ingride et des autres sont libre

[yz426f]

ingride betancourt et d’ autres sont libres apres plusieurs annés de malheur

bonne chance au rescapés

et merci a ceux qui ont donner des annees pour les sauver

a + mamail

merci a tous

laisser vos emotions

[marcomoto]

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“L’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l’armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.

Les otages, dont Ingrid Betancourt et les Américains Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell, ont été libérés lors d’une opération héliportée de l’armée, a indiqué le ministre au cours d’une conférence de presse.

Onze militaires colombiens, principalement des officiers, ont également pu retrouver la liberté lors de cette opération, menée dans la province de Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, selon le ministre.

A Paris, la présidence française a confirmé à l’AFP la libération d’Ingrid Betancourt. “Oui, Ingrid Betancourt a été libérée”, a déclaré un haut responsable au palais de l’Elysée.

“C’est une immense joie, une joie indescriptible. je n’arrive pas à y croire”, a déclaré à l’AFP Lorenzo Delloye, le fils de l’otage franco-colombienne.

Madrid ressent une “énorme satisfaction” après l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt, a déclaré à l’AFP un porte-parole du gouvernement espagnol.

Selon le ministre colombien de la Défense, “les otages ont été libérés lors d’une opération de l’armée au cours de laquelle il a été possible d’infiltrer le premier cercle des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), celui qui a surveillé pendant les dernières années un important groupe d’otages”.

Comme les otages séquestrés étaient divisés en trois groupes, l’armée, invoquant grâce à ses agents infiltrés parmi les gardiens guérilleros un faux ordre d’Alfonso Cano, le nouveau chef des Farc, a obtenu que les otages soient réunis “soit-disant toujours sur ordre de Cano” par leurs geôliers et que leur transfert se déroule dans un lieu du sud du pays.

“Puis un hélicoptère, qui en réalité appartenait à l’armée nationale et avait à son bord des membres des services secrets, a libéré les otages dans le lieu de regroupement à proximité du département du Guaviare”, a précisé M. Santos.

“César”, le chef des geôliers des Farc, et ses guérilleros ont été immédiatement “neutralisés et les otages sont actuellement libres”, a annoncé M. Santos.

Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie, était otage des Farc depuis plus de six ans.”

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“Nous avons gagné un combat pour la liberté (…), c’est le meilleur moment de ma vie”, a dit Lorenzo Delloye, après avoir remercié Nicolas Sarkozy d’être parvenu à “la libération de maman, et des autres otages”.

“C’est le moment tant attendu. Avec toute ma famille, on manque de mots. On n’attend que le moment de serrer maman dans nos bras”, a dit Mélanie Delloye, très émue, elle aussi.

Les membres de la famille Betancourt ont salué l’engagement de M. Sarkozy pour la libération de l’otage depuis son élection en mai 2007.

M. Kouchner a exprimé sa “joie immense” après la fin de cet “horrible calvaire”, assurant que la France resterait “mobilisée” jusqu’à la libération de tous les autres otages.

La libération de Mme Betancourt avait été annoncée à Bogota par le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos. Trois Américains et onze militaires colombiens ont aussi été libérés par l’armée colombienne.

Dès que la libération a été annoncée, des députés français, qui étaient réunis à l’Assemblée, ont cessé leurs travaux pour applaudir.

Les principales chaînes de télévision françaises TF1 et France 2 ont interrompu leurs programmes pour des émissions spéciales.

Dans la soirée, les responsables de droite comme de gauche, multipliaient les déclarations de soulagement et de joie, alors qu’à l’étranger, à Washington, Madrid et Genève, notamment, les responsables politiques se félicitaient aussi de ce dénouement.

Le chef du Parti socialiste François Hollande s’est “réjoui” de cette libération, “qui met un terme à des années de captivité éprouvantes”.

L’ancien président Jacques Chirac a exprimé “son immense joie” et sa “très vive satisfaction”.

Le chef du parti centriste MoDem François Bayrou a salué “une incroyable aurore après une si longue nuit” qui “va rendre des millions de personnes heureuses tant Ingrid Betancourt avait pris le visage du martyr innocent, victime de forces sans pitié”.

Le combat pour la libération de l’otage franco-colombienne a entraîné une forte mobilisation en France, tant de la part du gouvernement et des élus, que des comités de soutiens et de particuliers.

Le portrait de l’otage, âgée de 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence, avait été affiché au fronton de nombreuses mairies, dont celle de Paris, et Mme Betancourt était citoyenne d’honneur de nombreuses municipalités.

Son portrait avait même été hissé au sommet du Mont Blanc, dans les Alpes, en début de semaine.

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Otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la franco-colombienne Ingrid Betancourt, libérée mercredi par l’armée colombienne, est une pasionaria de la politique qui vient de passer plus de six ans de captivité dans la jungle.

L’ancienne candidate écologiste à la présidentielle colombienne enlevée le 23 février 2002, avait été vue pour la dernière fois avant sa libération dans une vidéo diffusée le 30 novembre 2007. Sur cette vidéo, on pouvait l’apercevoir, tête baissée, apparemment très lasse, dans un état d’extrême maigreur, les mains croisées sur les genoux et le regard fixe.

Ses cinq tentatives de fuite rapportées par le policier John Frank Pinchao (qui est parvenu à échapper aux guérilleros le 17 mai 2007), les marches épuisantes, les nuits enchaînées et son refus de composer avec ses gardiens témoignent de la ténacité de cette femme courageuse et charismatique.

Les trois vidéos envoyées par les rebelles révélaient une dégradation de son état de santé physique et psychologique, elle qui débordait d’énergie au moment de sa capture.

“Ils (les guérilleros) m’ont tout pris. Chaque jour, il me reste moins de moi-même. Je fais en sorte de rester silencieuse, je parle le moins possible pour éviter les problèmes”, écrivait-elle dans une longue lettre à sa mère Yolanda Pulecio, publiée en novembre dernier.

“Je n’ai envie de rien (…) car ici, dans cette jungle, l’unique réponse (des Farc) est non à tout”, ajoutait-elle.

Lors de sa libération à la fin février 2008, l’ex-sénateur Luis Eliado Perez avait lancé un cri d’alarme sur les conditions de santé et de détention d’Ingrid. “Elle était extrêmement faible, maigre. Et le pire, sans force morale pour continuer”, déclarait son confident de détention, qui lui a sauvé la vie en lui prodiguant des soins pendant leur captivité commune.

“Elle est inflexible, directe et pouvait dire à un président : vous êtes un délinquant et un voleur”, se souvenait fièrement sa mère.

“Madame Ingrid n’est pas toujours très facile et a un fort caractère”, avait reconnu avant sa mort en mars dernier Raul Reyes, le numéro deux des Farc.

L’image de Mme Betancourt avait radicalement changé lorsque ses dernières preuves de vie avaient été diffusées, en faisant un symbole de la barbarie des Farc.

Fille d’un ancien ministre de l’Education puis ambassadeur auprès de l’Unesco, elle a commencé sa carrière à la Chambre des représentants après avoir distribué dans les rues de Bogota des préservatifs sous le slogan : “la corruption est le sida de notre société. Protégeons-nous !”

Ses anciens camarades du lycée français Louis Pasteur de Bogota l’ont décrite comme un chef de bande, élève brillante, un peu casse-cou et très séduisante. “Elle a toujours été persuadée que rien ni personne ne pouvait lui résister”, souligne une de ses amies de l’université.

Ancienne diplômée de l’école des sciences politiques à Paris, elle a été l’étudiante de l’ex-Premier ministre français Dominique de Villepin.

Dans son livre “La rage au coeur”, elle affirmait avoir a été l’objet de menaces de mort et contrainte de se séparer à plusieurs reprises de ses deux enfants, Mélanie et Lorenzo, âgés aujourd’hui de 22 et 19 ans, pour les mettre à l’abri en France auprès de leur père Fabrice Delloye, son premier mari.

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L’opération de libération d’Ingrid Betancourt et de 14 autres otages des Farc est le fruit de l’infiltration d’un agent de renseignement au sein de la direction de la guérilla, a expliqué le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos.

Le militaire est parvenu à rassembler les 15 otages (Ingrid Betancourt, trois Américains et onze Colombiens), détenus jusque-là séparément en trois groupes, dans un lieu où ils ont été récupérés par un hélicoptère de l’armée colombienne.

L’appareil était peint en blanc et les membres de l’équipage étaient déguisé en guérilleros afin de faire croire qu’il s’agissait d’un simple transfert de prisonniers.

“C’est une opération sans précédent qui restera dans l’histoire pour son audace”, a déclaré le ministre lorsqu’il a expliqué le déroulement de l’opération devant la presse. Les otages ont été libérés grâce à “une opération au cours de laquelle on a réussi à infiltrer le premier cercle des Farc”.

“Je veux d’abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie”, ont été les premiers mots d’Ingrid Betancourt dans une déclaration à la radio colombienne Caracol. “L’opération a été absolument impeccable”, a ajouté l’ex-otage.

Les services de renseignement militaires sont parvenus “grâce à divers subterfuges” à placer au moins un de leurs hommes au sein du “secrétariat des Farc”, l’organe de commandement de l’organisation de guérilla, a ajouté le ministre, sans dévoiler plus d’informations.

Il a souligné qu’aucun coup de feu n’avait été tiré et que les 15 otages étaient “sains et saufs”.

Le militaire infiltré est parvenu à convaincre les guérilleros geôliers de transférer ces 15 otages qui faisaient partie d’un groupe de 39 captifs dit “politiques” que les rebelles voulaient échanger contre 500 des leurs incarcérés par les autorités colombiennes.

“Comme les otages étaient divisés en trois groupes, a précisé le ministre, on a réussi à les réunir au même endroit, puis de faciliter leur acheminement vers le sud du pays en prétendant qu’il fallait les remettre à Alfonso Cano”, le nouveau chef des Farc après le décès du dirigeant historique de la guérilla, Manuel Marulanda.

“Nous nous sommes coordonnés pour qu’un hélicoptère vienne les chercher dans un endroit convenu à l’avance” et qu’un responsable des Farc surnommé “Cesar” et un autre membre de son état-major “les accompagnent jusqu’à Alfonso Cano”, a poursuivi M. Santos.

“L’hélicoptère, qui appartenait en fait à l’armée, piloté par des hommes expérimentés des services de renseignement, a recueilli les otages dans le département de Guaviare (sud-est) il y a quelques minutes et actuellement ils volent, libres, sains et saufs vers San José de Guaviare”, le chef-lieu de la province, a dit le ministre dans sa conférence de presse annonçant la libération.

Outre Ingrid Betancourt, trois employés du Pentagone capturés alors qu’ils participaient à une opération anti-drogue –les Américains Marc Gonsalves, Thomas Howes et Keith Stansell– ont été libérés, de même que onze militaires colombiens, dont certains étaient captifs depuis plus de dix ans.

Le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, José Miguel Insulza, “a félicité le gouvernement du président Alvaro Uribe pour la perfection avec laquelle l’operation” avait été menée.

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Plus de six années “très longues et très douloureuses”: pour la famille d’Ingrid Betancourt, libérée mercredi, l’interminable attente aura vu alterner “grands moments d’espoir” et “grandes déceptions”.

Mélanie Delloye avait 16 ans et son frère Lorenzo 13 lorsqu’ils apprennent par un appel de leur tante que leur mère a été enlevée en Colombie par la guérilla des Farc. C’était le 23 février 2002.

Ils vivent alors avec leur père en République dominicaine qu’ils quitteront pour s’installer à Paris, en juin 2003.

“Je me disais que ça ne durerait que 24 heures ou une semaine”, a récemment raconté à l’AFP Mélanie Delloye. “Mais ensuite on est parti pour une très longue épreuve”.

En juillet 2002, arrive la première vidéo où Ingrid Betancourt apparaît déterminée, aux côtés de son ex-directrice de campagne Clara Rojas, libérée en décembre dernier.

“C’est à la fois rassurant de savoir maman vivante mais on voit aussi qu’elle vit dans des conditions terribles qui n’ont fait qu’empirer avec le temps”, relève Mélanie.

En août 2003, nouvelle vidéo qui date du mois de mai précédent. “Elle est seule. Elle a un discours d’une force inouïe”, se souvient sa fille.

“Mais après, c’est le silence absolu. On est dans le noir pendant des années”. Quatre ans en fait.

Alternent “des moments de grands espoirs mais qui ont été suivis de grands moments de déception”, se souvient Mélanie. “Des moments où on ne sait plus où on en est”.

L’implication des présidents vénézuélien Hugo Chavez et français Nicolas Sarkozy, élu en mai 2007, change la donne.

“Ce qui est sûr c’est que depuis l’année dernière, une volonté politique était déployée”, dit la fille d’Ingrid Betancourt.

Hugo Chavez “a réussi à obtenir des Farc des libérations et c’est à travers lui qu’on a eu des preuves de vie”: une vidéo et une longue lettre, en octobre 2007, où Ingrid Betancourt apparaît à bout de forces.

Les libérations de Clara Rojas et de l’ex-sénatrice Consuelo Gonzalez, suivies en février de celle de quatre autres otages, sont aussi un moment d’intense émotion pour la famille.

“On est à la fois fous de joie et très abattus de la savoir là-bas dans des conditions terribles”, souffle Mélanie Delloye.

Elle salue aussi la mobilisation “extraordinaire” autour de sa mère et des autres otages en Colombie, le travail des comités de soutien dans le monde et des émissaires représentant la France, l’Espagne et la Suisse. “Ils ne nous ont jamais lâchés”, dit-elle.

“Il y a eu tellement de personnes qui se sont levées en France, en Belgique, partout dans le monde pour montrer aux politiques qu’il fallait bouger et accélérer les choses”. “Des gens comme le chanteur Renaud qui en ont fait une cause personnelle”, poursuit-elle.

“La leçon à garder de cette histoire c’est ne jamais abandonner, lutter et y croire”, dit Mélanie. “Si malgré tout ce qu’elle a vécu, elle est toujours là, c’est parce qu’elle n’a pas eu envie d’abandonner”.

Etudiante en cinéma à New York, Mélanie Delloye se trouvait à Paris mercredi au moment de l’annonce de la libération de sa mère. Son frère Lorenzo a été le premier à réagir au nom de la famille: “C’est une immense joie, une joie indescriptible. Je n’arrive pas à y croire”, a-t-il dit.

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Voici la chronologie des principaux événements depuis son enlèvement :

2002

– 23 fév: Ingrid Betancourt, candidate écologiste à la présidence colombienne, dotée aussi de la nationalité française, est enlevée près de Florencia, à 600 km au sud de Bogota.

– 23 juil: première apparition dans une vidéo de la guérilla marxiste.

2003

– 9 juil: la France envoie en vain un avion pour la récupérer en Amazonie brésilienne.

– 30 août: diffusion d’une vidéo de Betancourt tournée par ses geôliers.

2004

– 8 nov: les Farc refusent une proposition du président colombien Alvaro Uribe d’échanger des guérilleros contre des otages, dont Betancourt.

2005

– 3 août: la guérilla réclame la démilitarisation de deux municipalités.

– 23 sept: Bogota dénonce “l’ingérence” de la France suite à des démarches secrètes d’un émissaire français auprès des Farc.

2006

– 21 fév: les Farc excluent de négocier avec Uribe, réélu en mai.

2007

– 31 août: Uribe confie à son homologue vénézuélien Hugo Chavez une médiation, interrompue en novembre

– 30 nov: capture de guérilleros en possession de vidéos avec des preuves de vie de plusieurs otages dont Betancourt, apparemment en mauvais état de santé et abattue psychologiquement, et de trois Américains enlevés en 2003.

– 5 déc: le président français Nicolas Sarkozy demande solennellement au chef des Farc Manuel Marulanda de relâcher Betancourt.

2008

– 10 jan: libération de deux otages des Farc, dont la collaboratrice de Betancourt Clara Rojas et une ancienne parlementaire.

– 27 fév: nouvelle libération de quatre anciens parlementaires, dont l’un, Luis Eladio Perez, évoque la “situation extrêmement difficile” de Betancourt.

– 28 fév: Chavez demande à Marulanda de transférer Betancourt en lieu sûr, Sarkozy se dit prêt à aller la chercher.

– 1er mars: Raul Reyes, numéro deux des Farc et principal négociateur pour la libération des otages, est tué lors d’un raid colombien en Equateur.

– 27 mars: un médiateur colombien annonce que Betancourt souffre d’hépatite et a reçu des soins médicaux en raison de son état de santé “très délicat”.

– 28 mars: le gouvernement colombien propose de relâcher des guérilleros sans condition en cas de libération immédiate de Betancourt.

– 30 mars: la France envoie en Colombie un avion médicalisé dans l’espoir d’une libération, en vain. La mission française quitte le pays le 9 avril.

– 24 mai: Uribe affirme que les Farc pourraient libérer des otages dont Betancourt. Le lendemain, les Farc confirment la mort de leur chef Marulanda en mars.

– 8 juin: Chavez demande aux Farc de libérer sans conditions tous les otages.

– 2 juillet: le gouvernement colombien annonce la libération de Betancourt, des trois Américains et de onze otages colombiens.

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Le sort d’Ingrid Betancourt a mobilisé pendant six ans les plus hauts sommets de l’Etat français mais aussi artistes, associations et personnalités de tous bords, faisant d’elle une icône en France et le symbole du drame des quelque 3.000 otages en Colombie.

Le président Nicolas Sarkozy avait fait de la libération de la Franco-colombienne une “priorité” de son action diplomatique et l’avait élevée au rang de “cause nationale”.

Droite et gauche ont fait cause commune pour Ingrid Betancourt. Des portraits géants de l’otage ont été accrochés aux façades de nombreux édifices publics dont ceux de dizaines de mairies, comme à Paris, et de conseils régionaux.

L’ancienne candidate écologiste à la présidentielle en Colombie a été faite citoyenne d’honneur de nombreuses villes françaises pour qu’elle ne soit pas oubliée.

Une pétition a réuni près de 600.000 signatures pour une solution négociée au conflit en Colombie.

Au début de cette semaine, un portrait d’Ingrid Betancourt a même été hissé au sommet du Mont Blanc, dans les Alpes françaises.

Rares sont ceux en France qui ne connaissent pas son nom et le visage de ses enfants, Mélanie et Lorenzo Delloye, qui avaient 16 et 13 ans lorsqu’elle a été enlevée le 23 février 2002 par la guérilla des Farc.

Ils sont devenus le fer de lance de la mobilisation pour la libération de leur mère et des autres otages en Colombie, pays déchiré par une guerre civile qui ne dit pas son nom.

“La mobilisation a été extraordinaire en France et dans d’autres pays comme en Belgique ou en Italie. Il y a eu tellement de personnes qui se sont levées et qui ont montré aux politiques qu’il fallait bouger”, a dit à l’AFP Mélanie Delloye.

Parmi eux des artistes et écrivains, comme Marek Halter, Robert Hossein ou encore le prix Nobel de la paix Elie Wiesel qui a préfacé un livre reprenant la dernière lettre de l’otage, parvenue à la famille en décembre.

Le chanteur Renaud a écrit une chanson, “Dans la jungle”, largement diffusée par les radios et devenue “l’hymne” de cette mobilisation.

Deux comités de soutien, devenus rivaux, ont multiplié les opérations –marche blanche, concerts, pétitions, déclarations– mobilisant sans relâche et obtenant un large relais dans les médias en France, en Belgique, en Colombie.

La famille a reçu des milliers de messages de soutien. “Vous ne pouvez pas savoir le nombre de personnes qui m’approchent dans la rue et qui ont les larmes aux yeux”, témoigne la soeur de l’otage, Astrid Betancourt.

Pasionaria, elle devient pour beaucoup une “femme courage”, rebelle jusqu’au bout face à ses geôliers, une image renforcée par les témoignages d’ex-otages libérés. D’autres se demandent pourquoi la France se mobilise pour elle, alors qu’une autre franco-colombienne prise en otage en 2001, Aïda Duvaltier, est morte dans une quasi-indifférence.

La dernière vidéo où Ingrid Betancourt apparaîssait très amaigrie et déprimée avait soulevé une grande émotion en France.

“Au début personne ne la connaissait. Puis elle est devenue le symbole de la tragédie de la vie d’otage et ses enfants symbole de courage”, résume Hervé Marro, porte-parole du comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB).

C’est “une icône et le symbole du combat pour les droits de l’homme”, renchérit le vice-président de la Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt (FICIB), Olivier Roubi.

La libération d’Ingrid Betancourt, “c’est l’aboutissement de six années de lutte, qui ont marché. C’est un combat qui mérite d’être mené jusqu’au bout. Cela montre qu’il ne faut jamais abandonner”, a dit mercredi Lorenzo Delloye.”

Source : orange.fr

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Que la Vie leur soit belle… désormais.

Pensées pour ceux… qui restent…

[marcomoto]

…

[Anonyme]

C’est bien que la colombienne soit libre mais va falloir arréter avec ce cinéma . Il doit pas y avoir 50% de vérité dans cette histoire et il ne faut pas oublier que les seules choses de française qu’elle a c’est son ancien mari et ses études. Donc on l’oubli et on passe à la moto et à nos petits problèmes égoistes bien plus importants que ce qui se passe ailleurs

[michel66]

moi perso je n’en ai rien a foutre

histoire de fric et de cinema

car pour quel qun qui a ete soit ci mal je l(ai trouve en pleine forme

alors Stop ca nous coute assez cher c’est connerie

[boudiou]

resplendissante, Ingrid………..

ma femme devait partir en thalasso, vais l’envoyer dans la jungle, finalement.

et pourvu que Renaud ne nous refasse pas une chanson pour sa libération.

;-)))))))))))))

[kvalo]

LIBEREZ LA CHANSON DE RENAUD !

[marcomoto]

“Les peuples qui n’ont plus de voix n’en ont pas moins de la mémoire.”

Benjamin CONSTANT

[redneck]

les “autres” c est qui ????

parce que pour le moment il n y en a que pour la sainte vierge. A croire qu il n y qu elle qui a souffert .

Tu me diras un nom comme Marc Gonsalves ça fait tout de suite moins glamour et prestigieux que I. Betancourt, donc pas de raisons de s y attarder..

Du coup je suis à nouveau submergé par l émotion et une nouvelle larme me vient à l œil.

On t aime Ingrid

[boudiou]

hé oui………………..mais le MX3, ça intéresse pas grand monde!

;-)))

[crossman0069]

Et on parle de lui donné le prix nobel de la paix…

Vive la vierge marie…

[redneck]

tu ne crois pas si bien dire. Elle a rdv avec le pape la semaine prochaine.

Je dis qu elle est mûre pour la canonisation. D habitude c est quelque chose qui ne se fait pas de son vivant, mais là il impératif de faire une entorse au règlement……..

J aimerais tant pouvoir l approcher, qu elle puisse m inonder de son énergie positive, qu elle me soigne de tous mes maux et tiens, qu elle me rajeunisse de 20 ans tant qu à faire. Ah, j allais oublier, si elle pouvait aussi me faire gagner 20 sec au tour…..

ingrid on t aime……..

[crossman0069]

Elle peut peut-être te faire voter pour Sarko aussi!

LOL

😉

[redneck]

il n y a qu une lobotomie qui pourrait me mener à un acte aussi insensé…..

[gogo71]

et les “1000 autres prisonniés sans importances qui restent” ont en fait quoi????????….

c’est bien beau tout ça…..on donne des sous pour la libérer..et pas moyen de trouver un sponsor pour mon fils….!!!!!!!!…on va où là!

[Auteur]

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