Devenir footballeur de haut niveau présente plusieurs avantages. En dehors de l’aspect financier, cela permet de vivre de sa passion au quotidien jusqu’à un certain âge. En contrepartie, cela implique de faire des sacrifices. Entre autres, il existe des activités comme le ski et la chute libre qui sont accessibles au grand public, mais interdites à un footballeur professionnel. La pratique de la moto en fait aussi partie.
Les premiers ciblés par l’interdiction de faire de la moto
Les footballeurs professionnels ne sont pas toujours libres de faire ce qui leur plaît, même en dehors des terrains de football. Par exemple, si tout le monde peut parier sur le football, par exemple, sur https://www.pokerstars.fr/sports/ cela est interdit pour certains footballeurs pour des raisons d’éthique. Par ailleurs, la charte du Football Professionnel ne leur permet pas de pratiquer diverses activités comme l’équitation et la pêche sous-marine sans l’autorisation du président de leurs clubs. En cas de manquement, ils s’exposent à des sanctions.
Bon nombre de footballeurs ont appris à leurs dépens qu’ils ne peuvent pas enfourcher une moto. Iker Casillas, le légendaire portier du Real Madrid, a par exemple été sanctionné par son club pour s’être déplacé en scooter en compagnie de sa femme. De même, Benzema a l’interdiction de piloter un deux-roues, qu’il s’agisse de mobylette ou de grosse cylindrée. D’ailleurs, ce dernier a reçu une amende pour avoir fait du saut en parachute.
Réduire les risques de chute à moto et de blessures graves
Nul n’ignore les risques inhérents à la pratique de la moto. Le cas de l’ancien skieur autrichien Herman Maier est un exemple parmi tant d’autres. Il a failli perdre une jambe dans un accident de deux-roues. En mai 2015, le footballeur américain Kellen Winslow II a raté le reste de la saison consécutivement à sa chute sur sa Suzuki GSX-R750. Il s’est alors gravement blessé au ligament croisé antérieur du genou.
Pour les footballeurs, la pratique de la moto est une activité contractuellement interdite. Cela est inscrit dans le code interne des différents clubs de football professionnel.Les risques de blessures graves inhérents à cette discipline sont importants. En effet, malgré le port d’équipements de sécurité, le pilote n’est pas protégé par une carrosserie. Ainsi, elle entre dans la catégorie des sports jugés à risque comme les sports extrêmes.
Quid du motoball, un sport motocycliste collectif depuis un siècle ?
Si les risques de chute et de blessure sont réels pour toute personne qui roule en deux-roues, cela n’a pas empêché certains passionnés de créer le motoball.
Discipline inventée en Angleterre en 1923, ce sport motocycliste collectif n’est autre que du football à moto. Il se joue sur un terrain de football entre deux équipes de cinq joueurs : quatre joueurs de champ à moto et un gardien de but à pied.
Une équipe de motoball est composée de dix joueurs, de deux mécaniciens et d’un entraîneur. Pour pratiquer ce sport au haut niveau, plusieurs qualités sont indispensables : le physique pour l’endurance et la puissance de tir, la dextérité pour la conduite de balle et les passes, etc. L’équilibre et l’intelligence sont aussi essentiels. Elles sont nécessaires au maniement de la moto et au développement de plans de jeu.
Résumé d’un match de championnat de Motoball :