– Le terrain n’est pas assez bien refait.
– Piste trop large, trop étroit, virage trop serré.
– il y a trop d’ornières, trop de cailloux, de boue, de mondes, pas assez de trajectoires.
– Ont veux une piste style US, (même si ont roulent comme des truffes !)
– Il fait trop chaud ou froid ou pluie..
– Y a pas de primes ! La je rêve, certains se prennent pour les champions du monde qu’il ne seront jamais.
– Trop petites les tables…parfois, Trop grandes aussi ! C’est généralement inverse de la taille des c… du pilote.
– « Pour qu’il roule à cette vitesse il est dopé, il a des suspensions préparées, le moteur aussi », voir les trois !
-« Il a LA 2004, 2005, 2006, les bottes SMURTZ, le casque MAXMORTEL BLACK, le kit deco BIG BOLLOCKS », c’est sans fin…
Ce sont des réflexions que nombre d’entres nous entendent ou proclament sur les terrains.
Alors, s’il vous plait, lisez les lignes qui suivent et pour ceux qui se sentent concernés et que j’appels « les pleureuses professionnelles », essayez de vous en inspirer, profitez sans retenues de votre bonne santé et des terrains de jeux à votre disposition.
Si dessous le Copier/Coller de la dépêche AFP.
Une Britannique tétraplégique, Hilary Lister, qui ne peut bouger que la tête, a réussi mardi l’exploit de traverser la Manche à la voile en solitaire en arrivant à 15H40 heure locale (13H40 GMT) à Calais, une première pour une personne dans sa condition, a-t-on appris de son service de presse.
Hilary, 33 ans, partie de Douvres (sud de l’Angleterre) vers 08H30 heure anglaise (07H30 GMT), a franchi la ligne fictive d’arrivée au large du Cap Gris-Nez après plus de six heures d’effort. Elle a parcouru les 35 km qui séparent les deux côtes (environ 55 km en fait en tirant des bords) à bord de son bateau de 7,9 mètres, baptisé Malin, spécialement conçu pour elle.
La jeune femme, acclamée au son des cornes de brume par ses amis sur des bateaux accompagnateurs, devait ensuite rentrer en Angleterre sans rejoindre le port de Calais, contrairement aux premières informations recueillies.
“C’est formidable, je suis si fière de tous ces gars (son équipe, l’association de yachting qui l’a soutenue et son sponsor, ndlr). Je n’ai été que le pilote (du voilier). C’est tout”, a déclaré Hilary, jointe au téléphone par un journaliste de l’AFP.
“C’est fantastique et j’espère que cela fera peut-être changer les gens d’avis au sujet des personnes handicapées”, a-t-elle ajouté.
Paralysée des quatre membres, elle s’est servie de son souffle pour contrôler les voiles et se diriger, en inspirant et en expirant dans deux pailles reliées à un mécanisme spécial.
C’est la plus longue distance en solo à la voile par une personne tétraplégique. Elle entre dans le livre des records.
“Lorsque nous avons franchi la ligne il y avait des cloches, des cornes (de brume) et ils ont diffusé la chanson +We are the champions+, vous savez, la chanson des Queen”, a-t-elle raconté, émue.
“J’ai juste poussé un immense cri de joie, j’étais vraiment heureuse”, a-t-elle ajouté.
Biochimiste de profession, diplômée brillante de Cambridge, très sportive autrefois, Hilary Lister a perdu au fil des années l’usage de ses jambes, puis du reste de son corps. Elle ne peut plus mouvoir que sa tête, sa bouche et ses yeux. Lorsqu’elle ne navigue pas, elle passe ses journées dans une chaise roulante ou alitée à Canterbury (sud-est de l’Angleterre), où elle habite avec son mari.
Initiée à la voile en 2003 par une association d’aide aux handicapés, elle s’est tout de suite prise de passion pour ce sport qui a selon elle redonné un sens à sa vie à un moment où elle songeait à mettre fin à ses jours.
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