France à Ernée fin septembre. Mais il a également été aiguillonné par un certain Willy Laderach qui, ayant monté un solide dossier de candidature en faveur du retour d’un GP de Suisse au calendrier international, a su se montrer suffisamment convaincant pour intéresser les responsables du MXGP et les persuader de dire banco…
La Suisse est sans aucun doute le pays le plus « vert » d’Europe, je veux dire en nombre de fervents écolos, et nous tenons absolument à organiser un GP de motocross le plus « clean » possible, qui n’incommode surtout pas les nombreux verts dans ce pays.
« Nous parlions d’une telle éventualité depuis deux ans, puis nous avons trouvé le partenaire idéal en la personne de Willy et tout s’est bâti petit à petit », a commenté le boss de Youthstream, Giuseppe Luongo. « Je pense que tout le monde sera surpris par la qualité des prestations qu’il découvrira en arrivant en Suisse l’an prochain. Ce sera un Grand Prix magnifique qui, que ce soit au niveau de la piste, du paddock ou de l’accueil en général, mettra la barre à des hauteurs tout à fait inhabituelles ».
Le site choisi se trouve au nord-ouest de Zürich et Laderach explique que c’est grâce à un très important soutien local que le Grand Prix pourra finalement voir le jour. « Ce n’est pas facile du tout d’organiser un Grand Prix : la Suisse est sans aucun doute le pays le plus « vert » d’Europe, je veux dire en nombre de fervents écolos, et nous tenons absolument à organiser un GP de motocross le plus « clean » possible, qui n’incommode surtout pas les nombreux verts dans ce pays. Nous avons trouvé pas mal de partenaires autour de la compagnie sucrière dont je m’occupe et en particulier un propriétaire terrien aux idées extrêmement novatrices qui nous a confié un vaste domaine sur lequel bâtir en quelque sorte le terrain de motocross du futur. Et ensemble nous avons mis sur pied un comité d’organisation vraiment très solide ».
Roggenburg avait été le théâtre du dernier GP de Suisse en date au début du siècle et pour Youthstream, qui pourrait bien porter le nombre d’épreuves outre-mer à sept en 2016, avec notamment l’arrivée d’un GP de Malaisie qui devrait rejoindre la liste des nouveaux territoires explorés par le MXGP ces dernières années, il s’agit de relancer le sport tel qu’il est aujourd’hui auprès d’une base de fans de toujours. « Non seulement nous recevons des candidatures de la part de tas de nouveaux pays, mais certaines nations qui autrefois ont accueilli les championnats du monde expriment elles aussi le désir de revenir dans la partie ! », se félicite Luongo.