Le repos du guerrier
“Je suis chez moi en France après avoir passé un peu de temps en Espagne avec ma famille. La saison était longue. J’ai travaillé du début novembre au début octobre, soit 11 mois donc il était temps que je recharge les batteries. C’est pour ça que je ne fais rien de spécial, même pas un peu de sport. L’idée est d’accumuler un max de repos pour renquiller début novembre. Mais je ne connais pas exactement mon planning : c’est Joël (ndr, Smets) qui va gérer tout ça, notamment en fonction de la météo en Belgique. S’il fait froid, il est possible que l’on descende en Espagne, à Red Sand s’entraîner, mais je ne sais précisément si c’est en décembre, ou en janvier, que l’on bougera. On s’adapte beaucoup selon la météo. Pour tout te dire, je ne sais même pas comment je m’entraînerais, si je reprendrais les bases de mon entraînement 2018 ou si je changerais de programme. On en discutera en tant voulu avec Joël. En tout cas, celui de cette année a bien marché. Je n’ai pas décroché le podium final, mais je n’ai rien lâché jusqu’au bout et même si j’ai grappillé des points à Geerts sur les dernières courses, ça ne l’a pas fait… Mais qu’importe, je suis quand même heureux de ma saison. Moi qui partais pour scorer des places dans le top 10, j’ai réussi à monter sur le podium, remporter des manches, un GP alors forcément, c’est plus que ce que j’espérais… On verra maintenant pour l’année prochaine. On n’y est pas ! Ma prochaine course, ce sera le Supercross de Paris en spectateur. J’ai un peu roulé dans la discipline avant d’être pilote KTM et j’adore, au moins autant que le motocross.
Sinon, pour en revenir sur les Nations, j’ai juste envie de dire que la pluie a tout gâché. C’était une galère sans nom, une loterie et franchement, ça ne m’a pas fait plus envie que ça !”