Traduction d’un article sur youshtream.
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Johnny O’ est l’un des pilotes de l’équipe américaine du fameux MX des Nations de 1986, sur le magnifique tracé de Maggiorra.
Il est aussi l’un des pilotes qui permis à l’équipe US de remporter son premier MXDN à Lommel en 1981, dans les sables belges et face à tous les spécialistes…
Le plus surprenant dans l’histoire de Johnny O’ est qu’il n’était pas prévu dans la composition initiale de l’équipe américaine, que ce soit en 1981 ou en 1986. A chaque fois, il a été appelé pour remplacer au pied levé des pilotes qui ont décliné la sélection, ou qui se sont blessés avant l’épreuve…
Deux jours avant l’épreuve de 1981, Johnny O’ reçoit un appel téléphonique de Dave Arnold (team manager Honda pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire…), qui lui demande de préparer son sac pour un voyage en Europe. Steve Wise, le pilote sélectionné s’est blessé à l’entraînement et ne peut participer à la compétition.
Au début, O’Mara ne s’est pas montré très intéressé du fait notamment qu’il n’avait pas été retenu dans la première sélection de l’équipe US, et il s’était résigné à se préparer pour les courses à venir aux US. Toutefois, une fois intégré dans l’équipe, il a voulu montrer au monde et à son entourage qu’il était assez bon pour être dans l’équipe originale.
Quand il s’est envolé pour Lommel, le but de Johnny O’ était de gagner le MX des Nations et de battre non seulement ses coéquipiers mais aussi tous les pilotes du championnat du monde. O’Mara s’est détaché pour mener les deux courses 250cc dans lesquelles il était engagé, mais il a terminé deuxième de la première manche et troisième dans le second. Seul André Vromans et son coéquipier Danny LaPorte terminèrent devant lui.
«Ca valait vraiment la peine d’être là", dira O’Mara. « Je ne savais pas à quoi m’attendre quand je suis arrivé. J’avais entendu parler des problèmes alimentaires et d’autres choses encore, mais tout s’est bien passé. Les gens étaient vraiment cool avec nous. Quand nous sommes arrivés, personne n’a prêté attention à nous en raison du fait que notre équipe étant sensée être un team « B ». A cela s’ajoutait le fait que nous ne comprenions pas la langue, et que nous ne savions pas ce qui se disait sur nous, que ce soit sur place ou dans la presse. Après notre première victoire – qui démontrait que nous avions la meilleure équipe -, les gens ont commencé à nous regarder différemment. Nous avons entendu beaucoup de choses sur les absences de Georges Jobé et d’André Malherbe dans la sélection belge, mais nous répondions que cette absence ne voulait rien dire car il y avait au moins une dizaine de coureurs de même niveau que nous aux US…. La foule présente autour du circuit était plus importante que celle que nous avions l’habitude de voir en Amérique, et les gens étaient très enthousiastes. "
Pour le MXDN 1986, Jeff Ward était le pilote sélectionné à l’origine pour faire partie du Team USA en 125, mais ayant couru toute la saison dans des cylindrées supérieures, il ne voulait pas changer de catégorie, pensant qu’il pouvait nuire aux résultats du team, qu’il ne voulait pas décevoir l’équipe… C’est ainsi qu’O’mara a obtenu le feu vert pour rouler en 125cc. Et il est entré dans l’histoire en remportant la catégorie125cc mais surtout en dominant le champion du monde 500 en titre (Thorpe) dans la manche 125/500.
Ward n’avait pas à regretter d’avoir refusé sa sélection en 1986.
"La seule fois où j’ai décliné la sélection est cette fameuse édition 1986», déclara Ward. Quand on m’a demandé de rouler en 125, nous (Kawasaki) n’avions pas de pilote qui évoluait dans cette catégorie cette année là, nous n’avions donc pas une moto vraiment performante. Je n’avais pas roulé dans cette cylindrée depuis 2 ans et 1986 n’avait pas été ma meilleure année non plus. J’avais gagné des courses et j’aurais pu remporter un championnat, mais j’avais été malchanceux. J’ai donc refusé la sélection pour le MXDN car je savais que je serais le maillon faible. C’était formidable pour Johnny, et je ne pense pas j’aurais réalisé le même exploit que lui. Je pense que nous aurions tout de même gagné.
Puis en 1988 j’ai eu l’occasion de rouler sur la 125cc en France. Quand on m’a demandé d’aller en France, je me suis dit: "Ouais, je ne vais pas manquer une autre occasion ». Nous avions une bonne moto et je pensais que je pourrais bien faire. "
, le il y a 3 années et 1 mois.
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