J’avais mis la traduction de cet article sur un autre sujet, je le copie sur celui-ci; y’en a peut-être encore quelques uns qui sont passés à travers:
Il y a ceux qui disent que Youthstream, dirigé par Giuseppe Luongo, a du faire beaucoup de bien pour le Grand Prix de motocross. Cependant, la même chose pourrait être dite à propos des marchands d’esclaves qui aidaient l’industrie du coton dans les années 1700. Si le navire du MXGP s’est s’embarquait pour le bien de toute la communauté des Grands Prix, alors pourquoi cela apparaît comme le petit capitaine sur son île engrangeant tout le butin des pirates?
Une chose est sûre, Luongo a rempli le porte-monnaie de son organisation Youthstream par le sang, la sueur et les ligaments des pilotes de Grand Prix. Et il a réalisé une bonne partie de celui-ci en prenant l’argent des équipes et des coureurs à chaque étape depuis des années. Besoin d’exemples?
(1) Luongo a pris l’argent normalement dû aux pilotes. Croyez-le ou pas, ces derniers courent les GP’s pour 0 prime. Les pilotes américains courent chaque semaine pour se partager $ 66,000 de prime(et en Supercross, c’est $ 350,000). Dans les GP’S, le paiement est zippé.
(2) Luongo a supprimé la prime de départ qui traditionnellement avait été payée aux pilotes du Grand Prix pour les aider à couvrir les frais de course.
(3) Il y a quinze ans, un pilote qui termine 10ème du mondial touchait en moyenne 32.000 $ par an en prime. Avec ces $ 32,000 le pilote peut financer ses dépenses pour la saison complète. Aujourd’hui, une pilote de Grand Prix doit dépenser ces 32.000 $ pour couvrir ses engagements et ses déplacements.
(4) Luongo a supprimer les aides pour les GP’s oversea, ce qui signifie que les équipes et les coureurs n’ont plus de subvention pour se rendre au Brésil, au Mexique ou d’autres pays lointains. A titre de comparaison, les coureurs sur route du MotoGP obtiennent une indemnité de la part des organisateurs de course sur route pour aider à couvrir leurs frais de transport.
(5) Auparavant, il y avait une association des teams de GP appelée MXTAG. Ils avaient un représentant nommé Gérard Valat. Gérard a lutté pour pour les droits des équipes et a lutté pour le rétablissement de la subvention pour les courses oversea que versait Youthstream. Selon des sources fiables, Youthstream a finalement dit aux équipes qu’il rétablirait les aides pour le voyage, à condition que MXTAG se débarrasse de Gérard Valat. Les équipes se sont mis d’accord et la décision a été prise d’accepter l’offre de Luongo. Dès lors, MXTAG a été stérilisé et Youthstream ne parlerait pas de remplacement de Gérard Valat. Youthstream a rétabli les aides pour le voyage, mais deux ans plus tard, les aides ont été supprimées à nouveau.
Dans les Grands Prix de motocross il y a beaucoup d’accords variables et personne ne sait ce que les différentes équipes, les pilotes ou les promoteurs paient réellement. Il y a des offres de frais d’entrée faites pour certaines équipes, alors que d’autres proches de Luongo ont droit à quelques faveurs. On suppose que ces accords "backstage" sont la raison de la disparition de la pétition initiale de ne pas aller au Mexique. Et oui, les équipes ont protesté contre le GP mexicain plus tôt dans la saison.
(6) Dans l’ensemble, la réquisition par Luongo de l’argent des primes, de départ et de déplacement, empoché par Youthstream, est estimé à un montant de 3,5 millions par saison. De l’argent qui, auparavant, était distribuée aux pilotes.
(7) Giuseppe Luongo ne se sent pas mal en prenant l’argent des pilotes. En fait, les frais d’engagement à un Grand Prix sont d’environ de $ 1248 au taux de change actuels (avec une remise de prix si vous vous inscrivez pour toutes les course). Comparez cela aux Etats-Unis, où un pilote paie 200 $ pour son engagement sur une course AMA, et le pilote qui finit 40ème gagne 220 $ par manche pour compenser le coût.
(8) Avant que Luongo prenne le contrôle du Championnat du Monde FIM de Motocross en 2004 (avec un incroyable contrat à long terme de la FIM qui lui aurait donné les droits des GP’s de motocross jusqu’en 2026), les droits versés pour accueillir un Grand Prix était de $ 25,000. Selon des sources fiables, les frais demandés par Youthstream à un promoteur pour organiser un GP pourrait être équivalent à $ 750.000 (sans qu’aucune partie de cet argent soit partagé avec les pilotes). En fait, l’échelle des frais d’organisation de Luongo va jusqu’à $ 750.000 par GP pour un événement financé par un gouvernement (et Luongo aurait offert un Grand Prix au Koweït en 2013 pour cette somme), tandis que les promoteurs privés paient moins. Et, si vous êtes une course dont Luongo a désespérément besoin, vous pourriez ne rien payez. Le facteur le plus important dans l’échelle des prix est que Youthstream favorise les pays lointains et événements financés par les gouvernements, parce que c’est là qu’est l’argent (indépendamment de l’existence d’un marché tout-terrain de moto significatif dans ce pays ou même d’autres pilotes locaux de classe mondiale) .
Et maaintenant le Mexique! Vous n’avez pas besoin d’être Sherlock Holmes pour comprendre que l’intérêt de Luongo dans l’expansion du championnat du monde de motocross FIM est plus dans la recherche de portefeuilles et de profonds comptes bancaires que ce qui est bon pour le sport. Notre façon de penser est qu’avant qu’une équipe de GP ne doive charger la totalité de son matériel et de payer $ 25.000 en frais d’expédition et les voyages pour aller au Mexique, au moins un coureur mexicain devrait essayer de rouler l’ensemble d’une saison de Grand Prix. N’est-il pas étrange que Luongo veuille courir en Thaïlande, Brésil, Bulgarie, Koweït et Chine, où il y a plus de motocross en Californie du Sud que tous ces pays réunis. En fait, il y a plus de crossmen faisant du shopping dans un centre commercial de San Diego le vendredi soir que dans l’ensemble du Koweït.
Si vous demandez à Luongo et ses défenseurs pourquoi ils emmènent le motocross si loin de son public de base, ils vous diront qu’ils donnent à ce sport une présence mondiale et une visibilité dans le monde entier. Ils affirment que Youthstream tente d’orienter le sport dans les marchés de croissance qui permettent des contrats à long terme avec des sponsors.
Aux pilotes à qui il a pris 3.500.000 dollars de revenus, Luongo dit du bout des lèvres: «La partie la plus importante de notre sport, c’est les pilotes» et, qu’en investissant de l’argent, m$eme si c’est l’argent des pilotes, ils bénéficieront de plus de sponsors et de meilleurs contrats (et c’est vrai puisque la plupart des Champions du Monde partent aux États-Unis où ils trouvent plus de sponsors et de meilleurs contrats).
Lorsque les coureurs ont refusé de rouler pour leurs courses de qualification au Mexique, en affirmant que la piste était trop poussiéreuse et dangereuse, la vraie raison n’était pas les conditions au Mexique, mais les conditions abusives dans les Grand Prix moto-cross. Ils n’ont pas envie de rouler sur une piste mal préparée au milieu d’un pays qui n’a pas eu un pilote de classe mondiale depuis Pedro Gonzalez (15 ans). Ils n’aimaient pas les bulletins de nouvelles de la violence des gangs de drogue ou la vision dérangeante d’un cadavre couché sur la route menant à la piste. Luongo comme le patron de la FIM Wolfgang Srb n’ont pas fait le voyage au Mexique. Ont-ils pensé qu’il était trop dangereux? Les pilotes de GP ne pouvaient pas croire à quel point les pilotes mexicains étaient lents … et le nombre de collisions qui a suivi ont prouvé qu’ils avaient raison.
Ils étaient malheureux, non pas avec la poussière, mais que la poussière était au Mexique, et ainsi ils étaient. Donc, ils ont refusé de rouler les qualificatifs de samedi. Lorsque seulement une dizaine de pilotes est allé à la ligne de départ le samedi, l’image du Grand Prix de motocross, son professionnalisme et son organisation a été endommagé par tous ceux qui ont entendu parler de la manifestation des pilotes.
Qui trop blâmer pour ce gâchis? C’est une bonne question, mais si vous pensez que nous allons jeter les corps aux pieds de Giuseppe Luongo vous vous trompez. Luongo fait ce qu’il a dit -il n’a jamais caché son ordre du jour. Alors, qui le blâme couche avec?
Tout d’abord, que dans ces conditions les plus favorables, la FIM et Youthstream pourrait ne pas sembler pas être de mèche avec l’autre. Est-ce que un contrat de plus de 20 ans entre la FIM et Youthstream semble un peu suspect? Qui bénéficie de la remise des contrôles sur un groupe jusqu’au milieu de la prochaine décennie? Vous savez qui? Il semble évident que lorsque un groupe a les mains sur les clés de la voiture, l’autre groupe doit avoir une part de propriété dans le véhicule. Les rumeurs ont circulé pendant des années sur le potentiel de mal faire, mais dans la zone libre de vérité des Grand Prix, elles ne voient jamais la lumière du jour.
A notre humble avis, tant que la direction actuelle de la FIM n’engagera pas un cabinet d’audit extérieur pour vérifier ses contrats avec Youthstream (et les hommes qui ont signé les contrats) il y aura toujours la suggestion, que ce soit vrai ou faux, que cet argent (ou posséssion de Youthstream ) a changé de mains dans le passé ou le présent entre la FIM et Youthstream. N’aimeriez-vous pas voir un examen indépendant de ce que possède vraiment Youthstream?
Deuxièmement, KTM, Honda, Yamaha, Suzuki et Kawasaki sont à blâmer. Ils ont permis au sport d’être détourné (avec leurs motos, pilotes, mécaniciens et transporteurs). Ils font la course dans des pays où ils ne voient aucune raison d’y être et sont facturé pour l’honneur (y compris par la société de transport choisie par Youthstream). Peut-être que les équipes ne se soucient pas de leurs pilotes, mais s’ils pensent que le sport bénéficie de la compétition dans des lieux malvenus, ils ont ce qu’ils veulent.
D’un point de vue pragmatique, les pilotes, les équipes et les constructeurs souscrivent à l’idée d’un championnat du monde. Ils croient que les Grands Prix doivent avoir lieu dans d’autres lieux que les pays du Benelux, mais le voyage à l’étranger doit être inclu de leurs budgets. Avec le calendrier 2013 qui pourraient inclure deux courses en Asie, deux en Amérique du Sud, l’un au Moyen-Orient et un retour au Mexique, les budgets des teams ne peut pas couvrir toutes ces nouvelles dépenses, à moins que Youthstream mette la main à la poche pour compléter les frais supplémentaires.
Et ce ne sont que les préoccupations des teams d’usine. Les petites équipes privées ont à peu près autant de chance d’envoyer leurs motos, pilotes, mécaniciens et pièces en Thaïlande que sur la lune. Une chose est sûre, les équipes sont en effervescence à propos de l’augmentation massive du coût des transport aériens et ils veulent rencontrer la FIM pour travailler sur quelque chose, soit d’arrêter les GP’s à l’étranger ou pour obtenir de l’aide financière. Comme pablum, Youthstream donnera probablement un peu. Cependant, même si Giuseppe Luongo s’engage à verser une aide de voyage aux 15 meilleurs pilotes et leurs équipes, qui peut lui faire confiance?. Par le passé, il a accepté de verser de l’argent de voyage et renié l’accord dans les deux ans qui ont suivi.
Troisièmement, le contingent de la presse spécialisée européenne est constituée en grande partie d’hommes lâches, qui peuvent être achetés ou retardataires. Un grand nombre de moto-journalistes s’intéressent plus à une salle de presse agréable et la nourriture gratuite que le bien-être des pilotes ou la légitimité du championnat. Il apparaît à l’observateur extérieur que Luongo a presque tous les journalistes européens dans sa poche. La plupart d’entre eux ont à peine mentionné les troubles au Mexique dans leur article( faire ça aurait signifié qu’ils seraient bannis du contingent de presse à l’avenir). Et il ne manque pas de travail à des fins de libérer les journalistes qui seraient prêts à prendre leur place. Peut-être le plus révélateur, c’est quand un journaliste européen, qui avait été critique envers Youthstream dans le passé, on a demandé s’il allait au GP bulgare, il a répondu en plaisantant à moitié: «Non, il y a trop d’endroits pour cacher mon corps dans ce pays ».
Enfin, les sponsors sont mis en accusation pour leur négligence. Ils parrainent des événements et accroissent leur part de marché, mais ne prennent jamais en compte le bien-être des pilotes (vous pensez à Monster?). Cela est vrai aux Etats-Unis ainsi qu’en Europe. Quand un commanditaire majeur verse plus de 2.000.000 $ pour sponsoriser une série, ils devraient exiger qu’un pourcentage de leur argent soit partagé avec les pilotes. C’est la bonne chose à faire. Les commanditaires ne doivent pas être invité à partager la richesse, ils devraient insister pour que les promoteurs le fasse. Mais ils ne le font pas … tant qu’ils obtiennent quelques centaines de billets d’entrée gratuits et de la signalisation, ils ferment les yeux pour ne pas savoir qui est maltraité par le système qu’ils soutiennent.
Qui nous ne blâmons? Nous ne blâmons pas le Mexique. Ils voulaient qu’on parle d’eux pour autre chose que des assassinats. Nous ne blâmons pas les pilotes. Ils sont les victimes, pas les auteurs. »
, le il y a 11 années et 7 mois.
7.9 € TTC
