Pas de cinquième victoire successive pour Romain Febvre, juste un succès en seconde manche, un septième podium consécutif et deux points supplémentaires par rapport à son poursuivant le plus immédiat au championnat, Tony Cairoli, au soir du Grand Prix de Lettonie.
Le pilote Yamaha possède désormais quarante-et-un points d’avance, soit pas loin de l’équivalent d’un GP alors qu’il n’en reste plus que six à disputer.
” Il reste six épreuves et l’on sait que tout peut arriver. Mais il est vrai qu’en ce moment je suis sur une bonne dynamique”
A nouveau le jeune Français arborera la plaque rouge de leader sur son YZ 450FM à Loket les 25 et 26 juillet, avec à son actif le plus grand nombre de victoires, au général comme de manches, ainsi que de podiums sur l’exercice 2015. Ce n’est pas pour autant qu’il pense déjà à un éventuel triomphe en fin de saison, dès sa première année dans la catégorie, assure-t-il : « En arrivant sur une épreuve, je n’ai pas de plan précis, je cherche juste à rouler comme je sais le faire, en tâchant seulement de réussir de bons départs. Il reste six épreuves et l’on sait que tout peut arriver. Mais il est vrai qu’en ce moment je suis sur une bonne dynamique ».
Glissant et caillouteux, le circuit tchèque pourrait lui aussi s’avérer favorable à Febvre, mais par la suite, lorsque le championnat arrivera sur trois terrains sablonneux de suite, Lommel, Mantova et Assen, on se doute qu’Antonio Cairoli sera à son affaire si par bonheur pour lui il retrouve tout son potentiel, si son bras gauche le laisse enfin tranquille. On pourrait bien vivre alors une fin de parcours assez grandiose. Car n’oublions pas que Gautier Paulin de son côté n’est qu’à soixante-cinq points du leader, que celui qui s’est adjugé l’étape de Valkenswaard plus tôt dans la saison fait toujours fort à Lommel et qu’il avait gagné le GP du Mexique à Leon l’an passé. Le round sud-américain sera l’avant-dernier rendez-vous, début septembre.
Et le dernier rookie à s’être imposé d’entrée de jeu au championnat n’est autre qu’un certain Antonio Cairoli : c’était en 2009, au guidon d’une… Yamaha.