Interim heureux !
Fred Vialle est un père heureux, il a trouvé une bonne équipe pour accueillir son fils Tom sur la fin de saison, ce qui lui laisse le temps de se concentrer sur son encadrement le jour des courses, plutôt que sur la mécanique… La solution pour des lendemains heureux ?
” Rien n’est encore fait pour l’année prochaine, mais franchement, j’aimerais que Tom poursuive avec le team LRT de Cédric Lieber, le frère de Julien (ndr, le pilote KRT coéquipier de Clément Desalle). Il a disputé la Bulgarie avec eux, notamment parce qu’il se retrouvait sans pilote après que les siens se soient blessés et ça s’est super bien passé. Nos sponsors et HVA nous ont donné le feu vert et je les en remercie encore. C’était très instructif. J’ai réalisé plein de choses et notamment que j’arrive aux limites de mon système qui est de travailler seul et d’aller sur les courses sans mécano et avec une machine de série. En championnat d’Europe, ce n’est plus possible si tu veux être devant. Je pense qu’on est tombés sur l’un des meilleurs teams privés de GP, si ce n’est le meilleur. Ils ont des moyens, un mécano d’expérience, le soutien de WP, ça fait une différence au final. Personnellement, j’ai aussi réalisé que j’avais des choses à apprendre au niveau suspensions. Le technicien WP nous a fait passer un cap en nous présentant une palette de réglages possibles. Seuls, on ne l’aurait pas envisagé. Niveau moteur, on dispose aussi d’un bloc développé par Volleberg, le préparateur agréé de KTM. Y’a rien de mieux si ce n’est le moteur de Prado et Jonass. J’apprécie aussi la personnalité de Cédric. Il ne parle pas beaucoup, mais comme Tom. Ça colle entre ces deux-là.
En tout cas, ça me change la vie. Sur la course, je peux enfin me poster en bord de piste et aider Tom à ce niveau. Je regarde ce que je ne regardais plus parce qu’on croulait sous le boulot avec Barbara entre la mécanique, les engagements, la gestion des pièces, du matériel, les déplacements… Bref, pour toutes ces raisons, j’aimerais que notre association se poursuive. On va rouler à Assen et Imola ensemble, on verra ce qu’on décide, mais ça serait une belle option pour nous autres. L’autre grande question, c’est de savoir si on bascule déjà sur le MX2 ou si l’on reste en championnat d’Europe. Il a manqué à Tom une chose cette année, le rythme d’une saison complète, ce qu’il n’a pu faire depuis le Cadet. 6 ans. Bref, monter est tentant, mais n’est-ce pas trop tôt, là est la question… En tout cas, on sera à Assen pour la finale de l’Europe. Et à Imola pour se jauger en MX2. “