Auteur d’une saison absolument canon, qu’on vous détaille en long, en large et en travers dans notre numéro 4 de Motocross by MX2K disponible ici, Dylan Ferrandis a depuis pris des vacances, a pris ses marques en Floride et prépare activement une deuxième saison SX dans la catégorie reine où l’on sent (une intuition!) que ça va mieux se passer que la première. Autant de raisons de prendre des nouvelles de notre sudiste préféré, toujours aussi cool que détendu mais motivé au téléphone. Micro !
Après avoir laissé passé quelques semaines, as-tu eu le temps de réaliser que c’est toi le champion US outdoor ?
Dylan Ferrandis : Oui et non. D’un côté oui, parce que j’ai tout vécu à 100%, j’ai vraiment savouré cette saison. Mais après je suis parti directement en vacances et ensuite je suis vite revenu à l’entraînement et au final j’ai déjà oublié, c’est déjà du passé ! Je suis concentré sur les prochains objectifs.
En fait, ce sont des instants très courts finalement !
Dylan Ferrandis : Oui, et il y a plusieurs raisons à ça. C’est mon métier, c’est pour ça que je suis payé. Je pense que le moment où on réalise vraiment, c’est quand tout s’arrête. C’est à ce moment-là qu’on réalise ce qu’on a fait avant, je crois.
As-tu ressenti la portée de ton exploit ? Le fait que c’est le premier titre dans la catégorie reine depuis Jean-Michel Bayle, et tout le buzz qu’il y a eu avec en France ?
Dylan Ferrandis : Non, pas vraiment. Un petit peu, forcément, mais je ne l’ai pas vécu en France justement, juste avec mon entourage très proche ici aux Etats-Unis. C’est sûrement aussi pour ça que je ne réalise pas vraiment. Ça aurait sûrement été différent si je l’avais vécu en France, avec tous mes amis et ma famille autour de moi. On est resté concentré, on ne s’est pas enflammé. Et maintenant on est sur de nouveaux objectifs.
À partir de quel moment tu as senti que ce titre était à ta portée ? Tu partais en début de saison comme un des titrables potentiels, mais ce n’était pas toi le grand favori.
Dylan Ferrandis : Pour être honnête, je n’y ai jamais vraiment pensé, au titre. J’étais plus dans une optique de faire tout ce que je peux, et on verra bien au final où ça me mène. Au début du championnat je donnais tout à chaque fois, parce que j’avais peur qu’à la fin il me manque des points… Après Budds Creek, où j’ai fait une course de fou, j’ai quand même commencé à y croire. Le gap était fait au championnat et il ne restait plus beaucoup d’épreuves. Mais même à Pala, quand j’ai été titré, je n’y pensais pas vraiment. Je voulais vraiment rester concentré. Ça l’a fait, c’est un truc de fou !
La victoire dès la première épreuve, ça t’a délivré de la pression ?
Dylan Ferrandis : Pas plus que ça parce que je n’ai pas super bien roulé. En première manche je me fais passer directement par Adam (Cianciarulo) et ensuite il tombe comme un fou donc on en profite avec Webb. Après je le passe mais je me dis que ce n’est pas un spécialiste du MX. Je me dis que ça revenir derrière, avec les Sexton, Rozcen, Eli… Finalement, non. Donc je gagne mais sans avoir bien roulé pour moi. Je me suis dit que c’est un coup de chance, une surprise. En deuxième manche j’assure pour gagner le général, voilà. J’ai juste pensé que les autres n’étaient pas dedans. Je n’étais pas l’optique de gagner le championnat. Deuxième épreuve, je vois que je suis encore là, troisième je regagne… Là je me dit « OK, je suis dans le groupe de ceux qui peuvent gagner, c’est ouf ! ».
Tes départs se sont beaucoup améliorés par rapport au SX. Tu l’attribues à quoi ?
Dylan Ferrandis : Déjà, j’ai passé dix ans en 250, donc passer en 450 reste un changement important, même pour un pilote pro. En SX on part sur des grilles en métal, ça prend du temps à apprendre à partir bien là-dessus avec la 450. Ensuite, en MX, je n’avais jamais fait de départs sur la terre, donc j’ai appris au fur et à mesure, je découvrais. Que ce soit en SX comme en MX, j’étais de plus en plus performant au départ parce que j’ai appris, je me suis entraîné, tout simplement. Il n’y a pas de secret…
Tu sens que tu as changé de statut par rapport aux autres pilotes et à l’industrie ? Tu n’es plus perçu comme un rookie, mais comme un cador…
Dylan Ferrandis : Un petit peu, oui… Mais en même temps, sur la grille quasiment tous les pilotes ont déjà gagné un championnat en 450. Ce ne sont que des supers pilotes. Et à part quelques pilotes un peu débiles, il y a quand même du respect en 450 entre nous. Ce qu’on fait, c’est tellement dangereux, notamment en SX, que chacun se concentre sur lui-même pour finir la manche en un seul morceau. Je trouve qu’il y a beaucoup de respect. Après, il y a toujours les deux mêmes qui font un peu n’importe quoi sur la piste, on sait qui c’est…
Justement, Eli Tomac et Ken Rozcen ont été particulièrement respectueux vu d’ici. C’est le cas ?
Dylan Ferrandis : Oui, ce sont deux tops pilotes sur la piste et aussi en dehors. De toute façon, s’ils ont gagné autant de championnat, ce n’est pas en faisant n’importe quoi. Ça ne marche pas comme ça. À ce niveau-là, il faut se concentrer sur soi-même, respecter le terrain et ses adversaires, c’est ce qui fait les tops pilotes. On l’a vu cette saison, ça a toujours été clean entre nous, et à chaque épreuve c’est le plus rapide qui a gagné. Il n’y a pas eu de coup de chance ou de pilotes qui ont gagné avec des coups de putes. C’est un truc que j’ai kiffé cette année, ce respect et le fait que le plus rapide gagne…
Dernière question sur l’outdoor : Millville, tu te retrouves coincé entre le rouleau compresseur Tomac et le plus dur à doubler du plateau Barcia, comment on gère ces situations ?
Dylan Ferrandis : Avec Barcia, la stratégie c’est de se barrer direct, de claquer un chrono dès que tu passes pour arriver à mettre un écart ! Le problème de cette manche, c’est qu’on arrivait pas à trouver l’ouverture. Le terrain était indoublable, avec très peu de traces vu qu’on partait en premier avant les 250. Eli n’arrivait pas non plus à me doubler parce qu’il n’y avait pas d’ouverture… Mais avec Eli il y a de la confiance, il ne va pas faire n’importe quoi pour doubler. S’il le fait, c’est qu’il est plus rapide et il a trouvé une trajectoire. Quand on est à la même vitesse, c’est dur pour lui aussi. Pour revenir à cette manche, il voyait bien aussi que j’étais coincé derrière et qu’il pouvait se passer quelque chose à tout moment ! Et si tu es au mauvais endroit au mauvais moment, tu peux tomber aussi. Du coup, j’ai ressenti qu’il était un peu plus « gentil » avec moi sur ses attaques parce qu’il avait peur que Barcia et moi on s’accroche, et être pris lui aussi dans une chute.
Tu as pris trois semaines de vacances, c’est long pour un pilote de ton niveau. C’était bien ?
Dylan Ferrandis : Oui, c’est la première fois qu’on a l’occasion d’en prendre autant. D’habitude tous les ans il se passe quelque chose : les Nations, le Covid, le passage en 450… Il ne faut pas oublier que cette année j’ai roulé 29 courses, 17 SX et 12 MX. Il y a un moment, tu es obligé de couper ! J’en avais besoin, et j’ai l’impression de l’avoir mérité ! Je pense que c’était la meilleure décision, parce que quand j’ai attaqué le boulot, j’étais plus motivé que jamais. D’habitude, quand tu rentres de vacances et que c’était un peu court, tu es dèg de reprendre le boulot, mais là c’était le contraire. C’était presque trop : on était contents de rentrer à la maison. C’était une bonne sensation.
La vie en Floride, c’est comment ?
Dylan Ferrandis : Franchement top. On est beaucoup plus heureux ici qu’en Californie. Mis à part l’humidité l’été qui est difficile, le reste c’est bien. La météo ressemble plus à ce qu’on connaît en Europe, il pleut plus qu’en Californie, il y a plus de verdure… Et encore plus à l’entraînement. On a un spot incroyable, plusieurs circuits et c’est chez nous. On fait ce qu’on veut ! Si on veut le prendre à l’envers on peut, si on veut faire des changements, pareil… On a des engins, tout ce qu’il faut. Que ce soit du côté personnel comme professionnel, on est beaucoup plus épanouis et je pense que ça m’a aidé cette année sur le championnat. Les vols pour les courses étaient plus courts, on étaient heureux d’aller à l’entraînement… On a vraiment savouré cette saison ! Je pense que ça a pesé sur les résultats. En Californie, tout est sec, dont les terrains, tu es tributaires des ouvertures parce que ce sont des circuits ouverts au public. Ils ne sont pas toujours bien préparés, donc tu n’es pas toujours super heureux d’aller à l’entraînement. Ici, c’est tout l’inverse !
Tu ne crains pas les serpents ?
Dylan Ferrandis : Non, je sais qu’ils ont plus peur de l’homme que l’inverse. Je n’aime pas trop ça, mais ça va. On n’en voit pas très souvent… Après, sûr qu’il y a des races ici, il ne faut pas trop se faire mordre, parce que tu sais que tu peux mourir… Mais y a aussi des ours, des panthères, des araignées !
En SX, les pilotes Yamaha et toi également, vous n’étiez pas forcément satisfaits de la moto. Qu’est-ce qui n’allait pas ?
Dylan Ferrandis : Déjà, je suis arrivé en SX avec très peu de testing sur la 450 à cause de ma blessure. En plus, avec les triples courses, tu n’as pas le temps de tester entre les épreuves. Ce n’était pas facile. Depuis que je suis monté dessus, je trouvais que ça n’allait pas. On a galéré tout le temps. Ma saison SX n’a pas été exceptionnelle pour diverses raisons, mais pour moi la principale est que je n’étais pas à l’aise sur la moto, en châssis et suspensions. Je subissais. Donc l’objectif pour cette année, c’était déjà de bien la mettre au point. Là, on est bien avancé, on a fortement dégrossi et ça va beaucoup mieux. On a fait un énorme step, même s’il reste encore à peaufiner.
Concrètement, que j’arrive à comprendre, qu’est-ce qui n’allait pas sur cette moto ?
Dylan Ferrandis : Si tu écoutes toutes les interviews des pilotes Yam ces dernières années, comme Barcia, Malcolm, Plessinger ou moi, chacun l’exprime différemment mais le truc, c’est qu’on n’est pas à l’aise dessus. L’équilibre, que ce soit latéralement ou vers l’avant et l’arrière, n’était pas bon. Quand tu prends des compressions dans les enchaînements, il se passe un truc qui fait que l’équilibre n’est pas bon. Un coup l’avant est trop haut, un coup trop bas… Dans les ornières un peu longues, pareil, tu perds l’équilibre sur la moto. Ce sont des choses que tu ne peux pas voir de l’extérieur ou à la télé, mais c’est ce qu’on ressentait tous en roulant. Ça fait que tu ne peux pas envoyer la purée et tu n’est pas rapide. Tu compenses en forçant plus, et du coup tu peux avoir mal aux bras, ou tu te fatigues plus vite… C’est comme ça que je peux le traduire le mieux : une question d’équilibre.
De fait, c’est solutionné ?
Dylan Ferrandis : Oui, oui, je pense. On savait sur quoi travailler après la saison, et on travaillait déjà dessus en cours de SX. C’est arrivé qu’on parte avec une moto pour le premier essai, ça n’allait pas, on changeait un tas de pièces pour repartir avec une moto complètement différente. Toute la saison, on n’a pas arrêté. Là, on a changé beaucoup de « grosses pièces » sur la moto et ça va beaucoup mieux. Maintenant, il reste à adapter la moto à chaque pilote. J’ai tendance par exemple à rouler plus fluide, moins agressif qu’Eli, par exemple, qui va de ce fait avoir une moto plus dure en suspensions.
Ce titre outdoor, il va t’apporter quelque chose psychologiquement quand tu seras à Anaheim 1, ou ce sera trop loin et de toute façon pas le même sport ?
Dylan Ferrandis : Si, ça apporte quand même de la confiance. Tu sais que tu as la force et l’endurance pour tenir des manches en 450, ça aide. Et même si c’est effectivement deux sports différents comme tu l’as dis, c’est la même base : il faut arriver prêt, le pilote comme la moto, le jour J. C’est toujours pareil : il faut se positionner toute la journée le mieux possible, bien partir… Il y a énormément de paramètres à prendre en compte. Ceci dit, quand on en sera au panneau 15 s à A1, le titre n’existe plus ! Tu es avec 21 mecs qui veulent gagner, les compteurs sont remis à zéro.
Tu as un coéquipier dans la DV’s Factory en la personne de Colt Nichols, ça se passe bien ? Vous faites votre programme ensemble ?
Dylan Ferrandis : On se connaît longtemps avec Colt Nichols, on a signé en même temps chez Star Racing. Il a toujours été un des pilotes les plus gentils du paddock avec nous, un mec super cool. Là, il habite à un quart d’heure de chez moi. Ça faisait depuis 2017 qu’il travaillait avec Gareth Swanepoel, et comme moi quand je me suis rapproché de DV, il a senti qu’il avait besoin de prendre du recul par rapport à ce groupe. Il m’a parlé de DV, m’a demandé ce que je penserais s’il travaillait avec… Comme je sais que c’est un gars gentil et respectueux, qu’en plus on n’est pas dans la même catégorie et donc il n’y a pas de rivalités, je lui ai donné le numéro de DV. En moto, on essaye de faire tout notre programme ensemble, oui. On se pousse mutuellement, il y a une bonne vibe. Au niveau physique, pas forcément. Si on a envie, oui, sinon on n’est pas obligé.
Ça doit te casser ta routine de rouler tout seul aussi ?
Dylan Ferrandis : Chez Star, tu n’es jamais tout seul vu qu’il y a cinquante pilotes dans le team ! C’est vrai que jusqu’ici je faisais mon programme seul, ça ne me dérange pas plus que ça. Comme de rouler avec quelqu’un, d’ailleurs. Donc c’est cool, d’autant que j’ai envie de le voir battre ses autres coéquipiers du team Star, je veux le voir réussir et je pense que c’est réciproque.
J’ai entendu dire que tu étais moins fan de l’arrivée de Marvin Musquin dans cette même DV Factory ?
Dylan Ferrandis : Il n’y a pas à être fan ou pas, mais disons que j’ai beaucoup aimé l’attitude de Colt qui m’en a parlé, m’a demandé ce que j’en pensais, est-ce que ça le ferait si on s’entraînait ensemble… Il a été très respectueux, parce qu’il est conscient que la notoriété de DV en tant que coach vient aussi du fait qu’on a tout fait ensemble. Personne n’y croyait au début, ni en DV ni en moi. Marvin, j’attends encore son SMS. Je lui en ai envoyé un pour prendre de ses nouvelles quand il a eu son Covid, et plus rien depuis.
Tu as aussi un autre nouveau coéquipier, cette fois chez Star, un certain Eli Tomac. C’est une bonne nouvelle ?
Dylan Ferrandis : Je ne sais pas. On verra à l’usage. Déjà, on n’a pas du tout le même style de pilotage et du coup on ne peut pas partager nos données techniques. Ce qui va aller pour moi ne va pas aller pour lui et inversement. Ça, c’est un peu dommage. L’an dernier, avec Plessinger, on pouvait partager certaines choses parce qu’on avait des similitudes. En ce qui concerne l’homme, on ne se connaissait pas, et le courant est de suite bien passé. On a eu de bonnes vibes. On a bien échangé. L’ensemble du team, tout le monde est content.
Il se dit qu’il a signé au moins en partie parce que Star Racing a Ricky Gilmore, un spécialiste suspensions de chez KYB. C’est crédible ?
Dylan Ferrandis : Je ne sais pas s’il n’aurait pas signé si Ricky n’était pas là, mais c’est sûr que ça aide. Ils sont très proches, c’est son témoin de mariage, par exemple. C’est lui qui lui faisait ses suspensions quand il était chez Geico , l’année où il se casse les épaules alors qu’il était au-dessus du lot. Il a une grande confiance en lui, c’est sûr. Il a vu que cette année en MX il m’avait fait des bonnes motos, puisque Ricky a fait mes suspensions en SX comme en MX. Après, cela dit, ils se sont déjà disputés fort, donc on verra comment ça évolue, cette relation dans le milieu du travail.
Quels résultats te satisferaient en SX ?
Dylan Ferrandis : Être dans une position où je suis en mesure de me battre pour jouer le podium et la victoire régulièrement. Être compétitif, montrer que je suis là et ne pas prendre de valise en début de championnat, et voir de là comment ça s’enchaîne pour pourquoi pas jouer le podium en fin de saison. Bien sûr que j’aimerais gagner toutes les courses, mais il faut être réaliste, le SX est plus aléatoire que le MX avec une seule manche, plus de circonstances de course qui peuvent altérer les résultats. On verra !
Dernière question : tu as eu l’occasion de regarder quelques MXGP ? C’est pas mal cette année…
Dylan Ferrandis : Oui, carrément ! Alors, je ne mets pas le réveil pour regarder en direct mais je regarde au moins les highlights. Saison de fou ! Perso, je suis un grand fan de Jeffrey Herlings. Je voudrais le voir gagner parce qu’il le mérite, et qu’il est passé à côté tellement de fois. Je suis désolé pour les autres, mais s’il n’y avait pas eu tant de faits de course bizarres, il les tue, hein ! Dommage, il se tue tout seul… Je réfléchissais l’autre fois : on a le même nombre de titres : trois en deux et demi et un en 450 chacun. C’est incroyable, jamais je n’aurais pensé que j’aurais un jour le même nombre de titres que lui alors qu’il a toujours été meilleur que moi et que c’était mon plus gros adversaire. C’est fou de réaliser ça ! Après, si Romain Febvre gagne, ce serait aussi magique pour l’année de la moto française, entre Maxime Renaux, Fabio Quartararo et moi.
Merci Dylan, et à bientôt derrière la grille !
Dylan Ferrandis : Merci à toi, à bientôt !
Tout est dit ….incroyable champion…et surtout je n’aurai jamais imaginé qu’il en arrive là….vu le côté branleur du bonhomme….respect et champion SX 2022…????????????
Dylan a attrapé un peu trop le melon (il a les même nombre de titre que Herlings ..Oui en effet a 27ans il roulait encore dans la catégorie LITES alors qu’un Roczen a 19 roulait en 450..
Il faut comparer ce qui est comparable , et en Europe on a jamais rien vu …NADA
La rédaction d’mx2K ne partage ABSOLUMENT PAS ton avis. Dylan est au contraire un modèle d’humilité et de travail pour tout le monde.
Rendons à Dylan ce qui est à Dylan.
Gaz!
Non ! il n’a pas attrapé le melon , il est juste naturel et sans langue de bois , il dit juste ce qu’il pense honnêtement ????
Moi j’aimerai bien, qu’on est jamais rien vu de moi en mondial comme Dylan…LOL
Plusieurs fois dans le top cinq mondial. Un des rare à avoir piqué des manches à Herling.
Pour ma part, je trouve justement qu’il n’a pas du tout le melon, d’ailleurs, il considère Herling comme le meilleur pilote du monde en motocross.
Félicitation Dylan et vivement l’année prochaine.
Le “minot” n a pas le melon, au contraire … mais il a prouvé son efficacité .
OUI .
Ce n’est pas gentil de dire qu’il a le melon car ce n’est pas vrai . il était déja un super pilote en Mondial mais il lui manquait un “cadrage ” qu’il a effectué aux states . il a travaillé dur et il a une attaque de tous les instants .
C’est un battant comme HERLINGS qu’il admire…comment ne pas admirer HERLINGS ?
Dylan s’est bonifié au fil des ans .ce n’est pas grave qu’il ait mis plus de temps que Roczen ou Herlings pour sortir , l’essentiel est d’y être arrivé . il fait partie des tops pilotes maintenant et on en est fier !
j’aime la pugnacité de Dylan ou de Jeffrey mais aussi celle de Eli . Quand on est simple spectateur ou tv spectateur d une course on aime toujours ceux qui “en veulent” , ceux qui ne lachent rien ,qui sont capables de remonter du fond du classement .
Pour revenir à Herlings , il a dit un mot sympa pour ses deux acolytes malgré le fait qu’ils lui ont tiré une gueule pas possible sur le podium …j’aurais aimé une accolade entre les 3 tant ils nous ont fait transpirer dans le divan…