David vs Goliath
Josse Sallefranque, homme multi-casquettes et notamment boss du team Honda SR
Motoblouz, fait le point de la saison de Mondial MXGP après le GP d’Allemagne qui marquait le 10e Grand-Prix d’un calendrier qui en compte 18. Une très longue saison qui demande plein de sous…
« Et bien, ça se passe plutôt bien pour nous puisque Jeremy est 7e du provisoire. Il a connu une passe difficile fin avril, début mai, car il a dû se faire opérer d’une luxation acromio claviculaire de stade 4. C’était sérieux et il a passé quatre semaines et demie sans toucher une moto, un break énorme à ce niveau de la compétition. C’est pour cela que ses résultats ont connu un passage à vide. Il est revenu à Mantova qui plus est, sur une piste très difficile. Maintenant, la forme et la vitesse reviennent et on l’a vu en Allemagne où il réalise un beau GP (8/9). Après, malgré ces bons résultats, ça reste compliqué financièrement pour nous autres qui ne bénéficions pas du soutien direct d’un constructeur et d’un gros contrat de sponsoring. On peine à joindre les deux bouts et heureusement, un nouveau partenaire vient de nous rejoindre pour nous permettre d’aller en Indonésie pour les prochains GP. Il va payer l’acheminement des caisses. Heureusement on bénéficie quand même d’une aide technique de Honda France et de Honda Europe qui nous aident techniquement et paye les primes de résultats de Jérémy ! Après, je ne me plains pas. Evoluer en championnat du Monde, soit au top de notre sport, comme on le fait, c’est hyper sympa car on s’attire la sympathie du milieu, et des pilotes en particulier. Certains se servent de notre cas pour expliquer à leurs managers que le plus important, c’est d’avoir une bonne machine. Plutôt qu’un gros semi ! L’attention médiatique est aussi agréable à vivre. Après quel sera notre avenir demain, je ne sais pas trop. L’année prochaine, 8 pilotes du MX2 montent en MXGP, certains officiels actuels seront sans guidon, donc, il y aura du monde à faire rouler, mais encore une fois, ça reste compliqué de trouver des moyens financiers pour faire une saison complète. Construire l’avenir, ça reste incertain en GP. »
David vs Goliath
Josse Sallefranque, homme multi-casquettes et notamment boss du team Honda SR
Motoblouz, fait le point de la saison de Mondial MXGP après le GP d’Allemagne qui marquait le 10e Grand-Prix d’un calendrier qui en compte 18. Une très longue saison qui demande plein de sous…
« Et bien, ça se passe plutôt bien pour nous puisque Jeremy est 7e du provisoire. Il a connu une passe difficile fin avril, début mai, car il a dû se faire opérer d’une luxation acromio claviculaire de stade 4. C’était sérieux et il a passé quatre semaines et demie sans toucher une moto, un break énorme à ce niveau de la compétition. C’est pour cela que ses résultats ont connu un passage à vide. Il est revenu à Mantova qui plus est, sur une piste très difficile. Maintenant, la forme et la vitesse reviennent et on l’a vu en Allemagne où il réalise un beau GP (8/9). Après, malgré ces bons résultats, ça reste compliqué financièrement pour nous autres qui ne bénéficions pas du soutien direct d’un constructeur et d’un gros contrat de sponsoring. On peine à joindre les deux bouts et heureusement, un nouveau partenaire vient de nous rejoindre pour nous permettre d’aller en Indonésie pour les prochains GP. Il va payer l’acheminement des caisses. Heureusement on bénéficie quand même d’une aide technique de Honda France et de Honda Europe qui nous aident techniquement et paye les primes de résultats de Jérémy ! Après, je ne me plains pas. Evoluer en championnat du Monde, soit au top de notre sport, comme on le fait, c’est hyper sympa car on s’attire la sympathie du milieu, et des pilotes en particulier. Certains se servent de notre cas pour expliquer à leurs managers que le plus important, c’est d’avoir une bonne machine. Plutôt qu’un gros semi ! L’attention médiatique est aussi agréable à vivre. Après quel sera notre avenir demain, je ne sais pas trop. L’année prochaine, 8 pilotes du MX2 montent en MXGP, certains officiels actuels seront sans guidon, donc, il y aura du monde à faire rouler, mais encore une fois, ça reste compliqué de trouver des moyens financiers pour faire une saison complète. Construire l’avenir, ça reste incertain en GP. »
David vs Goliath
Josse Sallefranque, homme multi-casquettes et notamment boss du team Honda SR
Motoblouz, fait le point de la saison de Mondial MXGP après le GP d’Allemagne qui marquait le 10e Grand-Prix d’un calendrier qui en compte 18. Une très longue saison qui demande plein de sous…
« Et bien, ça se passe plutôt bien pour nous puisque Jeremy est 7e du provisoire. Il a connu une passe difficile fin avril, début mai, car il a dû se faire opérer d’une luxation acromio claviculaire de stade 4. C’était sérieux et il a passé quatre semaines et demie sans toucher une moto, un break énorme à ce niveau de la compétition. C’est pour cela que ses résultats ont connu un passage à vide. Il est revenu à Mantova qui plus est, sur une piste très difficile. Maintenant, la forme et la vitesse reviennent et on l’a vu en Allemagne où il réalise un beau GP (8/9). Après, malgré ces bons résultats, ça reste compliqué financièrement pour nous autres qui ne bénéficions pas du soutien direct d’un constructeur et d’un gros contrat de sponsoring. On peine à joindre les deux bouts et heureusement, un nouveau partenaire vient de nous rejoindre pour nous permettre d’aller en Indonésie pour les prochains GP. Il va payer l’acheminement des caisses. Heureusement on bénéficie quand même d’une aide technique de Honda France et de Honda Europe qui nous aident techniquement et paye les primes de résultats de Jérémy ! Après, je ne me plains pas. Evoluer en championnat du Monde, soit au top de notre sport, comme on le fait, c’est hyper sympa car on s’attire la sympathie du milieu, et des pilotes en particulier. Certains se servent de notre cas pour expliquer à leurs managers que le plus important, c’est d’avoir une bonne machine. Plutôt qu’un gros semi ! L’attention médiatique est aussi agréable à vivre. Après quel sera notre avenir demain, je ne sais pas trop. L’année prochaine, 8 pilotes du MX2 montent en MXGP, certains officiels actuels seront sans guidon, donc, il y aura du monde à faire rouler, mais encore une fois, ça reste compliqué de trouver des moyens financiers pour faire une saison complète. Construire l’avenir, ça reste incertain en GP. »
David vs Goliath
Josse Sallefranque, homme multi-casquettes et notamment boss du team Honda SR
Motoblouz, fait le point de la saison de Mondial MXGP après le GP d’Allemagne qui marquait le 10e Grand-Prix d’un calendrier qui en compte 18. Une très longue saison qui demande plein de sous…
« Et bien, ça se passe plutôt bien pour nous puisque Jeremy est 7e du provisoire. Il a connu une passe difficile fin avril, début mai, car il a dû se faire opérer d’une luxation acromio claviculaire de stade 4. C’était sérieux et il a passé quatre semaines et demie sans toucher une moto, un break énorme à ce niveau de la compétition. C’est pour cela que ses résultats ont connu un passage à vide. Il est revenu à Mantova qui plus est, sur une piste très difficile. Maintenant, la forme et la vitesse reviennent et on l’a vu en Allemagne où il réalise un beau GP (8/9). Après, malgré ces bons résultats, ça reste compliqué financièrement pour nous autres qui ne bénéficions pas du soutien direct d’un constructeur et d’un gros contrat de sponsoring. On peine à joindre les deux bouts et heureusement, un nouveau partenaire vient de nous rejoindre pour nous permettre d’aller en Indonésie pour les prochains GP. Il va payer l’acheminement des caisses. Heureusement on bénéficie quand même d’une aide technique de Honda France et de Honda Europe qui nous aident techniquement et paye les primes de résultats de Jérémy ! Après, je ne me plains pas. Evoluer en championnat du Monde, soit au top de notre sport, comme on le fait, c’est hyper sympa car on s’attire la sympathie du milieu, et des pilotes en particulier. Certains se servent de notre cas pour expliquer à leurs managers que le plus important, c’est d’avoir une bonne machine. Plutôt qu’un gros semi ! L’attention médiatique est aussi agréable à vivre. Après quel sera notre avenir demain, je ne sais pas trop. L’année prochaine, 8 pilotes du MX2 montent en MXGP, certains officiels actuels seront sans guidon, donc, il y aura du monde à faire rouler, mais encore une fois, ça reste compliqué de trouver des moyens financiers pour faire une saison complète. Construire l’avenir, ça reste incertain en GP. »