Parce que la vie est morose, et que très peu de choses nous incitent à sourir… La tragédie qui a frappé Sandiegomx me pèse encore sur les yeux, le récit de tous les décès qui endeuillent la saison internationale me font réfléchir à l’utilité de tout ça, entre autres.
Le plaisir, OUI, la sensation de liberté quand on attaque un vélodrôme à fond, qui ouvre sur une table très “sûre” suivit d’un léger faux plat et d’une descente où tu peux ouvrir en grand…!!! Waaarrrrfff, c’que c’est bon !!
Et puis, passé ce bon moment, il te faut accpeter la réalité financière de ce sport, il te faut accepter l’idée de se barrer tous les dimanche matins pour patauger dans la boue, gagner des clopinettes ou payer pour avoir le droit de rouler, supporter la bêtise quotidienne de tous ces écervelés avides de reconnaissance sans espoir, sans parler de ta belle que tu as gentiment laissé à ses rêves dans le lit conjugale, car elle a eu une semaine de ouf et qu’elle a droit à un peu de repos.
Et puis “l’horreur de moindre fait divers” comme dirait Renaud sur laquelle tu n’as pas le droit de t’arrêter sous peine de ne plus rien faire. Grandir, c’est accepter ça, et vivre avec, pour avancer, toujours…
Et puis… parfois… tu ne peux plus. Alors tu fais comme moi cette saison, tu laisses la moto dans le garage, tu oublies volontairement d’envoyer tes engagements, tu boycotes ton site préféré parce que tu décides que tout ça est bien trop futile… et tu t’éteints petit à petit, parce que tes piles sont vides et que la goute d’eau à fait son oeuvre.
Ne reste plus qu’à rebondir parce que c’est toujours ce qui suit la descente et que tu te dois d’être un “homme” responsable. Puisque “la vie est une longue maladie mortelle” tu te dis que c’est comme ça et que ne pas mourir tout de suite, c’est l’accepter.
A+
, le il y a 20 années et 2 mois.
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