C’est à l’époque Maastricht qu’il aurait fallu dire non. les frontières garantissaient le meilleur controle possible. Aujourd’hui, tout passe, tant les produits que les hommes et les contrats. Les niveaux de vie des différents pays étaient bien trop disparates pour rendre ce projet fiable.
J’ai vu un transporteur cette semaine. Il me disais avoir fait des fortunés en Slovaquie. Il a créé une boite là bas et paye ses chauffeurs 330 euros par mois, qui sont devenus les riches du village. Il en met 2 dans le camion et roule ma poule. Discount garanti !
Face à ça, les entreprises françaises, celles qui me font vivre MOI, galèrent… et disparaissent, ou sont rachetées par les gros groupe qui sont devenus “européens”. J’en vois 3 par semaine, qui décident l’une ou l’autre solution, et pas une pour les remplacer.
On peut dire ce qu’on veut aujourd’hui. Je n’aurai pas de retraite à cause de la loi des “acquis”, j’essaie de me la préparer aujourd’hui et je n’y arrive pas. ça veut dire quoi ? Que nous serons peut-être plus lourds face aux voisins. Et moi, je ramerai vers un point d’horizon.
C’est mon porte-feuilles qui m’interesse, mon nombril si vous voulez. Et je m’en fous que les ricains soient toujours si forts, tant que je gagne mon pain.
A force de bosser pour les autres et pour la gloire, je suis désolé de ne pas pouvoir bosser pour moi. Avant l’ouverture des frontières, mon métier rapportait 2 fois plus. Dans 5 ans, je ne sais pas si il existera encore.
Pour moi, l’Europe est une marche arrière. Car elle aura pour effet de rendre les riches tres riches, et les pauvres tres pauvres… comme jadis.
Je vois des patrons à longueur de journées. Ceux qui vous emploient, et ce dans une extreme diversité de corps de métier.
Ils en veulent tous à cette fameuse Europe, sans aucune execption.
Je parle peut-être beaucoup argent mais n’est-ce pas le nerf de la guerre ? Sans tout ça, je serai déjà parti aux US avec Nitard !
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