Le revenant
Blessé lors du SX de l’UArena en novembre dernier, Weston Peick a accordé une interview à nos confrères de RacerX. Voilà ce que déclare le pilote JGR que l’on risque de ne pas revoir tout de suite en action…
Juste pour se rafraîchir la mémoire, tu peux revenir sur ta blessure ?
« Et bien en novembre, j’ai été victime d’une mauvaise chute en France. C’était du slow motion. Mais alors que je m’apprêtais à relever la tête, un pilote s’est réceptionné dessus avec son cadre. A partir de là, tout est devenu flou… et je ne me rappelle plus de grand-chose. On m’a mis dans le coma pendant plusieurs jours. J’ai dû retrouver mes esprits une semaine après et je suis rentré chez moi 18 jours plus tard. J’étais content… Le diagnostic était terrible. Tout mon visage était détruit. On m’a posé 21 plaques et quatre vis. On appelle ça une fracture Le Fort (le crâne est brisé en plusieurs morceaux…). Là c’était en trois parties.”
Ça fait peur ?
” C’était bien pourri oui. Il me reste des séquelles. Je lutte encore au niveau de la vue, mais ça revient. Progressivement. Du coup, j’attends… Je dois encore me faire opérer du nez, ici et là, mais dans l’ensemble ça va plutôt bien. Je suis d’attaque. Je roule à vélo, je vais à la gym, on va dire que mon quotidien consiste maintenant à m’entraîner. Mais il m’est encore impossible de piloter une moto, et à fortiori de rouler les dimanches. Et j’avoue que c’est difficile de trouver quelque chose pour remplacer tout ça.”
La France n’est pas le tiers monde mais on imagine que c’était compliqué de se faire à un environnement si différent.
” J’aurais préféré me blesser aux US, mais heureusement, en France, j’ai été pris en charge dans un excellent hôpital rodé à la reconstruction du visage. Par chance, je me suis retrouvé dans le bon service et ils ont pris grand soin de moi. Ils ont fait tout ce qu’is pouvaient pour me soigner de la meilleure des façons. Le plus difficile, ce fut la barrière de la langue. Peu de médecins et d’infirmières parlent anglais et ce fut compliqué pour mon père, ma fiancé et mon mécanicien d’échanger avec eux. Quelques amis français étaient parfois là pour nous faire la traduction, heureusement… En plus, je ne pouvais pas parler avec la trachéotomie. J’avais un stylo et une sorte d’ardoise pour essayer d’écrire mes pensées et ce dont j’avais besoin.”
Ce fut ta blessure la plus grave. Peux-tu comparer avec d’autres blessures ?
” Et bien ce n’est pas facile car je suis le genre de type qui vole dans les airs, atterri et ne se casse jamais rien. Je me relève toujours et et je finis mes courses. Par exemple, l’année dernière, je me suis envolé sur un triple, pourtant, j’ai fini ma soirée. J’étais blessé, mais ça ne m’empêchait pas de rouler, rien de cassé. Avoir une chute aussi lente et se faire si mal, c’est presque incompréhensible. « Comment diable cela peut-il arriver ? » Mais c’est comme ça, ça arrive. Au mauvais endroit, au mauvais moment… On m’a atterri dessus au pire endroit, au pire moment. J’ai déjà connu de mauvaises blessures, mais rien d’aussi grave. Après, je peux parler, marcher, mes jambes et mes bras fonctionnent. Rien de cassé. C’est à un autre niveau que je dois régler mes soucis…”
Tu dois suivre une thérapie au niveau du visage, ou des yeux ?
« Non. La seule rééducation que j’ai faite, c’est au niveau de la mâchoire. Elle s’est brisée en trois morceaux qu’ils ont refixés, c’est désormais ressoudé. C’est bien assemblé et il n’y a pas d’espace entre mes mâchoires. Maintenant, si elles s’ouvrent bien, elles ne se verrouillent pas, ce qui m’empêche de les ouvrir en grand. Je suis une thérapie pour cela. Un ami et ma fiancées m’assistent mais la meilleure rééduc, c’est de mâcher normalement. “
A propos de ta vue, comment ça se passe ?
« Je souhaiterais avoir plus d’infos de mes docteurs, mais c’est difficile. C’est une histoire de nerf. Les docteurs m’assurent que ma vision va s’améliorer, mais ils ne savent pas dans quelle mesure. C’est une blessure qui prend du temps. Les nerfs grandissent si lentement. Ils ne savent pas quand, mais ils m’assurent que ça va aller de mieux en mieux. Cela ne fait que trois mois.”
Tu vois comment actuellement ?
” C’est dur à décrire. Ça me demande des efforts pour voir avec cet œil. Ma champ de vision est très étroit. L’image est toute petite. Comme si je regardais dans une lunette de fusil. Tu ne vois que cette petite image devant toi.”
Le revenant
Blessé lors du SX de l’UArena en novembre dernier, Weston Peick a accordé une interview à nos confrères de RacerX. Voilà ce que déclare le pilote JGR que l’on risque de ne pas revoir tout de suite en action…
Juste pour se rafraîchir la mémoire, tu peux revenir sur ta blessure ?
« Et bien en novembre, j’ai été victime d’une mauvaise chute en France. C’était du slow motion. Mais alors que je m’apprêtais à relever la tête, un pilote s’est réceptionné dessus avec son cadre. A partir de là, tout est devenu flou… et je ne me rappelle plus de grand-chose. On m’a mis dans le coma pendant plusieurs jours. J’ai dû retrouver mes esprits une semaine après et je suis rentré chez moi 18 jours plus tard. J’étais content… Le diagnostic était terrible. Tout mon visage était détruit. On m’a posé 21 plaques et quatre vis. On appelle ça une fracture Le Fort (le crâne est brisé en plusieurs morceaux…). Là c’était en trois parties.”
Ça fait peur ?
” C’était bien pourri oui. Il me reste des séquelles. Je lutte encore au niveau de la vue, mais ça revient. Progressivement. Du coup, j’attends… Je dois encore me faire opérer du nez, ici et là, mais dans l’ensemble ça va plutôt bien. Je suis d’attaque. Je roule à vélo, je vais à la gym, on va dire que mon quotidien consiste maintenant à m’entraîner. Mais il m’est encore impossible de piloter une moto, et à fortiori de rouler les dimanches. Et j’avoue que c’est difficile de trouver quelque chose pour remplacer tout ça.”
La France n’est pas le tiers monde mais on imagine que c’était compliqué de se faire à un environnement si différent.
” J’aurais préféré me blesser aux US, mais heureusement, en France, j’ai été pris en charge dans un excellent hôpital rodé à la reconstruction du visage. Par chance, je me suis retrouvé dans le bon service et ils ont pris grand soin de moi. Ils ont fait tout ce qu’is pouvaient pour me soigner de la meilleure des façons. Le plus difficile, ce fut la barrière de la langue. Peu de médecins et d’infirmières parlent anglais et ce fut compliqué pour mon père, ma fiancé et mon mécanicien d’échanger avec eux. Quelques amis français étaient parfois là pour nous faire la traduction, heureusement… En plus, je ne pouvais pas parler avec la trachéotomie. J’avais un stylo et une sorte d’ardoise pour essayer d’écrire mes pensées et ce dont j’avais besoin.”
Ce fut ta blessure la plus grave. Peux-tu comparer avec d’autres blessures ?
” Et bien ce n’est pas facile car je suis le genre de type qui vole dans les airs, atterri et ne se casse jamais rien. Je me relève toujours et et je finis mes courses. Par exemple, l’année dernière, je me suis envolé sur un triple, pourtant, j’ai fini ma soirée. J’étais blessé, mais ça ne m’empêchait pas de rouler, rien de cassé. Avoir une chute aussi lente et se faire si mal, c’est presque incompréhensible. « Comment diable cela peut-il arriver ? » Mais c’est comme ça, ça arrive. Au mauvais endroit, au mauvais moment… On m’a atterri dessus au pire endroit, au pire moment. J’ai déjà connu de mauvaises blessures, mais rien d’aussi grave. Après, je peux parler, marcher, mes jambes et mes bras fonctionnent. Rien de cassé. C’est à un autre niveau que je dois régler mes soucis…”
Tu dois suivre une thérapie au niveau du visage, ou des yeux ?
« Non. La seule rééducation que j’ai faite, c’est au niveau de la mâchoire. Elle s’est brisée en trois morceaux qu’ils ont refixés, c’est désormais ressoudé. C’est bien assemblé et il n’y a pas d’espace entre mes mâchoires. Maintenant, si elles s’ouvrent bien, elles ne se verrouillent pas, ce qui m’empêche de les ouvrir en grand. Je suis une thérapie pour cela. Un ami et ma fiancées m’assistent mais la meilleure rééduc, c’est de mâcher normalement. “
A propos de ta vue, comment ça se passe ?
« Je souhaiterais avoir plus d’infos de mes docteurs, mais c’est difficile. C’est une histoire de nerf. Les docteurs m’assurent que ma vision va s’améliorer, mais ils ne savent pas dans quelle mesure. C’est une blessure qui prend du temps. Les nerfs grandissent si lentement. Ils ne savent pas quand, mais ils m’assurent que ça va aller de mieux en mieux. Cela ne fait que trois mois.”
Tu vois comment actuellement ?
” C’est dur à décrire. Ça me demande des efforts pour voir avec cet œil. Ma champ de vision est très étroit. L’image est toute petite. Comme si je regardais dans une lunette de fusil. Tu ne vois que cette petite image devant toi.”
Le revenant
Blessé lors du SX de l’UArena en novembre dernier, Weston Peick a accordé une interview à nos confrères de RacerX. Voilà ce que déclare le pilote JGR que l’on risque de ne pas revoir tout de suite en action…
Juste pour se rafraîchir la mémoire, tu peux revenir sur ta blessure ?
« Et bien en novembre, j’ai été victime d’une mauvaise chute en France. C’était du slow motion. Mais alors que je m’apprêtais à relever la tête, un pilote s’est réceptionné dessus avec son cadre. A partir de là, tout est devenu flou… et je ne me rappelle plus de grand-chose. On m’a mis dans le coma pendant plusieurs jours. J’ai dû retrouver mes esprits une semaine après et je suis rentré chez moi 18 jours plus tard. J’étais content… Le diagnostic était terrible. Tout mon visage était détruit. On m’a posé 21 plaques et quatre vis. On appelle ça une fracture Le Fort (le crâne est brisé en plusieurs morceaux…). Là c’était en trois parties.”
Ça fait peur ?
” C’était bien pourri oui. Il me reste des séquelles. Je lutte encore au niveau de la vue, mais ça revient. Progressivement. Du coup, j’attends… Je dois encore me faire opérer du nez, ici et là, mais dans l’ensemble ça va plutôt bien. Je suis d’attaque. Je roule à vélo, je vais à la gym, on va dire que mon quotidien consiste maintenant à m’entraîner. Mais il m’est encore impossible de piloter une moto, et à fortiori de rouler les dimanches. Et j’avoue que c’est difficile de trouver quelque chose pour remplacer tout ça.”
La France n’est pas le tiers monde mais on imagine que c’était compliqué de se faire à un environnement si différent.
” J’aurais préféré me blesser aux US, mais heureusement, en France, j’ai été pris en charge dans un excellent hôpital rodé à la reconstruction du visage. Par chance, je me suis retrouvé dans le bon service et ils ont pris grand soin de moi. Ils ont fait tout ce qu’is pouvaient pour me soigner de la meilleure des façons. Le plus difficile, ce fut la barrière de la langue. Peu de médecins et d’infirmières parlent anglais et ce fut compliqué pour mon père, ma fiancé et mon mécanicien d’échanger avec eux. Quelques amis français étaient parfois là pour nous faire la traduction, heureusement… En plus, je ne pouvais pas parler avec la trachéotomie. J’avais un stylo et une sorte d’ardoise pour essayer d’écrire mes pensées et ce dont j’avais besoin.”
Ce fut ta blessure la plus grave. Peux-tu comparer avec d’autres blessures ?
” Et bien ce n’est pas facile car je suis le genre de type qui vole dans les airs, atterri et ne se casse jamais rien. Je me relève toujours et et je finis mes courses. Par exemple, l’année dernière, je me suis envolé sur un triple, pourtant, j’ai fini ma soirée. J’étais blessé, mais ça ne m’empêchait pas de rouler, rien de cassé. Avoir une chute aussi lente et se faire si mal, c’est presque incompréhensible. « Comment diable cela peut-il arriver ? » Mais c’est comme ça, ça arrive. Au mauvais endroit, au mauvais moment… On m’a atterri dessus au pire endroit, au pire moment. J’ai déjà connu de mauvaises blessures, mais rien d’aussi grave. Après, je peux parler, marcher, mes jambes et mes bras fonctionnent. Rien de cassé. C’est à un autre niveau que je dois régler mes soucis…”
Tu dois suivre une thérapie au niveau du visage, ou des yeux ?
« Non. La seule rééducation que j’ai faite, c’est au niveau de la mâchoire. Elle s’est brisée en trois morceaux qu’ils ont refixés, c’est désormais ressoudé. C’est bien assemblé et il n’y a pas d’espace entre mes mâchoires. Maintenant, si elles s’ouvrent bien, elles ne se verrouillent pas, ce qui m’empêche de les ouvrir en grand. Je suis une thérapie pour cela. Un ami et ma fiancées m’assistent mais la meilleure rééduc, c’est de mâcher normalement. “
A propos de ta vue, comment ça se passe ?
« Je souhaiterais avoir plus d’infos de mes docteurs, mais c’est difficile. C’est une histoire de nerf. Les docteurs m’assurent que ma vision va s’améliorer, mais ils ne savent pas dans quelle mesure. C’est une blessure qui prend du temps. Les nerfs grandissent si lentement. Ils ne savent pas quand, mais ils m’assurent que ça va aller de mieux en mieux. Cela ne fait que trois mois.”
Tu vois comment actuellement ?
” C’est dur à décrire. Ça me demande des efforts pour voir avec cet œil. Ma champ de vision est très étroit. L’image est toute petite. Comme si je regardais dans une lunette de fusil. Tu ne vois que cette petite image devant toi.”
Le revenant
Blessé lors du SX de l’UArena en novembre dernier, Weston Peick a accordé une interview à nos confrères de RacerX. Voilà ce que déclare le pilote JGR que l’on risque de ne pas revoir tout de suite en action…
Juste pour se rafraîchir la mémoire, tu peux revenir sur ta blessure ?
« Et bien en novembre, j’ai été victime d’une mauvaise chute en France. C’était du slow motion. Mais alors que je m’apprêtais à relever la tête, un pilote s’est réceptionné dessus avec son cadre. A partir de là, tout est devenu flou… et je ne me rappelle plus de grand-chose. On m’a mis dans le coma pendant plusieurs jours. J’ai dû retrouver mes esprits une semaine après et je suis rentré chez moi 18 jours plus tard. J’étais content… Le diagnostic était terrible. Tout mon visage était détruit. On m’a posé 21 plaques et quatre vis. On appelle ça une fracture Le Fort (le crâne est brisé en plusieurs morceaux…). Là c’était en trois parties.”
Ça fait peur ?
” C’était bien pourri oui. Il me reste des séquelles. Je lutte encore au niveau de la vue, mais ça revient. Progressivement. Du coup, j’attends… Je dois encore me faire opérer du nez, ici et là, mais dans l’ensemble ça va plutôt bien. Je suis d’attaque. Je roule à vélo, je vais à la gym, on va dire que mon quotidien consiste maintenant à m’entraîner. Mais il m’est encore impossible de piloter une moto, et à fortiori de rouler les dimanches. Et j’avoue que c’est difficile de trouver quelque chose pour remplacer tout ça.”
La France n’est pas le tiers monde mais on imagine que c’était compliqué de se faire à un environnement si différent.
” J’aurais préféré me blesser aux US, mais heureusement, en France, j’ai été pris en charge dans un excellent hôpital rodé à la reconstruction du visage. Par chance, je me suis retrouvé dans le bon service et ils ont pris grand soin de moi. Ils ont fait tout ce qu’is pouvaient pour me soigner de la meilleure des façons. Le plus difficile, ce fut la barrière de la langue. Peu de médecins et d’infirmières parlent anglais et ce fut compliqué pour mon père, ma fiancé et mon mécanicien d’échanger avec eux. Quelques amis français étaient parfois là pour nous faire la traduction, heureusement… En plus, je ne pouvais pas parler avec la trachéotomie. J’avais un stylo et une sorte d’ardoise pour essayer d’écrire mes pensées et ce dont j’avais besoin.”
Ce fut ta blessure la plus grave. Peux-tu comparer avec d’autres blessures ?
” Et bien ce n’est pas facile car je suis le genre de type qui vole dans les airs, atterri et ne se casse jamais rien. Je me relève toujours et et je finis mes courses. Par exemple, l’année dernière, je me suis envolé sur un triple, pourtant, j’ai fini ma soirée. J’étais blessé, mais ça ne m’empêchait pas de rouler, rien de cassé. Avoir une chute aussi lente et se faire si mal, c’est presque incompréhensible. « Comment diable cela peut-il arriver ? » Mais c’est comme ça, ça arrive. Au mauvais endroit, au mauvais moment… On m’a atterri dessus au pire endroit, au pire moment. J’ai déjà connu de mauvaises blessures, mais rien d’aussi grave. Après, je peux parler, marcher, mes jambes et mes bras fonctionnent. Rien de cassé. C’est à un autre niveau que je dois régler mes soucis…”
Tu dois suivre une thérapie au niveau du visage, ou des yeux ?
« Non. La seule rééducation que j’ai faite, c’est au niveau de la mâchoire. Elle s’est brisée en trois morceaux qu’ils ont refixés, c’est désormais ressoudé. C’est bien assemblé et il n’y a pas d’espace entre mes mâchoires. Maintenant, si elles s’ouvrent bien, elles ne se verrouillent pas, ce qui m’empêche de les ouvrir en grand. Je suis une thérapie pour cela. Un ami et ma fiancées m’assistent mais la meilleure rééduc, c’est de mâcher normalement. “
A propos de ta vue, comment ça se passe ?
« Je souhaiterais avoir plus d’infos de mes docteurs, mais c’est difficile. C’est une histoire de nerf. Les docteurs m’assurent que ma vision va s’améliorer, mais ils ne savent pas dans quelle mesure. C’est une blessure qui prend du temps. Les nerfs grandissent si lentement. Ils ne savent pas quand, mais ils m’assurent que ça va aller de mieux en mieux. Cela ne fait que trois mois.”
Tu vois comment actuellement ?
” C’est dur à décrire. Ça me demande des efforts pour voir avec cet œil. Ma champ de vision est très étroit. L’image est toute petite. Comme si je regardais dans une lunette de fusil. Tu ne vois que cette petite image devant toi.”